Très tôt ce matin, des activistes de Greenpeace France ont décidé d’alerter sur le fléau des algues vertes en Bretagne, qui sont la conséquence directe de l’élevage industriel.
Puisque l’État et les préfectures continuent de valider des projets d’installation et d’agrandissement de fermes-usines en France, des activistes sont passé·es à l’action pour mettre les décideurs politiques face à leurs responsabilités : retour à l’envoyeur pour ces algues toxiques qui polluent les eaux et les plages bretonnes. Il est temps que l’État agisse !
Je fais pression pour pousser le gouvernement et les préfectures à agir :
Près d’une tonne d’algues, ramassées quelques jours avant sur les plages du littoral, ont été déversés devant la préfecture de Quimper, dans le Finistère. Les activistes ont déroulé plusieurs banderoles tout autour du bâtiment, ainsi que des photos pour montrer les conséquences catastrophiques des fermes-usines dans cette région.
Le lien entre prolifération des algues vertes et élevage industriel ne fait aucun doute : en raison du nombre trop important d’animaux, les fermes-usines rejettent sur les sols de très grandes quantités d’azote, qui se transforment en nitrates dans les cours d’eau.
Ces nitrates font proliférer les algues dans les eaux bretonnes en des quantités bien supérieures à la normale. Aujourd’hui, la Bretagne est polluée. Près de 50 % des fermes-usines françaises sont situées en Bretagne.*
J’agis contre l’élevage industriel en partageant avec mes proches la pétition que j’ai signée contre les fermes-usines par email ou sur Whatsapp.
Le message des activistes à Quimper est clair : « Fermes-usines : ni ici, ni ailleurs ». L’État doit cesser d’entasser massivement des animaux en Bretagne et partout en France. Nous demandons au gouvernement et aux préfectures de ne plus autoriser aucun projet de construction ou d’agrandissement de fermes-usines sur le territoire français.
Une autre forme d’élevage est possible : en produisant de la viande en quantité raisonnable par rapport à la taille des territoires, en respectant les limites planétaires, en se basant sur les pratiques de l’agroécologie et en permettant l’autonomie des paysannes et des paysans.
Ensemble, nous pouvons lutter contre l’élevage industriel en France. ✊