À LA CHAMBRE BASSE

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Mais pourquoi les oppositions s'opposent ?

Après un après-midi houleux, la soirée l’a été tout autant. Vers 2h du matin, Gabriel Attal était-il fatigué quand il a perdu ses nerfs ? Le ministre des Comptes publics était surtout fatigué de perdre visiblement. Ainsi le gouvernement a-t-il eu un avant-goût du débat sur le budget mouvementé qui l'attend à partir de ce mercredi à l'Assemblée, l'opposition ayant détricoté le projet de loi de programmation budgétaire 2023-2027 avec le rejet de plusieurs articles clé. Sept sur 26 plus précisément ont été rejetés, un huitième ayant purement et simplement été supprimé par les députés. «Ce qui s'est passé ici ce soir est grave !», s'est indigné Attal au terme du débat dans un tumulte général. Un passage isolé par LCP«Le message qui a été envoyé, c'est qu'une coalition de l'irresponsabilité a renvoyé l'image d'un pays qui est incapable de se fixer comme objectif de maîtriser sa dépense publique», s'est-il emporté, furieux. «Vous n'avez pas, monsieur le ministre, le droit de traiter les députés d'irresponsables», lui a répondu le patron des députés communistes André Chassaigne, ajoutant : «Vous vous comportez comme un insolent qui ne respecte pas la représentation nationale.» «Ce ne sont pas l'intégralité des oppositions qui ont tort, c'est évidemment vous qui avez tort», a rajouté dans le même sens la présidente du groupe RN Marine Le Pen. «Vous n'avez pas de leçon à nous donner !», s'est à son tour agacée la députée LR Véronique Louwagie. Le texte doit désormais être voté dans son intégralité le 25 octobre avant d’aller voir si l’herbe est plus bleue pour le gouvernement au Sénat.

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