, passé sous la houlette de Disney, est-il devenu une saga familialiste et survivaliste ? La mise en abyme permet-elle d’éviter le misérabilisme quand on filme la misère sociale ? Et un film politique qui se tient à la lisière du politique est-il un film politique raté d’avance ? Voici quelques-unes des questions que l’on se posera dans ce numéro de « L’esprit critique » consacré au cinéma.
On évoque la suite longtemps attendue d’Avatar. La Voie de l’eau, qui arrive 13 ans après le premier opus et est toujours dirigé par James Cameron ; Les Pires, film sur un film tourné dans le nord de la France par Lise Akoka et Romane Guéret qui a obtenu le prix Un certain regard au dernier Festival de Cannes, et Fièvre méditerranéenne de la réalisatrice palestino-israélienne Maha Haj.
« Avatar. La Voie de l’eau »
James Cameron, sans doute l’un des cinéastes les plus visionnés au monde, avec les succès de Terminator, Titanic puis Avatar en 2009, livre la suite longtemps attendue de ce dernier film, prévu au départ comme le premier opus d’une trilogie, et désormais annoncé comme le premier d’une saga, puisque le troisième film est déjà tourné et le quatrième déjà écrit. Avatar. La Voie de l’eau dure plus de 3 heures et peut être vu en 3D ou sur écran plat.
Avatar 2 se déroule dix ans après l’intrigue du premier opus, qui se situait lui-même en l’an 2154 de notre ère, après qu’une mission militaro-scientifique a débarqué sur la planète et y a découvert un gisement permettant de résoudre les graves problèmes énergétiques de la terre, mais aussi une espèce humanoïde, les Na’ai, qui entretiennent un rapport structurant, autant spirituel que tactile, avec la nature. On découvre ici le versant aquatique de la planète Pandora, toujours menacée par des conquérants terriens venus du ciel pour accaparer minerais et ressources animales. Le film est en salles depuis le 14 décembre.
Écouter la première partie de l’émission consacrée à Avatar. La Voie de l’eau :