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Affichage des articles du juin, 2015
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  Le discours radiodiffusé du 22 juin 1940 à la BBC mon grand-père, le commandant Fernand Mudès, des FFL L'appel « À tous les Français » d'août 1940       Au cours du week-end du 3-4 août 1940, un autre appel a été placardé par voie d' affiche sur les murs de Londres .     Signé par le général DE GAULLE depuis son quartier général situé 4, Carlton Garden à Londres, il s'adressait « À tous les Français » , militaires et civils, quelles que soient leur profession, leur origine sociale, et où qu'ils se trouvent.     Le contexte n'était plus tout à fait le même que celui de juin 1940 .    Le gouvernement du maréchal PÉTAIN qui avait sollicité et signé l'armistice consacrant la défaite de la France s'était insta

Anniversaire de l'appel du 18 juin

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Anniversaire de l'appel du 18 juin     Que reste-t-il du gaullisme ? Les Français commémorent le 75 e anniversaire de l'appel du 18 juin du général de Gaulle. Pour Jonathan Fenby , de Gaulle restera l'homme du "non", mais pas seulement à Petain et aux Allemands. Le Général a su dire "non" aux Anglais et aux Américains, aux partis français de la IV e République. Pas un "non" de principe ou obtu, mais un "non" visionnaire. C'est surtout un symbole d'espérance dans la volonté de ne jamais renoncer quelles que soient les difficultés présentes, écrit Pierre Mazeaud . Mais que reste-t-il du gaullisme en 2015 ? "Chaque Français fut, est et sera "gaulliste", disait Charles de Gaulle en 1952, rapporte Bertrand Legendre , éditorialiste au "Monde". Mais c'est quoi être gaulliste aujourd'hui ? "L'action, ce sont les homme

TEMOIGNAGE

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  Appel du 18 juin: que reste-t-il de la Résistance aujourd'hui?           Jean-Louis Crémieux-Brilhac est né en 1917, pendant la Première Guerre mondiale. Une vingtaine d’années plus tard, alors que la France vient de capituler, il décide de s’engager dans la Résistance. Fait prisonnier, il est envoyé en Allemagne, d’où il décide de s’évader. Mais vite rattrapé par les soldats rouges, il est emprisonné en Union soviétique. Libéré pendant l’été 1941, il part alors pour Londres rejoindre le général de Gaulle. Cet ancien résistant et historien témoigne aujourd’hui de cette expérience qui fut pour lui à la fois « un drame et un privilège ». Jean-Louis Crémieux-Brilhac   Où étiez-vous le 18 juin 1940 ?     Je devais me trouver dans un camp de prisonnier en Belgique. J’avais été fait prisonnier le 11 juin, et j’étais en partance vers la Poméranie