Au lieu de donner des leçons d'aménagement urbain au frère du maire de Kiev médusé par son degré de déconnexion (elle lui explique combien il serait opportun qu'il y ait, comme à Paris, moins de voitures et plus de vélos dans les rues quand les missiles russes auront cessé de tomber sur la capitale ukrainienne...), Anne Hidalgo ferait mieux de regarder outre-Manche. À Londres, après moins de dix ans de chantier, une zone de 16 hectares située sur les bords de la Tamise a été réaménagée, restaurée, réhabilitée pour donner naissance à un quartier tout beau, tout neuf. En son centre, la vieille usine à charbon flanquée de quatre cheminées qui, transformée dans les années 30, fournissait jadis en énergie électrique un tiers de la ville. De l'art de transformer une verrue en grain de beauté... Accompagné du photographe Michel Figuet, Philippe Viguié-Desplaces a arpenté l'endroit au moment de son ouverture, juste avant que 250.000 Londoniens déferlent dans les halls, les ascenseurs, les escaliers, les commerces et les restaurants de Battersea. Qui a le bon goût de se situer tout près de St Pancras (pratique quand vous sortez de l'Eurostar...). À voir absolument, avant de découvrir toutes les nouvelles adresses (hôtels , restaurants, bars, magasins...) recensées avec la méticulosité d'un Hercule Poirot sans moustache par Marine Sanclemente.
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Un nouveau spot éclaire la capitale britannique : le quartier de Battersea, au bord de la Tamise. Michel Figuet / Le Figaro Magazine |
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