Passer à autre chose...
Parfois, il faut juste te détacher de tout ce qui t'a nuit plus qu'il ne t'a aidé, de tout ce qui t'a fait douter de toi plus qu'il ne t'a inspiré, de tout ce qui t'a apporté plus de tension que de paix, de tout ce qui a entravé ton épanouissement plutôt que de le favoriser.
Parfois, il faut juste reconnaître que tu as beaucoup expliqué, beaucoup prouvé, beaucoup fait, beaucoup donné... sans rien recevoir, sans que rien n'ait changé.
Parfois, il faut simplement avancer et ne pas te retourner.
Une chose est sûre, je suis libérée aujourd’hui. Aujourd’hui, je peux m’imaginer seule. Je le suis actuellement et je le vis bien. C’est un passage. Je n’ai plus envie de souffrir. Et, si les choses ne se présentent pas, c’est peut-être qu’elles ne doivent pas se présenter.
Ce dont j'ai peur ? Le mensonge. Que l’on a pu me faire à moi-même, aux autres. Ça ne s’efface jamais.
Pour autant, je ne me dis pas fermée à l’amour. Je crois que c’est difficile de vivre à deux, mais en tout cas, oui à une épaule, oui à un cœur qui bat, je suis prête à aimer de nouveau. Mais, je ne pourrais pas envisager une vie sentimentale qui ne serait pas dictée d’emblée par une passion. C’est une condition sine qua non. Je n’ai pas besoin de ce que l’on appelle du compagnonnage .
Dans une relation amoureuse, au début, on a une soif d’absolu, une exigence, une quête de vérité que la réalité vient rattraper. Parce que le temps, l’habitude, la vie quotidienne, la routine font que les choses s’émoussent