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samedi 11 novembre 2023

LE 11 NOVEMBRE

 

 mémoire  



L’inscription de la journée nationale du 11 novembre dans le calendrier commémoratif national a été imposée par les associations d’anciens combattants face à un gouvernement rétif qui ne souhaitait pas créer une nouvelle journée fériée.  

 

Le 24 octobre 1922, le 11 novembre devenait une journée fériée, la fête des poilus. Depuis lors, les journées commémoratives ont connu une exceptionnelle inflation :

 - De 1880 à 1923 elles n’étaient que quatre (14 juillet ; Fête de Jeanne d’Arc ; 2 novembre hommage aux « Morts pour la France » ; 11 novembre)

 - De 1954 à 1981 deux journées furent créées (la journée de la Déportation et le 8 mai)

 - Depuis 1983, la machine s’est emballée : 11 journées ont été créées (Journée d’hommage aux victimes du terrorisme ; Journée du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ; Journée de commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda ; Journée nationale en mémoire du génocide arménien ; Journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition ; Journée nationale de la Résistance ; Journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » en Indochine ; Journée nationale commémorative de l’appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 ; Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux Justes de France ; Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives ; Journée nationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie).

 

La France est désormais le premier pays du monde en nombre de journées commémoratives nationales !

 

Dans ce calendrier, le 14 juillet, le 8 mai et le 11 novembre s’imposent comme les trois journées qui fédèrent l’ensemble des Français.

 

Le 11 novembre présente une histoire mémorielle essentielle dont on rappellera cinq moments forts :

 

11 novembre 1920 : le transfert du Soldat Inconnu sous l’Arc de Triomphe

11 novembre 1923 : l’allumage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe

11 novembre 1940 : la manifestation des lycéens et des étudiants parisiens

11 novembre 1943 : le défilé des maquisards de l’Ain à Oyonnax

11 novembre 1944 : la cérémonie présidée par le général de Gaulle.

 

Alors que les guerres se réveillent tant en Europe que dans le Monde, le 11 novembre s’impose aujourd'hui plus qu'hier - rappelons ici la loi du 28 février 2012 qui prévoit que la journée du 11 novembre soit aussi un jour d'hommage à l'ensemble de ceux qui sont "Morts pour la France" qu'ils soient civils ou militaires, qu'ils aient péri dans des conflits actuels ou des conflits anciens - comme la journée de rassemblement de tous les Français.

dimanche 18 juin 2023

 


Appel du 18-Juin : le général de Gaulle de vive voix

L’appel du 18-Juin… Rarement un événement aura suscité autant de livres ou de travaux d’historiens et dégagé aussi peu de certitudes.

En partenariat avec l’Institut national de recherche et de coordination acoustique-musique (Ircam) et Ircam Amplify, et encadré par des chercheurs en éthique et des historiens, Le Monde a recréé une version audio de ce discours dont il n’existe aucun enregistrement.

Un projet qui aide à mieux cerner le fonctionnement et les promesses des technologies de synthèse reposant sur l’intelligence artificielle, et leurs risques.

mercredi 8 juin 2022

Français, libre

 

Français, libre. Pierre de Chevigné de Guillaume Piketty: soldat et patriote inflexible

Une biographie pour découvrir un compagnon de la première heure du général de Gaulle. Il le suit dès juin 1940 dans son combat contre le nazisme.

Pierre de Chevigné est une figure trop méconnue de l’histoire contemporaine. Sans doute parce que, comme un certain nombre des premiers compagnons du général de Gaulle à Londres, il a eu du mal à se repositionner après la Libération. Et aussi parce que ses relations avec le Général n’ont pas été simples - conflictuelles, même après 1958. Ce livre comble donc une lacune regrettable. Professeur d’histoire contemporaine à Sciences Po Paris, après avoir été invité à Yale et à Oxford, Guillaume Piketty est l’un des bons spécialistes de la Résistance, comme l’attestent ses travaux sur Pierre Brossolette notamment. Son ouvrage sur Pierre de Chevigné fera date. Il témoigne d’un travail de recherche impressionnant dans les archives françaises et étrangères. L’historien a aussi bénéficié du témoignage d’Henri de Castries, petit-fils de son héros.

jeudi 8 avril 2021





 Le 7 avril 1921, l'abbé Pierre-Marie Baheux, curé de Notre-Dame de Calais, unit devant Dieu une jeune héritière de la bourgeoisie industrielle locale, Yvonne Vendroux, et un capitaine d'infanterie d'origine lilloise, Charles de Gaulle. Le mariage civil a été célébré la veille au soir par le maire de Calais en personne, Joseph Duquenoy-Martel. Après la messe, un aria de Bach et la marche nuptiale de Mendelssohn, puis le repas, pendant lequel le mari, qui déteste ça, ne danse qu'à peine avec sa femme, les jeunes mariés partent pour Paris, où ils passent leur nuit de noces, puis l'Italie, en lune de miel. 

Il a presque 10 ans et 40 cm de plus qu'elle, mais Yvonne a été charmée par l'officier - elle qui s'était jurée de ne pas épouser un militaire, pourtant. Elle lui a été présentée par Paule Denquin-Ferrand, une amie commune, et à l'initiative des familles, qui se connaissent un peu : elles passent leurs vacances à Wimereux. Des rencontres sont organisées à Paris, à l'occasion du salon d'automne 1920 puis lors du bal de Saint-Cyr... Au 3e jour, Yvonne déclare : "Ce sera lui ou personne." Les fiancailles sont officialisées le 11 novembre 1920 - Charles, qui fait la guerre aux bolcheviks aux côtés des Polonais, a obtenu une permission. 

Elle l'accompagnera jusqu'à la fin, sera la mère de ses 3 enfants, Philippe, Élisabeth et Anne, la petite trisomique qui mourra à 20 ans, en 1948. Pour le rejoindre à Londres, elle traversera un pays livré à l'anarchie et au chaos, de Colombey-les-Deux-Églises à la Bretagne, et franchira la Manche. À l'Élysée, un "meublé" qu'elle n'aime pas, elle présidera aux cérémonies mondaines, jouera un rôle effacé en apparence, mais sans jamais hésiter à donner son avis. Elle risquera sa vie à ses côtés, au Petit-Clamart, s'attirant ce compliment : "Vous êtes brave, Yvonne". Catholique fervente, elle acceptera pourtant la légalisation de la pilule.

Elle mourra le 8 novembre 1979, 9 ans moins 1 jour après lui.

lundi 24 août 2020

25 AOÛT SAINT LOUIS

J'ai le souvenir de bien des 25 août fêtés  pour la saint LOUIS des hommes  de la famille

mon frère Louis Joël 

mon père Louis Joseph

Mon grand-père Louis Alexis

L'arrière grand-père Louis Moïse 


Bonne fête mes bien-aimés du Ciel 🥰😍😘

25 août 1270 : mort de Saint Louis (Tunis). 

Le roi de France, Louis IX, meurt de la dysenterie lors de la 8e croisade qui est la deuxième croisade à laquelle il participe. 

Canonisé le 11 août 1297, sa fête est le 25 août, jour anniversaire de sa mort. 

Il est l’un des saints patrons de la France et du diocèse aux armées.




Cest aussi un 25 août historique que je vous résume ci-dessous  :

25 août 1944  La Libération de Paris 



    Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d'occupation de la capitale.  Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d'armée. Il est aussi représenté par le colonel Henri Rol-Tanguy, chef régional des FTP-FFI (Francs-tireurs et partisans des Forces Françaises de l'Intérieur).  



De Gaulle, Leclerc et Chaban-Delmas (de dos) à la gare Montparnasse, le 25 août 1944


Une heure plus tard, le général Charles de Gaulle lui-même arrive à la gare et se voit remettre par Leclerc l'acte de capitulation.  Il se rend ensuite à l'Hôtel de Ville où il est reçu par Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance. Comme celui-ci lui demande de proclamer le rétablissement de la République, de Gaulle rétorque qu'elle n'a jamais cessé d'exister.  Sur le perron, devant une foule enthousiaste et joyeuse, sous un beau soleil estival, il célèbre en des termes flamboyants la Libération de Paris : «Paris martyrisé ! mais Paris libéré !...». Son discours improvisé est aussitôt retransmis à la radio.  Le soir, de Gaulle s'installe au ministère de la Guerre en qualité de chef du gouvernement provisoire de la République française et le lendemain, le chef de la France libre descend en triomphe les Champs-Élysées, suivi de Leclerc et de ses fidèles de la première heure auxquels il a recommandé de se tenir derrière lui.  Dans une joyeuse pagaille, acclamé par deux millions de Parisiens, il arrive à la Concorde. Là éclatent des coups de feu sporadiques. Puis le général gagne Notre-Dame pour un Te Deum passionné.   S'insurger ou attendre ?  La Libération de Paris a débuté le 10 août 1944 avec la grève des cheminots, tandis que les troupes allemandes commençaient de plier bagage.  Le général Pierre Koenig, chef d'état-major des Forces Françaises de l'Intérieur, souhaite qu'un soulèvement populaire précède l'arrivée des troupes alliées dans la capitale mais il est conscient des risques qu'il représente.  En effet, quelques jours plus tôt, le 1er août, les résistants de Varsovie ayant fait le même choix ont subi une répression d'une extrême violence. D'autre part, le risque existe d'un affrontement entre les gaullistes pilotés par Jacques Chaban-Delmas et les communistes sous les ordres du colonel Rol-Tanguy.  Le 19 août, des combats sporadiques éclatent un peu partout. 3.000 policiers de Paris rejoignent la Préfecture de police de l'île de la Cité, au coeur de la capitale, en tenue civile et avec leur arme de service et le drapeau tricolore est hissé au sommet de l'édifice. Mais les Alliés n'étant pas attendus dans la capitale avant le 1er septembre, les gaullistes jugent l'insurrection prématurée. Ils le font savoir à Rol-Tanguy par le biais d'une note transmise par l'intermédiaire de Jacques Chaban-Delmas (29 ans), délégué militaire national.  Au terme d'une violente discussion, les représentants du Comité national de la Résistance conviennent de négocier une trêve avec l'occupant. Dans les faits, elle ne sera appliquée que de façon sporadique puis plus du tout.   Lourd bilan  Entre le 10 août et l'entrée des troupes du général Leclerc le 25 août suivant, la Libération de la capitale aura causé la mort de 76 soldats de la 2e division blindée ainsi que de 901 résistants des FFI et de 3.200 Allemands (12.800 soldats allemands sont aussi faits prisonniers).  Parmi les drames les plus désolants, gardons en mémoire le souvenir de 35 garçons et filles qui avaient maladroitement confié à un agent double leur désir de combattre. Dans la nuit du 16 au 17 août, ils sont livrés par celui-ci à la Gestapo (police allemande) qui les fusille sans délai près de la cascade du bois de Boulogne.





Ce même 25 août 1944 : massacre de Maillé (Indre-et-Loire).





Dans la matinée, un groupe de SS pénètre dans le bourg de Maillé. À la grande surprise des habitants du village habitués à côtoyer les troupes d'occupation, les soldats commencent à entrer dans les maisons et à tirer sur toutes les personnes qu'ils croisent. Les maisons du bourg sont systématiquement incendiées.

124 personnes sont massacrées dont 48 enfants et 42 femmes.

Vers 12h30, les Allemands se retirent, laissant une pièce d'artillerie positionnée sur une colline voisine, détruire le reste de Maillé.

Oublié pendant plus de 60 ans, ce drame sort peu à peu de l'ombre depuis l'ouverture d'une Maison du Souvenir dans la commune.



Un autre 25 août historique



25 août 1915 : les allemands prennent Brest-Litovsk.



Après avoir reçu des renforts considérables des 8e, 10e et 12e armées, les troupes allemandes s'emparent de la ville. Toute la Pologne est dès lors occupée par les Empires centraux.

Les Russes sont rejetés sur la rive droite de la Vistule. Au total, certaines unités ont reculé de plus de 500 km depuis le début de la guerre.

Par la suite, le tsar Nicolas II limoge le général Nicolas Nikolaïevitch et prend le contrôle direct des armées afin d'éviter de nouvelles conséquences désastreuses pour l'Empire russe.










   

jeudi 16 juillet 2020

16 JUILLET 1942 : RAFLE DU VEL D'HIV








16 juillet 1942 : rafle du Vel d’Hiv (Vélodrome d'Hiver, sur le quai de Grenelle - Paris).

A la demande des Allemands, plus de 13.000 Juifs - dont 4.115 enfants - sont arrêtés à leur domicile par 9.000 fonctionnaires français, dont environ 5.000 policiers sous les ordres de René Bousquet, chef de la police de Vichy. 8.160 personnes sont conduites au stade du Vélodrome d'Hiver. La police du gouvernement de Vichy se doit d’exécuter les ordonnances de la puissance occupante, mais il faut cependant noter que le nombre des personnes arrêtées a été bien inférieur aux attentes des Allemands puisque des fuites volontaires ont permis à un certain nombre d'y échapper. La cible prioritaire était les juifs étrangers.

C’est la rafle qui est la plus emblématique en France.  Il n’y aura que quelques dizaines de rescapés.


Macron, dimanche 16 juillet 2017  : «C'est bien la France qui organisa la rafle»
Dans son discours, Emmanuel Macron a ensuite récusé l'idée selon laquelle le régime de Vichy (1940-1944) était distinct de la France. «Je refuse les facilités de ceux qui prétendent que Vichy n'était pas la France. Ce n'était pas tous les Français, mais c'était le gouvernement de la France. Cacher la vérité insulte notre mémoire collective. La France, en reconnaissant ses fautes a ouvert la voie à leur réparation. C'est le courage d'un peuple que de tendre la main aux victimes. Tendre la main, ce n'est pas s'humilier par je ne sais quelle repentance. C'est se grandir et être fort.»
«Nous songeons à tous ces justes avec fierté, cette fierté qui est devenue le ferment de notre unité nationale», affirme en parallèle le chef de l'Etat, en référence à ceux qui ont sauvé des juifs pendant la guerre. «Mais à côté des héros il y eut l'Etat français. Vichy put compter sur les ressources vives du pays pour mener sa politique de collaboration. Cette pensée que Vichy est une monstruosité née de rien est si commode. Mais c'est faux. On ne bâtit aucune fierté sur un mensonge», ajoute Emmanuel Macron.
LIRE AUSSI




COMMENTAIRES


Environ 2 % de la population française ont combattu les allemands, les 98% restant ont soit collaboré soit attendu la libération sans rien faire. Les chiffres parlent d’eux même.

Pour  les enfants de moins de 16 ans, c est laval qui insiste pour leur déportation  "par souci  d humanité "  il précise aussi que les enfants ne doivent pas être séparés  de leurs parents ,et pas un ne doit revenir sur le sol français .Il explique tout cela lors du conseil des ministres du mois de juillet.

Et n'oublions pas que la nuit qui a précédé la rafle des  policiers  ont sillonné  Paris pour prévenir les familles.  Des employés de la préfecture leur avaient donné les listes avec les noms et adresses...


C'est la France qui était  responsable et cela restera une tache indélébile dans son Histoire de la pire lacheté qui  soit de livrer une partie sa propre population à l'ennemi pour motif religieux ...

À revoir pour peut être mieux comprendre "le chagrin et la pitié" de Marcel ophuls. Cependant la rafle du vel d'hiv est une tâche indélébile, une honte absolue qui n'a pas d'excuses.

mercredi 1 juillet 2020

IL Y A 80 ANS


1er juillet 1940

france-libre.gif Création des Forces navales françaises libres (F.N.F.L.) et des forces aériennes françaises libres (F.A.F.L.)
Les FNFL ne compte pour le moment que peu de navires. Seul les sous-marins Narval et Rubis, le patrouilleur Président-Houduce et quelque navires marchands les composents.
L'amiral Muselier, seul amiral rallié au général de Gaulle, est à leur tête.


L'amiral Muselier, chef des forces navales françaises libres

Le capitaine Dewavrin, devenu le colonel Passy, est nommé par le général de Gaulle à la tête des services de renseignements.
Le programme en français de la B.B.C. passe de 15 à 45 minutes.

source : france-libre.net (photo)guerre-mondiale.org

uk.gifFront ouest
Bombardement allemand sur Hull et Wick dans le nord de l'Ecosse. Les britanniques comptent 12 morts et 22 blessés

Dans les îles anglo-normandes, l'île de Jersey se rend aux allemands.

source : Wikipediaonwar.com

ethiopie.gifFront d'Afrique Orientale
La regia aéronautica effectue des raids de bombardement de nuit sur la gare d'Etteb en Afrique orientale et sur les ports d'Aden et de Port-Soudan.

source : guerre-mondiale.org


mouvement-naval.jpgL’amiral Sommerville, commandant l’escadre de Gibraltar, reçoit l’ordre d’exécuter l'opération catapult (neutralisation de la flotte française) à Mers El Kebir.
Il présente ses objections mais reçoit l’ordre formel d’exécution.

source : farac.org

bataille-aeronavale.jpgLa RAF bombarde le port de Kiel, en Allemagne, avec 12 bombardiers Hampden. Les bombes encadrent le croiseur de bataille Scharnhorst et 2 petites bombes touchent le croiseur lourd Admiral Hipper.

source : onwar.com

coule-1.jpgAtlantique nord
Le U26 attaque le convoi OA-175 et endommage le cargo britannique Zarian au sud ouest de l'Irlande. Il se saborde ensuite après avoir subit de sévères dommages par les charges de profondeurs de la corvette britannique HMS Gladiolus et par les bombes d'un sunderland australien.

Les U102 et U30 attaquent le convoi SL-36 au sud ouest de l'Irlande. Le U30 coule le cargo britannique Beignon. Le U102 coule le cargo britannique Clearton mais est ensuite coulé par les charges de profondeurs du destroyer britannique HMS Vansittart
Le U29 coule au canon le cargo grec Adamastos au sud ouest de l'Irlande.

Atlantique sud
Le croiseur auxiliaire Thor capture le cargo hollandais Kertosono. La prise est envoyé à Lorient et y arrivera sans encombre.

source : UBoat.netscharnhorst-class.dk

hongrie.gifroumanie2.gifLe gouvernement Hongrois rapporte des violations de frontières par les troupes roumaines. Des civils sont tués.
Les troupes hongroises et roumaines se massent à la frontière.

source : onwar.com

roumanie2.gifuk.gifLe gouvernement roumain renonce aux garanties d'intégrité territoriales apportées par la Grande-Bretagne

source : onwar.com"Events leading up to World War II" sur iBiblio.org


italie.jpggrece.pngL'Italie menace de prendre des mesures contre la Grèce
L'Italie possède la preuve  que des navires britanniques ont utilisés les eaux territoriales grecs dans le but d'attaquer les forces navales italiennes. Ceci est intolérable...

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org

uk.giffrance.gifLe gouvernement britannique avertit la France qu'elle n'acceptera aucune occupation allemande de la syrie.

Les différentes missions françaises qui se trouvent encore en Angleterre reçoivent l’ordre de quitter l’Ile.

source : onwar.comfarac.org


allemagne.pngLe général von Rundstedt est promu maréchal à la suite de ses succès en Pologne et en France.

source : guerre-mondiale.org



allemagne.pngusa.gifL'Allemagne rejette la note des USA du 18 juin
Le Reich allemand n'a donné aucune indication qu'il entend acquérir de telles possessions.
La non intervention dans les affaires du continent américain par les nations européennes, demandé par la doctrine monrœ, ne peut dans le principe être valide légalement qu'à la condition que les nations américaines n'interviennent pas non plus dans les affaires du continent américain.

Le secrétaire d'Etat américain, M. Hull, explique la doctrine Monroe.
Elle n'a jamais ressemblé, et ne ressemble pas de nos jours, aux politiques qui apparaissent  dans d'autres zones géographiques du monde, qui sont sensés être similaires à la doctrine monrœ, mais qui, au lieu de rester sur la politique de la défense de soi et du respect des souverainetés existantes, comme le fait la doctrine monrœ, seraient en réalité seulement un prétexte pour conquérir par l'épée, ou l'occupation militaire, et par la domination économique et politique complète par certaines puissances d'autre peuples libres et indépendants.

L'Allemagne demande aux USA  de retirer leurs représentations diplomatiques de NorvègeBelgiqueHollande et du Luxembourg courant juillet. Les questions politiques concernant ces pas devant maintenant passer par Berlin.

source : "Events leading up to World War II" sur iBiblio.org

italie.jpgLe général Graziani devient gouverneur de Libye et commandant en chef des forces armées italiennes d'Afrique du Nord. Il succède au maréchal de l'air, Italo Balbo, tué suite à une méprise quelques jours auparavant.

source : guerre-mondiale.org

usa.gifNouvelle commande à la Marine pour la construction de 45 nouveaux navires. La commande compte 550 millions de dollars pour financer ces constructions et d’autres projets.

source : onwar.com


japon.gifRationnement des allumettes et du sucre

source : onwar.com

jeudi 18 juin 2020

L'Appel du 18 juin 1940


   L'Appel du 18 juin 1940 désigne le discours prononcé par le général de GAULLE à la radio de Londres ( BBC ).

  
    Officier de carrière formé à Saint-Cyr, Charles DE GAULLE avait participé à la 1ère guerre mondiale au cours de laquelle il avait été fait prisonnier.
   Dans les années 1930, il avait été un promoteur de l'arme blindée en France.
   En mai 1940, il avait lancé une contre-offensive à la tête de ses chars à Montcornet.
   Le 21 mai, à Savigny-sur-Ardres où il avait installé son poste de commandement, il avait enregistré une allocution considérée aujourd'hui par plusieurs historiens comme l'« appel avant l'Appel », c'est-à-dire comme une préfiguration de l'Appel du 18 juin 1940.
    Le 1er juin, il avait été nommé général de brigade à titre temporaire.
    Le 5 juin, il avait été appelé par le président du Conseil Paul REYNAUD, au poste de sous-secrétaire d'État à la Défense nationale et à la Guerre.

    Le 17 juin, au moment où PÉTAIN, devenu chef du gouvernement en remplacement de Paul REYNAUD démissionnaire, appelait les Français à cesser le combat et sollicitait un armistice auprès des Allemands, DE GAULLE refusait d'accepter la défaite et se rendait à Londres, capitale du Royaume-Uni qui, sous la direction du Premier ministre CHURCHILL, était déterminé à poursuivre le combat contre l'Allemagne nazie.

     Dans ce premier appel très peu entendu, lancé le 18 juin en pleine débâcle des armées françaises, le général DE GAULLE invitait les officiers et les soldats français ainsi que les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvaient sur le territoire du Royaume-Uni à se mettre en rapport avec lui pour continuer le combat aux côtés de nos alliés britanniques


   " Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
   Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
   Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
   Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
   Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?
   Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
   Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
   Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du                  monde est là.
   Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
   Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
   Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres ".

   Cet appel n'a pas été filmé, et aucun enregistrement n'en a été conservé.
   Par contre celui qui a été diffusé le 22 juin 1940 a été enregistré sur un disque conservé à la Phonothèque de l’Institut national de l’audiovisuel ainsi qu’aux Archives sonores de la BBC.



          
Quartier général 
4, Carlton Garden 
London   
   




   Le graphisme de cette affiche rappelle celui des affiches officielles de mobilisation générale arborant deux drapeaux français croisés et un liseré tricolore.

   L'effet recherché est double.
   Il s'agit tout d'abord de renouveler et d'amplifier les précédents appels à la résistance lancés par le général DE GAULLE depuis le 18 juin 1940 à la BBC, appels qui ont été peu entendus dans l'immédiat.
   Il s'agit aussi d'affirmer le caractère officiel de la France libre, conçue dès le départ comme le seul véritable gouvernement légitime qui aspire à se faire reconnaître par le gouvernement britannique, face au régime de Vichy constitué par « des gouvernants de rencontre » et considéré par le général DE GAULLE comme un gouvernement qui s'est déshonoré en capitulant et qui a livré la France « à la servitude ».
... énumérant les raisons d'espérer des Français

   Les raisons d'espérer des Français en 1940 résident dans la conviction prémonitoire affirmée avec force par le chef de la France libre :

       - que « la France a perdu une bataille », mais qu'elle« n'a pas perdu la guerre » ;
       - et que la guerre de 1939-1940 est une nouvelle « guerre mondiale » dans laquelle « des forces immenses n'ont pas encore donné » ;
   Le général DE GAULLE fait ici allusion aux ressources et aux troupes de l'Empire britannique qui n'ont pas encore été totalement mobilisées, mais aussi à celles de l'Empire colonial français dont il espère le ralliement.
   Ancien combattant de la 1ère guerre mondiale, il pense aussi à l'engagement prévisible tôt ou tard aux côtés des Alliés de l'Union soviétique et des États-Unis.

Des appels répétés, peu entendus dans l'immédiat
mais d'une grande portée historique



   Certes dans l'immédiat, l'Appel du 18 juin 1940 et ceux qui l'ont suivi n'ont guère été entendus.

   Un seul officier général s'est rallié à DE GAULLE, l'amiral MUSELIER, et parmi les 15 000 marins qui se trouvaient en territoire britannique après l'armistice du 22 juin 1940,quelques centaines seulement se sont engagés dans les Forces françaises libres.
   Néanmoins cet appel comme ceux qui l'ont précédé constituent bien le principal acte fondateur de la Résistance française extérieure et intérieure, dont les forces se sont progressivement affermies et que le général DE GAULLE est parvenu à unifier sous son autorité avec l'aide de Jean MOULIN.
   Même si l'engagement dans la Résistance suscité par ces appels est resté le fait d'une minorité de Français, il a permis à terme d'associer la France à la victoire alliée de 1945.  

   En juin 2004, l'Institut national de l'Audiovisuel ( INA ) et la British Broadcasting Corporation ( BBC ) ont adressé conjointement à l'UNESCO un dossier de proposition d'inscription au Programme « Mémoire du Monde » de l'UNESCO de quatre documents d'archives relatifs à l'Appel du 18 juin : « le manuscrit du texte de l’Appel radiodiffusé du 18 juin, l’enregistrement radiophonique de l’Appel du 22 juin, le manuscrit de l’affiche du 3 août et l’affiche elle-même ».

Le manuscrit de l'Appel du 18 juin 1940 sur le site de la Fondation Charles de Gaulle
   En juin 2005, le Comité consultatif international du Programme « Mémoire du monde », réuni à Lijiang en République populaire de Chine, a retenu cette proposition qui a été approuvée par le Directeur général de l'UNESCO.
   Aujourd'hui, les historiens continuent de s'interroger sur l'inexistence d'un enregistrement de l'allocution de Savigny et plus surprenant de l'Appel du 18 juin à la BBC, comme sur les variantes et les différentes versions des appels successifs lancés par le général DE GAULLE depuis Londres au cours de l'été 1940.
   En juin 2008, dans un éditorial mis en ligne sur son blog, l'historien François DELPLA, auteur de L'Appel du 18 juin 1940 publié en  2000 chez Grasset, explique pourquoi « le discours du 18 juin est un objet historique des plus complexes » qu'il faut replacer dans son contexte. Face à la demande d'un officier français peu connu qui appelle les militaires français à désobéir, alors que le maréchal PÉTAIN, le prestigieux vainqueur de Verdun, chef du gouvernement d'un pays allié, appelle unilatéralement à cesser le combat et sollicite un armistice, le gouvernement britannique était très embarrassé et même divisé quant à l'attitude à adopter à l'égard du général DE GAULLE et même sur la poursuite de la guerre :

   [...] Il en résulte un grand retard dans le lancement de l’appel, qui pourrait avoir lieu dès le 17 en milieu d’après-midi et ne se produit que dans la soirée du lendemain, à 22 heures. Le ministre des Affaires étrangères Edward Halifax est fermement opposé à cette démarche, et paraît longtemps en mesure de l’emporter sur le premier ministre Churchill, qui n’en fait précisément pas une affaire d’État. Le cabinet britannique, réuni le 18 à 12 heures 30, met carrément son veto, en l’absence il est vrai de Churchill. Du coup la discussion, en ordre dispersé, rebondit dans l’après-midi. Au terme de ces tractations, si de Gaulle parle, c’est après avoir dû amender son texte à plusieurs reprises. Mais la discussion reprend dans la nuit. Car le discours publié par les journaux anglais du 19, qui deviendra la version officielle ( à un passage près cependant... ajouté fin juillet ou début août ! ), diffère de celui prononcé au micro, sur des points fondamentaux [...]


Ce film est une révélation



2 juillet 1940, la première apparition filmée du général de Gaulle depuis son arrivée à Londres
sur le site de l'ECPA

   Dans un supplément à La Lettre d’information n° 68 de son site, datée du 22 juin 2010, l'historien François DELPLA revient sur le film présenté sur le site de l'ECPAD comme étant la première apparition filmée du général DE GAULLE depuis son arrivée à Londres, dans lequel il voit une ébauche de l'affiche « À tous les Français » :

   Un film d’une minute et demie, présent sur la Toile depuis quelques mois, défraye la chronique, notamment au colloque sur le 18 juin qui se tient en ce moment à Paris.
   Il montre de Gaulle prononçant, debout derrière un bureau, un discours jusque là inconnu. Il ressemble cependant à l’ébauche de l’appel du 18 juin publiée par Philippe de Gaulle en 1988 dans le volume 12 des Lettres, notes et carnets. Par rapport à ce texte, il porte néanmoins la trace d’un polissage de forme ( huit modifications en une quinzaine de ligne s).
   Il ressemble également à un passage du discours gaullien diffusé par la BBC le 2 juillet 1940.
   La tendance générale des commentaires est de dater ce texte du 2 juillet ou d’une période immédiatement antérieure, et de rejeter résolument, pour l’ébauche, la date du 17 juin.
   À cela j’objecte que dans ses discours des premières semaines, de Gaulle commence par indiquer où en sont les rapports entre le gouvernement Pétain et l’Allemagne, et qu’il le fait dans celui du 2 juillet. Le passage ressemblant au texte du film vient ensuite, suivi lui-même d’un développement sur les exemples historiques qui devraient détourner les dirigeants de Vichy de leur attitude et, dans le cas contraire, inciter les Français à leur désobéir.
   Il serait curieux que de Gaulle prenne la peine d’enregistrer sur pellicule une esquisse très incomplète.
   En revanche on peut (sous toutes réserves vu les lacunes de la documentation dévoilée à ce jour, en France comme en Angleterre) proposer une autre hypothèse : une ébauche de l’appel initial a pu être retravaillée quelques jours ou quelques semaines plus tard, et enregistrée dans un souci de propagande.
   Ce texte va en effet droit au but, opposant la voie du Général et de ses « compagnons », qui serait celle de « l’honneur », à celle choisie par Pétain et son gouvernement, caractérisée par les mots d’abandon, de désespoir et de capitulation.
   L’enjeu est d’importance : l’appel du 18 juin, dans sa version classique (connue, à une variante près ajoutée en août, par les journaux anglais du 19), ne comporte aucune critique directe de Pétain ; mieux, l’appel réellement prononcé, connu par une écoute suisse, prétend répétitivement que le maréchal cherche un armistice « dans l’honneur ». Or tout montre que de Gaulle voulait le frapper d’infamie dès le départ, et en a été empêché par une censure anglaise (dont l’épicentre était au Foreign Office de lord Halifax). C’est bien pour   cela que le texte de l’appel, même amélioré par les journaux et poli jusqu’en août, va tendre pendant toute la guerre et, encore aujourd’hui sur les monuments de nos places, à être éclipsé par la fameuse affiche « à tous les Français », qui met en cause le gouvernement Pétain d’une façon radicale. Elle-même est apparue le 3 août 1940. Dans la même veine, on trouve un « appel du 19 jui n », incendiaire envers Pétain, et apparu, lui,... en 1941.
   Ce film semble procéder d’un souci analogue : de Gaulle a pu envisager de faire diffuser cette séquence en la faisant passer pour son appel ou pour un résumé de celui-ci, datant de la même période. Puis y renoncer, soit de lui-même, soit dans une négociation avec les Britanniques. Car il y en a eu nécessairement une, pour convenir du texte de l’affiche et de sa diffusion en Angleterre.
   Ainsi, cet enregistrement filmé, s’il a peu de chances d’être un galop d’essai pour le discours du 2 juillet, pourrait bien être une ébauche... de l’affiche « A tous les Français ».
   Puisse le surgissement de cette bobine faire progresser l’exigence d’un dévoilement total, des deux côtés de la Manche, des documents permettant de reconstituer la genèse de l’épopée française libre !

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