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Affichage des articles du avril, 2014

QU'EST-CE QU'UN OFLAG ?

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Oflag ou Offizier-Lager : en Allemagne , nom donné aux camps de prisonniers destinés aux officiers durant la Seconde Guerre mondiale . Ils sont désignés par une lettre qui représente leur région de rattachement et par un chiffre pour les différencier lorsqu'il y en a plusieurs. Les régions de rattachement. Liste des camps de prisonniers de guerre du III e Reich Portail du nazisme Portail de la Seconde Guerre mondiale Portail de l’Allemagne Liste des camps de prisonniers de guerre du III e Reich par Districts militaires (en allemand : Wehrkreis, pluriel Wehrkreise). 1 Types de camps 2 Liste des camps par district militaire [1] 2.1 District militaire I 2.2 District militaire II 2.3 District militaire III 2.4 District militaire IV 2.5 District militaire V 2.6 District militaire VI 2.7 District militaire VII 2.8 District militaire VIII 2.9 District militaire IX 2.10 Di

MAMAN : MA MERE, MON IDOLE

En mai-juin 1940, c’est l’offensive allemande, le « Blitzkrieg », et la débâcle de l’armée française en quelques semaines. Les troupes alliées se rendent ou refluent vers Dunkerque tandis que la percée des Allemands à Sedan ouvre la voie à un encerclement en tenaille de la ligne Maginot. Le 14 juin, l’ensemble des unités d’intervalle du SFF se replie sur ordre vers le sud-est en livrant des combats de retardement; seuls restent les équipages des ouvrages fortifiés, bientôt encerclés, avec mission de couvrir cette retraite "stratégique" et de tenir le terrain. Les principaux ouvrages ne se rendront - sur ordre - que le 2 juillet, soit dix jours après l'Armistice. Une partie des unités en retraite est capturée autour de Lunéville et Saint-Dié lors de la capitulation, le 22 juin, du général Condé qui a rassemblé sous son commandement les restes de trois armées; les autres abandonnent le combat dans les Vosges. Le château d'Helfédange, bien situé stratégiquement, sera a

MAMAN : PHOTOS & ARTICLES

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SOUS LE MANTEAU

SOUS LE MANTEAU Des prisonniers français de la seconde guerre mondiale avaient filmé leur camp et leur évasion   Sous le manteau est un film documentaire français tourné clandestinement pendant la Seconde Guerre mondiale par des officiers français détenus par les Allemands dans l' Oflag XVII-A .   En 1940, cinq mille officiers français sont prisonniers dans un camp autrichien, l'Oflag 17a ( Offizier-Lager  : camp pour officiers), à la frontière avec l'actuelle République tchèque. Pour faire acte de résistance et tromper l'ennui, naît dans quelques têtes une idée aussi saugrenue qu'inédite : filmer le quotidien. Grâce à une aide extérieure et à une bonne dose d’ingéniosité, ils réussissent à immortaliser en images leurs conditions de détention. Résultat, un documentaire de vingt-six minutes, intitulé Sous le manteau , et tourné grâce à une caméra fabriquée en toute clandestinité. Cachées dans des saucisses, les pièces de l'appareil arrivent au

COLDITZ

COLDITZ. Oflag IV C -  fin février au début avril 1945 Situé en Saxe occidentale, à environ 10/15 km à l’ouest de l’Elbe. Grand château fort du Moyen-Age (genre Haut Koenigsbourg en Alsace) , mais sur une colline moins élevée qu’en Alsace, puissamment fortifié. Ce camp servait de lieu de détention à des prisonniers-otages parmi les plus précieux que les Allemands avaient réussi à capturer (le Comte Lascelles, neveu de la Reine d’Angleterre, Randolph, le fils de Churchill, des aristocrates anglais, des aviateurs anglais, américains, canadiens, le Général Bor, héros de la résistance polonaise, etc. ) Tout ce beau monde, au total environ 200 personnes, était royalement installé dans les immenses pièces du château. Au moment où notre colonne affamée, loqueteuse, épuisée, arrivait à Colditz, chacun des occupants antérieurs possédait une armoire pleine de conserves, de chocolat, de café, de cigarettes, etc., car

TEMOIGNAGE

ZEITHAIN - du 10 au 24 avril 1945 -  Grand camp composé de baraques pourries, sales, dans lesquelles il pleuvait. Outre celles qui nous étaient réservées et qui étaient séparées des autres par des barbelés, il y en avait, à une distance de 20 à 30 mètres, de nombreuses autres où étaient hébergés les survivants du ghetto de Varsovie, au nombre d’un millier environ, vieillards, femmes et même quelques enfants. Nourriture très insuffisante et détestable. La situation devenait si critique et dangereuse qu’à partir du 20 avril et jusqu’au 29 mai 1945, j’ai pris des notes au jour le jour que j’ai mises au net pendant mon séjour à Bunzlau, je n’avais jamais pris de notes auparavant. Je les résume de la manière suivante : 20 avril : anniversaire de Hitler. Très gros bombardement américain d’un dépôt de munitions situé à 3km du camp et sur la gare de Zeithain, explosions formidables qui se succèdent jusqu’à 3 heures d