. A noter que l’arrivée en Guadeloupe promet d’être assez spectaculaire puisque les bateaux devront laisser l’île de la Désirade à bâbord, puis descendre vers les Saintes et laisser l’îlet du Cabri sur tribord (passage dans le chenal entre Terre-de-Bas et Terre-de-Haut) avant de revenir vers Marie-Galante. Distance totale: environ 3 500 milles.
Quinze ans après la dernière édition du Trophée BPE, les organisateurs ont, à nouveau, demandé à Laurent Voulzy, auteur-compositeur de la chanson Belle Île en mer - Marie-Galante
d’être le parrain de cette course. Il sera donc au départ, le 7 avril au Palais, pour le départ.
Niji40 : une grosse dépression attend les 13 Class40 lundi, une marque de parcours ajoutée
La nouvelle transat Niji40, entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante, partira ce dimanche 7 avril à 13 h, au large du Palais (Morbihan). Une grosse dépression et des vents violents attendent les 39 marins lundi matin, avec des rafales jusqu’à 50 nœuds. Une marque de parcours a été ajoutée par l’organisation, pour éviter le gros de la tempête.
Les treize équipages de la première édition de la Niji40 la voyaient arriver depuis quelques jours : la grosse dépression attendue lundi matin dans le golfe de Gascogne a finalement fait modifier légèrement le parcours de la transatlantique entre Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et Marie-Galante (Guadeloupe).
Des rafales à 50 nœuds
L’organisation de la course a décidé d’ajouter un « waypoint », une marque de parcours virtuelle, dans le cœur du golfe de Gascogne (44°40 Nord et 05°20 Ouest). L’objectif ? Faire emprunter aux treize Class40 une route sud qui évite ainsi le plus fort de la tempête, alors que des vents violents et des rafales jusqu’à 50 nœuds sont attendus, avec une mer très formée (jusqu’à 7 mètres de vagues).
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Vendredi, le directeur de course Gildas Morvan annonçait : « Les marins vont trouver des conditions un peu dures dans les premières heures, et ensuite ça va glisser jusqu’à Marie-Galante. » Selon le navigateur, la transatlantique pourrait ensuite aller très vite (13 jours ?).
« Il va falloir négocier au mieux la dépression », résumait le skipper Xavier Macaire (Groupe SNEF) qui table, lui, sur une quinzaine de jours en mer. Vendredi, deux options s’offraient aux skippers, selon lui : « La grande question, c’est est-ce qu’on peut prendre les alizés après cette grande dépression ? Ou est-ce qu’on n’y arrive pas ? Derrière la dépression, il y a aussi un petit anticyclone qui s’installe vers le cap Finisterre, et on pourrait être obligé de prendre une route plus au nord, ce qui nous obligerait à naviguer encore plusieurs jours au près. Ce n’est pas notre schéma idéal (sourire). »
« On peut s’attendre à un super départ »
De bonnes conditions sont en revanche attendues ce dimanche après-midi, pour le départ de la transatlantique. « 20 nœuds de vent de sud-ouest sous le vent de Belle-Île avec une mer assez plate, décrit Gildas Morvan sur le site de la Niji40. On peut s’attendre à un super départ, vent de travers, à l’anglaise. » Pour rappel, la course débutera par un parcours côtier, avec une bouée à la pointe de Kerdonis à contourner à bâbord, avant de filer en direction de Houat, avant de repasser devant Le Palais et partir au large, vers la Guadeloupe.