C dans l'air du 20 mai 2024 : Président iranien : un crash et des questions.
Son hélicoptère s'est crashé dans un épais brouillard, alors que le convoi présidentiel se dirigeait vers la ville de Tabriz, au nord-ouest de Téhéran. Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort ce lundi, à 63 ans.
Mort du président iranien : un crash et des questions
Le président iranien Ebrahim Raïssi, 63 ans, est décédé ce lundi après le crash de son hélicoptère dans un épais brouillard alors que le convoi présidentiel se dirigeait vers Tabriz. L’ayatollah Ali Khameneï a annoncé cinq jours de deuil public et a assuré que la gestion du pays ne serait pas perturbée.
Raïssi, élu en 2021 dans un scrutin largement boycotté, était pressenti pour succéder à Khameneï. Sous sa présidence, il avait sévèrement réprimé les manifestations, notamment après la mort de Mahsa Amini en 2022, causant près de 500 morts et éborgnant systématiquement les manifestants. Exilée en France, la journaliste Aïda Ghajar a recueilli des témoignages de victimes de cette répression. Malgré sa mort, la menace pour Israël reste présente, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a pas encore réagi à la nouvelle.
Il fait face à une pression interne et internationale, avec un ultimatum de son rival Benny Gantz et une demande de mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre.
Qui était Ebrahim Raïssi ?
Quelles conséquences peut avoir sa mort au Proche-Orient ?
Pourquoi le régime iranien a-t-il utilisé l’éborgnement comme méthode de répression ?
La décision de la CPI menace-t-elle Netanyahu ?
Au sommet du pouvoir iranien, le malaise est de mise: après avoir convoqué une réunion de crise pour évoquer des «aspects sécuritaires», l’ayatollah Khamenei, numéro un du régime, a demandé aux Iraniens de «ne pas s’inquiéter», selon l’agence officielle Irna, tandis que les médias ont été appelés à la «retenue». De son côté, la télévision d’État a suspendu ses programmes habituels pour diffuser des images d’Iraniens priant pour la santé du président Raïssi. D’après un autre reporter joint à Téhéran, «les services de sécurité ont été déployés en renfort dans les rues et les avenues de Téhéran». «Il règne une ambiance très lourde. Et en même temps, je ne dois pas…