La mort de mon mari ne m'a pas rendu plus forte ni plus faible"
"C'est un monde sans Jean. Pas si différent de celui d'avant. On ne fait pas le deuil , jamais. Je vis avec ça, il m'accompagne. Il n'est pas loin. C'est un monde un peu différent et en même temps je suis moi-même avec cette expérience de la disparition. La vie reprend ses droits, avec lui, qui n'est plus là.
Si on sait qu'on a le droit au bonheur, il est enfermé, jugulé".
Je m'adapte à la douleur.
Après l'accident, je n'avais pas envie de me sentir plus forte...
Ce drame ne m'a pas rendu plus forte ni plus faible.
C'est un compagnonnage avec la mort.
La fréquenter de façon aussi violente ça transforme.
Elle a une réalité.
Donc elle est plus présente qu'avant, elle me rend plus fragile avec elle.
En plus, en 2022, j'ai a eu le coronavirus et traîne depuis un covid long...