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lundi 18 septembre 2023

MAMAN AURAIT EU 99 ANS !

 Marie Thérèse Mudés, qui se fera appeler " Mythé " pendant la guerre  , entre en Résistance contre l'occupant nazi et les collaborateurs français dès l'âge de 17 ans, en Bretagne.

Fille de Maria Nicolas et de Fernand Mudés  commandant de la marine marchande. 

Puis vient la « drôle de guerre ». L'adolescente est alors élève au lycée de Tréguier


La Résistance en Bretagne 1940-1942


Pendant l'été 1940, les troupes allemandes arrivent  à Bégard et réquisitionnent les maisons.

Chez Mythé, on écoute la voix de Londres depuis une radio cachée à la cave alors qu'un officier allemand et son ordonnance logent au premier étage...

Son père part en juin 40 pour rejoindre l'Angleterre

En dépit du danger, Mythé  commence à partir de 42 à transporter des messages : « Malgré mon jeune âge, je ne faisais pas ça naïvement. Les exécutions sont arrivées très vite, le contexte était pesant, nous mesurions les risques. »

Elle entreprend de se procurer un Ausweis (laissez-passer) qui lui permet de circuler en zone interdite vers la côte. Glissés dans ses cahiers d'anatomie les plans de défense côtière passent au nez et à la barbe de l'ennemi. Ils sont ensuite acheminés jusqu'aux Alliés, en Angleterre.

D'emblée, elle manifeste, par de « petits actes quotidiens », son refus du diktat des bottes marchant au pas de l'oie. Dans les rues de Bégard, l'adolescente se fait un devoir, lorsqu'elle croise des soldats de la Wehrmacht, d'occuper ostensiblement le trottoir pour les obliger à emprunter la chaussée. Du cran, de la part de cette jeune femme menue aux yeux sombres.


Circulant grâce à son Ausweis (permis) de lycéenne, elle apporte un précieux concours à l'évasion vers la Grande-Bretagne d'aviateurs britanniques, puis à la transmission à Londres d'informations décisives sur les défenses côtières organisées par l'armée allemande. 



 Mais pour moi tu seras à jamais ma maman adorée, mon amour de maman, mon tout. 

 Tu es partie. Ton dernier sourire sur ton si joli visage était le reflet de ton âme, pure, grande. Que tu étais belle maman. 

Mais que tu étais belle ma maman !! 

Sois tranquille, tu seras toujours là. 

  Mon étoile, ma reine, 

ma grande courageuse. 

Sois sereine maman.





MAMAN CHÉRIE

 Maman aurait eu 99 ans aujourd'hui...


Je lui témoigne mon immense affection et mon admiration pour ce qu’elle est et pour tout ce qu’elle a fait durant sa vie

Maman est pour moi un modèle d’intelligence, de ténacité, de finesse, mais aussi de fermeté lorsque nécessaire

Je la remercie pour tout ce qu’elle m’a appris, donné, transmis, tout ce qui fait ma force aujourd’hui.


Maman, mon idole



mardi 25 juillet 2023

À MAMAN

 

MAMAN

OÙ QUE TU SOIES,

AU REVOIR LÀ- HAUT    💗💓💞💕

Avec tout mon amour et toute ma tendresse


Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du souvenir français.

Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du Siouvenir Français.


Ma mère est dans les cieux, et quelle soit bénie                                              Ma mère était partout la grâce et l’harmonie.                                            Sa belle ombre qui passe à travers tous mes jours,                           Lorsque je vais tomber me relève toujours.            

Toujours entre le monde et ma tristesse amère,                                Pour m’aider à monter je vois monter ma mère !                                 Et si tendre, et si mère, elle vient de là-haut                                                     si prompte et si charmante           pour apaiser son enfant dont l’âme se lamente.

Ah! je voudrais lui rendre aussi l’enfant vermeil et la suivre au jardin sous l’ombre et le soleil ;
Ou, couchée à ses pieds, sage petite fille,                                                         
La regarder au milieu de l’heureuse famille.

Je voudrais, tout un jour oubliant mes malheurs,
La contempler vivante au milieu de ses fleurs !
Je voudrais, dans sa main qui caresse et qui donne, 
                                 glisser la mienne et puiser son amour


De votre paradis Seigneur ne l’exilez pas !                                                    Vous l’avez rappelée où vos meilleurs enfants                                        Respirent à jamais de nos jours étouffants.
                                         Mais moi, je la voulais pour une longue vie                                          Avec nous et par nous honorée et suivie,                                            Comme un astre éternel qui luit sans s’égarer.                                              Que des astres naissants suivent pour s’éclairer.

Elle a passé hélas ! 

Depuis, mon sort tremble toujours
Et je n’ai plus de mère où s’attachent mes jours.





 Inauguration du « Square Marie-Thérèse JOLIVET » à La Clarté 

En présence de sa fille Barbara  et de nombreuses associations patriotiques, la ville de PERROS-GUIREC rend hommage à une grande dame de la résistance costarmoricaine qui, à 17 ans, devient secrétaire de plusieurs maquis et agent de liaison sur sa bicyclette. 

Décorée de nombreuses médailles, elle interviendra régulièrement dans les établissements scolaires pour témoigner sur le thème « Qu’est-ce que l’engagement? ».



Ma mère,  mon idole...

Mon modèle. ..

Ancienne résistante, retraitée active allant dans les collèges expliquer la résistance aux enfants, agent de liaison à 17 ans en 42, sa propre mère  impliquée aussi à cacher des juifs ou des parachutistes tout en écoutant la BBC à la cave, alors qu'un officier allemand et son ordonnance avaient réquisitionné un étage de la propriété familiale, l'histoire de ma famille maternelle m'a totalement façonnée...

Maman évoquait ses " actions de fourmi " , fière d'avoir répondu " présente " pour la libération de la France. 

Ma grand-mère avait perdu son mari et son fils en 1918, et le patriotisme s'allier au a courage chez les Mudès de Bégard dans les Côtes-du-Nord, aujourdhui rebaptisés Côtes D'ARMOR.


Maman a vécu une époque que très peu peuvent encore raconter, et malgré son départ en 2015, sa voix résonne toujours à  mes oreilles, car elle m'a transmis merveilleusement,  avec ce qu'il faut de révolte  et d'intransigeance,  d'humour et de franc-parler, ses valeurs et son humanité,  sa bienveillance et son amour de la patrie.


MAMAN

OÙ QUE TU SOIES,

AU REVOIR LÀ- HAUT    💗💓💞💕

Avec tout mon amour et toute ma tendresse



dimanche 4 juin 2023

FÊTE DES MÈRES ET DES MAMIES

 Savez vous ce que c'est une Mamie ?


C'est une Maman qui a vieilli

C'est un cœur qui a servi

Une bouche qui a ri

Qui a crié parfois aussi


Des yeux qui ont pleuré

De joies et de bonheurs

De tristesse et de douleurs

Des bras qui ont réconforté


Des mains qui ont câliné

Qui ont donné aussi la fessée

Rien n'est parfait

Des oreilles qui ont écouté

Les chagrins et les peines

Les doutes et les secrets

Les rêves et les espoirs


Qui ont entendu les rires

Les cauchemars et les peurs

Et aussi les soupirs....


Et puis l'enfant a grandi

Il est parti vivre sa vie

Il a construit son nid...

Et nous voilà Mamy,


Une autre histoire d'amour commence

C'est comme une cure de jouvence

Cortège d'émotions intenses

Un livre qu'on va écrire à quatre mains


On sera la gardienne des confidences

La mémoire des souvenirs

La faiseuse de rires

La conteuse quand vient le soir

Et qu'on se couche tard


Parce que chez Mamie,

Presque tout est permis

Elle a l'art de nous le faire croire

Et le plus important de tout

C'est l'amour qu'elle a pour nous ❤️


PS : n’oublions pas les papis ❤️


Texte de Les mots d'Elesig



vendredi 30 mars 2018

ARMNARMOR MISE A JOUR


Bonjour,
L'Amicale des Résistants et Maquisards du secteur Nord 1 des Côtes d'Armor (Armnarmor) vient d'écrire des textes sur La Mission Blavet, Yvon Jézéquel et Marie Thérèse Jolivet.
N’hésitez pas à me faire des commentaires.
Le secrétaire d’Armnarmor

(Il suffit de cliquez sur leur nom)


Provenance : Courrier pour Windows 10






https://docs.google.com/document/d/17VVc7QMuqx7YqcAXX0hUitydgEHUYFJTuWHYITSX-xc/edit



Marie Thérèse Jolivet née Mudès alias Mythée

   Marie-Thérèse Mudès vit  à Bégard avec sa mère Maria et ses deux frères alors âgés de 5 et 10 ans ainsi que sa grand-mère maternelle, veuve de la guerre 14-18 et dont le fils est mort à Verdun.
Bientôt madame Mudès reçoit cet avis: “ Par ordre de Vichy, nous vous supprimons toute délégation de solde, pour le motif suivant: le navire que commande votre mari, le Commandant Mudès, bas pavillon à Croix de Lorraine et est à ce titre considéré comme dissident, ainsi que sa famille”
  Privée de la solde de son mari par le gouvernement de Vichy, ma mère se sépare de certains biens sans regrets inutiles. Marie-Thérèse suis des études de commerce.
   “En juin 1940, toute la famille s'est mise à la disposition du Général”. Gaulliste du premier appel, son engagement dans la Résistance s’est imposé d'emblée “parce que mon père, capitaine au long-cours avait tout de suite répondu à l'appel de De Gaulle. On se devait, nous aussi, d'apporter notre contribution.
 Elle est contactée par la Résistance. Désormais la jeune fille s'appellera “Mythée” dans la clandestinité.  De 1942 à la libération, de Paimpol à Bégard en passant par Langoat, Marie-Thérèse, 17 ans en 1942, sillonne les routes du Trégor en évitant les barrages.
 Ses missions sont multiples: elle devient secrétaire pour le maquis, elle tape à la machine pour les journaux clandestins locaux notamment pour “Le Patriote des Côtes du Nord”, elle est agent de liaison et de renseignement du réseau “ Blavet”: Elle transmet des tracts et des messages, elle participe aux transports d’armes d’un maquis à un autre, en particulier  pour celui de Kerguiniou à Ploubezre.
 Elle passe son brevet de secouriste, afin d'obtenir un Ausweis pour pouvoir circuler librement, même dans la zone côtière interdite grâce au petit fanion de la Croix-Rouge. “Cependant, il n'aurait pas fallu que l'on regarde de trop près le guidon et la pompe de ma bicyclette, bien souvent s’y cachaient des messages pour le Maquis”.
    “Les Allemands m’ont arrêtée une fois parce que j’avais des bottes. Effectivement, j'y cachais le plus souvent mes messages et je ne sais même plus si le temps était à la pluie….. cette fois-là, je revenais de mission et mes bottes avaient déjà livré leurs secrets”. Son aplomb et son jeune âge eurent raison de la méfiance suscitée chez l'occupant.
  Peur? “ Jamais! Mon patriotisme était le plus fort” Les mauvais souvenirs sont ceux des arrestations des camarades, surtout celles de mes cousins Simone et Yvon Jézéquel arrêtés à Lézardrieux puis déportés, ils ne sont jamais revenus. Le meilleur souvenir, c'est celui du retour de mon père, qui marquait aussi la fin de la guerre.”
Un de ses fabuleux souvenirs est le passage d'un avion Allié sous le pont de Lézardrieux pour attaquer l'escadre allemande qui faisait alors relâche dans le port et dont elle avait transmis le message par une des ramifications de son réseau “Blavet”

Témoignage de François Tassel
 Les femmes Résistantes, peu nombreuses, étaient courageuses et conscientes du danger et du prix à payer si par malheur l'ennemi découvrait leurs activités. Bon nombre d'entre elles furent déportées, emprisonnées ou torturées, payant souvent de leur vie ou par des souffrances et des atrocités leur engagement pour la patrie.
  Je me rappelle, bien sûr, de Mythée qui passait au travers des mailles du filet nazi en présentant l'Ausweis qui l’autorisait à circuler pour la Croix-Rouge dont elle faisait partie.
  Dès le début de l'année 1943 et jusqu'à la libération de notre secteur venant de Bégard à bicyclette où elle servait sous les ordres de mes camarades les Capitaines Renard et Porchou, elle passait régulièrement au Maquis de Kerguiniou pour récupérer des tracts et des journaux clandestins dont elle assurait la distribution.
  En qualité d'agent de Renseignements et de Liaison, lors de ses missions chez nous, elle portait aux destinataires désignés, les messages écrits ou verbaux que je lui confiais: Maquis,  Responsables et autres Patriotes comme par exemple aux fermiers qui assuraient l'intendance des Maquis.
  A partir de Kerguiniou, où nous cachions l'armement provenant des parachutages de Maël Plestivien et  de Prat, elle avait parfois pour mission de porter des armes et leurs munitions aux Maquis de notre secteur.
Ces missions habituelles des agents de Liaison, toutes périlleuses demandaient de la part des exécutants de l'énergie, du sang-froid, de l'intuition et de l'initiative pour déjouer les obstacles éventuels.
 Mythée faisait partie de ces personnes particulièrement attachées à la France-libre et à la stricte application de l'appel du Général De Gaulle.
 Elle était discrète, prudente, dotée d'un sens aigu de l'action, elle connaissait parfaitement l'organisation de notre région. Pour ces raisons, je l'invitais lors de ses passages à Kerguiniou à participer, au près de moi et de mes adjoints, aux réunions concernant nos activités.







Mythée est décédée dans sa 88ème année le 28 juillet 2015

jeudi 29 mars 2018

HOMMAGE

Cérémonie forte en recueillement pour Mythé



La fille de Marie-Thérèse Jolivet a pu rappeler le souvenir de sa mère.
La fille de Marie-Thérèse Jolivet a pu rappeler le souvenir de sa mère. 

Samedi 24, la plaque renommant l'ancien square des Résistants de La Clarté, désormais Square Marie-Thérèse Jolivet (dite Mythé, nom de code durant la résistance) a été inaugurée en présence de sa fille Barbara Svilarich, et honoré des portes drapeaux et des associations.
Erven Léon a cité quelques hauts faits de résistance, mais aussi l'engagement de Marie-Thérèse Jolivet, née Mudès, après guerre auprès des associations patriotiques, « cette année, la ville de Perros-Guirec a rendu deux hommages à deux femmes remarquables, Simone Veil qui a donné son nom au parvis devant la mairie et Marie-Thérèse Jolivet. » Erven Léon et Barbara Svilarich ont ensuite déposé une gerbe au pied du monument dédié aux résistants.


Samedi 24 mars 2018


Perros-Guirec, Ploumanac’h, La Clarté

Aujourd’hui
Ce samedi, a lieu l’inauguration officielle par monsieur le maire de Perros-Guirec Erven Leon d’une plaque commémorative au nom de ma mère, Marie-Thérèse Jolivet , Square des Résistants, devant le cimetière de La Clarté-Ploumanac’h, en présence de représentants des associations patriotiques et des amis Ploumanachains.

Madame Louis JOLIVET, née Marie-Thérèse Mudès,
Croix de Combattant Volontaire de la Résistance
Croix de Combattant 39-45
Croix de Combattant avec insigne Libération
Croix d’Argent du Djébel

Tout commence lorsque son père, le Commandant  Fernand Mudès, capitaine de la Marine marchande, était, selon la formule consacrée  à l’époque, « avec de Gaulle », car il avait rallié l’Angleterre et les Forces Françaises Libres en juin 1940 avec son navire « Le Phryné »,  puis reçu le commandement d’un des plus importants navires naviguant sous pavillon à Croix de Lorraine le S/S « Chateauroux » le 1er novembre 1940.

Rien n’échappant à la vigilance de la population d’un petit bourg breton : le jour même où la suppression de toute délégation de solde et de toute allocation de son père est notifiée à sa mère par une lettre du  gouvernement de Vichy, tout le groupe des résistants est au courant et s’indigne de voir ainsi sa mère absolument privée de ressources avec ses trois enfants pendant cinq ans. Douée d’une forte personnalité, volontaire et sûre d’elle, Marie-Thérèse allait avoir 18 ans lorsqu’elle est contactée en juin 42, par le groupe de Résistance formé à Bégard – et c’est ainsi qu’elle s’engagea.


Son engagement s’est imposé d’emblée et ce fut donc comme une évidence pour Marie-Thérèse de rejoindre ce groupe qui lui demandait d’accepter de participer à l’action et c’est avec enthousiasme qu’elle se lançait dans des missions de liaison entre différents maquis au sein du réseau du « Blavet » puis du maquis de Kerguiniou avec François Tassel , alias le commandant Gilbert, transportant des documents compromettants dans les poignées de sa bicyclette ou sa pompe à vélo, passant crânement à la barbe des Occupants, son intelligence n’ayant d’égale que son ingéniosité pour déjouer les pièges tendus, de Bégard à Paimpol en passant par Langouat, sillonnant toutes les routes du Trégor en évitant les barrages, si jeune mais si Française et bretonne à la fois.

Marie-Thérèse était devenue « Mythé » sur le terrain, La tête haute, le regard fier, elle passait les barrages munie de son précieux  Ausweiss obtenu auprès de la Croix-Rouge, pas suffisant pour échapper aux arrestations, certes, mais très utile, et il fallait faire attention car on était espionné par la Gestapo locale et l’insécurité était grande.
Une fois « Mythé » est arrêtée car elle porte ce jour-là des bottes alors qu’il fait beau : effectivement elle y planquait souvent des messages…mais cette fois-là elle revenait de mission et ses bottes avaient déjà livré leurs secrets !

Son patriotisme était plus fort que sa peur !

Sa compensée c’est l’amitié fraternelle de ses amis de la résistance du Trégor,  la réussite de missions difficiles, et enfin la déroute finale des occupants, 

Les mauvais souvenirs sont ceux d’arrestations de camarades, surtout celles de ses cousins Simone et Yvon Jézéquel arrêtés à Lézardrieux puis déportés et qu’elle ne reverra jamais. Le meilleur souvenir celui du retour de son père qui marquait aussi la fin de la guerre.

« Sans rancœur et sans rancune, même si on n’oublie jamais ».

Pourtant la maison familiale est occupée par un officier allemand et son ordonnance alors que la famille écoute en cachette à la cave et en sourdine les messages de la B.B.C. diffusés d’Angleterre, avec des phrases codées comme par exemple « le chapeau de Napoléon est-il toujours à sa place ? »  donnant le signal de l' insurrection générale en Bretagne.

Nom de code, appartenance à un réseau clandestin, une bicyclette bleue, autant d’images d’Epinal qui ont bercé mon enfance…et qui font aujourd’hui ma fierté de voir honorer son nom sur cette plaque commémorative en souvenir de sa participation héroïque à une belle page d’Histoire tournée par certains vrais patriotes dans la lutte contre les agresseurs allemands et la sauvegarde des libertés pour les générations suivantes, car, en prenant les plus grands risques, les Résistants ont contribué au triomphe d’un comb.at pour la sauvegarde des valeurs de la France.

Et, pour terminer, je citerai les mots du Général de Gaulle lors de son discours en hommage aux Bretons rappelant que  «  leur fidélité est  aussi solide que le granit armoricain » .



dimanche 25 mars 2018

SQUARE MARIE-THÉRÈSE JOLIVET


dimanche 25 mars 2018


SQUARE MARIE-THÉRÈSE JOLIVET LA CLARTÉ-PLOUMANAC'H

Perros-Guirec. Marie-Thérèse Jolivet, une Perrosienne engagée


Marie-Thérèse, Mythé de son nom de code, avait aussi une bicyclette bleue pour passer des messages, dans les poignées, dans la pompe à vélo ou dans ses bottes.
Marie-Thérèse, Mythé de son nom de code, avait aussi une bicyclette bleue pour passer des messages, dans les poignées, dans la pompe à vélo ou dans ses bottes. | Ouest-France





















vendredi 23 mars 2018

SQUARE LA CLARTÉ

Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du souvenir français.


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Mythé Jolivet était titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la croix du combattant 39-45, de la croix du combattant avec insigne libération, la croix d'argent du Djebel, mais également de la médaille d'honneur vermeil du souvenir français.

Ce samedi, une plaque commémorative au nom de Marie-Thérèse Jolivet, dite Mythé, sera inaugurée au square des Résistants, devant le cimetière de la Clarté. 




" Retour avec sa fille, Barbara Svilarich, sur le destin exceptionnel de cette figure de la Résistance. « J'ai toujours admiré ma mère. Nom de code, appartenance à un réseau clandestin, une bicyclette bleue, autant d'images d'Épinal qui ont bercé mon enfance et qui font aujourd'hui ma fierté, à l'heure où son nom va être honoré, en souvenir de sa participation à une belle page d'histoire », annonce d'emblée Barbara. 
« Maman vivait à Bégard avec sa mère Maria, et ses deux frères, alors âgés de 5 et 10 ans quand ils reçoivent un avis », par ordre de Vichy : « Nous vous supprimons toute délégation de solde, au motif que le Phryné, le navire que commande votre mari Fernand Mudès, bat pavillon à croix de Lorraine ». Dans les petits bourgs, rien n'échappe à la vigilance de la population, et la Résistance contacte Marie-Thérèse en juin 1942, tout juste âgée de 17 ans.


Une forte personnalité


Déjà douée d'une forte personnalité, volontaire et sûre d'elle, son engagement s'impose d'emblée et fut pour elle une évidence.
 Devenue Mythé dans la clandestinité, elle se lance dans des missions de liaison entre différents maquis au sein du réseau du Blavet, puis du maquis de Kerguiniou avec François Tassel, alias le commandant Gilbert. Sur sa bicyclette, elle parcourt des kilomètres, transportant des documents compromettants dans les poignées ou la pompe de son vélo, mais aussi dans ses bottes. Son ingéniosité lui permet de déjouer les pièges tendus, de Bégard à Paimpol, en passant par Langoat, muni de son « ausweis », obtenu auprès de La Croix-Rouge », raconte Barbara. « Une fois, maman est arrêtée car elle porte ce jour-là des bottes, alors qu'il fait beau. Souvent, elle y cachait des messages mais cette fois-là, elle revenait de mission et ses bottes avaient déjà livré leurs secrets. Son patriotisme était plus fort que sa peur ! Elle avait l'habitude de dire « Je n'avais pas peur car quand on a peur, on ne fait rien », même si parfois elle n'était pas toujours rassurée, son jeune âge et son aplomb avaient raison de la méfiance des Allemands. « Pour la petite histoire, la maison familiale était occupée par un officier allemand et son ordonnance, alors que la famille écoutait en cachette les messages de la BBC », ajoute Barbara. 

Pratique 
Samedi, à 11 h, inauguration du square en présence de sa fille, des associations patriotiques et des élus.





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