LE BELEM



Le Belem apporte la flamme olympique en France.Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français à coque en acier un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier de France. Il a passé le canal de Corinthe.

https://www.eurosport.fr/jeux-olympiques/paris-2024/2024/porteur-de-la-flamme-olympique-le-belem-a-franchi-le-canal-de-corinthe-video_vid2127227/video.shtml


Depuis le port du Pirée d'Athènes c'est le canal de Corinthe, fermé pour maintenance, mais ouvert spécialement pour le trois-mâts large de 8,8 mètres qui devra jouer dans les 24 mètres d’un couloir de 6,3 kilomètres de long, aux impressionnantes parois blanches de 80 mètres de haut reliant le golfe Saronique au golfe de Corinthe.


https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/04/27/a-bord-du-belem-fleuron-de-la-marine-francaise-et-premier-relayeur-de-la-flamme_6230294_3242.html

Au rythme de 4 nœuds à l’heure, le Belem, parfois au moteur, parfois ses voiles latines hissées pour aider aux manœuvres, sortira par le nord du Péloponnèse. « Le deuxième passage, après une navigation un peu longue dans la mer Ionienne entre la Sicile et la Grèce, nous prendra quelques jours, détaille le capitaine. On va passer ensuite par le détroit de Messine, endroit de trafic maritime soutenu, où l’on se garde la possibilité d’aller voir les volcans, notamment le Stromboli. Ensuite, ce sera une nouvelle navigation au large de quelques jours, pour arriver aux bouches de Bonifacio, entre le sud de la Corse et le nord de la Sardaigne, [détroit] connu pour ses courants. Nous sortirons ensuite par l’ouest de la Corse. Deux options : soit remonter le long des côtes corses, soit via une diagonale, en passant plus au large pour rejoindre le point d’attente et cette parade magnifique prévue au Vieux-Port. »



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Tout au long d’une navigation qui s’annonce sous les meilleurs auspices, vents mous mais portants, la lanterne contenant la flamme placée dans un berceau trônera principalement dans le grand roof, la pièce d’apparat du bateau toute en bois vernis, surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre par les gardiens de la flamme. Ces trois marins ont dormi avec elle à l’ambassade de France et feront en sorte que jamais elle ne s’éteigne. « On ne s’interdit pas de transporter la flamme ailleurs sur le bateau, y compris dans la mâture de 34 mètres de haut », précise Aymeric Gibet. Une lanterne de réserve a été embarquée, au cas où.

Egalement sur le pont en permanence, les seize éclaireurs de la flamme, qui s’activeront entre prises de quarts, manœuvres et corvées, sans oublier les moments de partage avec le reste de l’équipage. Classé monument national en 1984, le Belem, qui accueille des stages de navigation depuis 1987, est un vieux routier des célébrations et a tissé au cours de son histoire des liens avec l’olympisme : le trois-mâts a en effet été construit dans la cité des ducs de Bretagne en 1896 la même année que les Jeux olympiques modernes. Il était également présent au jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (2012). Cette année-là, il s’invitait aux JO de Londres.

Douze ans plus tard, le revoilà à la manœuvre. Alors que les dizaines de bateaux suiveurs retournent à quai et que les côtes grecques s’éloignent, chacun se prend aux Jeux, rêvant de contempler la flamme olympique à 2 heures du matin, seul au monde, en pleine mer, sous le ciel étoilé… « Dans ce monde, il faut s’accrocher à ce que symbolise cette flamme : des valeurs de solidarité, de communion et de paix communes aux gens de mer », conclut le capitaine.




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