Mon père a été libéré le 23 avril 1945 après avoir d'abord été détenu au XIII A
à partir du 26 septembre 1940
Avec son unité, il est fait prisonnier et retenu captif à l'Oflag IV D à Hoyerzwerda à la pointe de la Silésie, ce camp va regrouper jusqu'à 6000 prisonniers. Avec d'autres officiers, il organise l'animation du camp. Plus tard, à la suite de Pierre Roux, il prend la responsabilité de la troupe de 400 officiers adeptes du scoutisme qui se retrouvent pour participer à des ateliers tels que le théâtre avec Maurice Bayen, les marionnettes...Par ailleurs; ils rendent des services pour faciliter la vie du camps [3] mais à la suite de l'évasion du Général Giraud il est réintégré à l'Oflag IV D.
- « idref », (consulté le17 mars 2016)
- « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le 17 mars 2016)
- « Revue de Comminges », sur Gallica, (consulté le 17 mars 2016)
- Dieu notre père: Au-delà de la mort du père
- « Paris-soir », sur Gallica, (consulté le 18 mars 2016)
- « La vie des sciences », sur Gallica,
- fils de l'aviateur Victor Stoeffler, record du monde de distance (2160 km) en vol de nuit le 13 et 14 Octobre 1913
Bibliographie
- Pierre Bertrand, Oflag IV-D. Annales et répertoires, Arras, Imprimerie centrale de l'Artois.
- Jean Guitton, Journal de captivité 1942-1943.
Résumé
Tango "Quand je reviendrai", 1941
Le lieutenant de Puyfontaine crée et chante ce tango à l'Oflag XIII-A le 1er mars 1941.
"Quand je reviendrai, chérie veux-tu bien,
de l'exil passé, nous ne dirons rien.
Je veux oublier que l'injuste sort
m'avait arraché à toi que j'adore.
Seuls pourront guérir nos coeurs las
d'attendre des mots d'avenir,
des regards très tendres.
Quand je reviendrai, chérie par pitié,
des jours loin de toi ne me parle pas. (...)
Que nos baisers et nos caresses,
dont ici tout seul je rêve sans cesse,
que ma passion, et ta tendresse,
chassent du présent l'amère tristesse.
Je veux retrouver dans ton regard aimé,
intacte la flamme du beau passé.
Ce beau passé qui dans tes bras,
chérie, je le sais, recommencera".
Ce tango mélancolique ne chante pas seulement l'absence et l'éloignement : il annonce déjà le mutisme de la plupart des "revenants" de 1945, et proclame que la tendresse retrouvée fera recommencer le passé. Sur ce second point, la réalité n'a, hélas, pas toujours été à la hauteur de la confiance et de l'assurance du tango de 1941.