Emmanuel Macron et son discours-pas-de-campagne de la Sorbonne

Un «grand Européen» pour certains – comme le rappelle l’ancien eurodéputé Daniel Cohn-Bendit, dont Emmanuel Macron fut un temps proche –, avec une tendance à «franciser» les politiques européennes pour d’autres. Sept ans après son arrivée à l’Elysée et son grand discours de la Sorbonne sur l’Europe, le chef de l’Etat a réussi à imprimer sa patte sur le continent. Non sans irriter par son style et sa méthode, à la fois à Berlin – avec qui les relations sont plus que tièdes – mais aussi ailleurs, comme le rappelle la chercheuse allemande Daniela Schwarzer, experte en affaires européennes.


N'allez pas croire que le discours de la Sorbonne n°2 était la présentation du programme macroniste pour les européennes, quand bien même cela y ressemblait beaucoup. Selon le Parisien, Renaissance a briefé ses ouailles hier, leur envoyant ce message sur Telegram : «Si vous souhaitez communiquer sur ce discours, merci de ne pas faire référence à la campagne», «de ne pas mentionner Besoin d’Europe». Car sitôt le discours de Macron achevé, Ciotti a demandé un décompte des frais et du temps de parole de la campagne de Renaissance. Le patron de LR pourrait trouver un écho favorable du côté de l'Arcom. Selon Politico, le gendarme de l'audiovisuel a ainsi considéré qu'une «grosse partie» de l'expression présidentielle de la Sorbonne serait à comptabiliser sur le temps de parole de la campagne de Hayer. Ce que les chaînes devraient appliquer. Au grand dam de l'Élysée qui a juré ses grands dieux qu'il ne s'agissait pas d'un discours de campagne.

Qui c'est qui a marqué contre son camp ? C'est bibi.


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