Une palme de la contestation

 

Une palme de la contestation

La réalisatrice Justine Triet a sauvé l'honneur du cinéma français en dénonçant samedi soir à la tribune du 76e Festival de Cannes, le déni démocratique d'un pouvoir qui a délibérément ignoré le refus massif de la population de l'inique projet de la réforme des retraites...


...la palme d'or dans une main, penchée sur le micro, la troisième réalisatrice ayant obtenu la consécration suprême de la grande fête annuelle du cinéma à Cannes, a eu le magnifique culot de stigmatiser l'intolérable punition que l'autocratie présidentielle a décidé d'infliger au peuple français.

Et Justine Triet a eu raison de faire également allusion à la menace qui pèse sur "l'exception culturelle française" quand on peut observer l'attitude technocratique du pouvoir pour rogner les aides publiques, quand ce n'est pas la suppression pure et simple des subventions , comme celle qui touche en ce moment le festival du court métrage à Clermont-Ferrand.

Oui, nous risquons une décivilisation, mais le fléau mortifère ne provient pas du monde de la création, des artistes et des professionnels du spectacle : il est consubstantiel à cette néfaste politique induite par le capitalisme libéral, qui est mise désormais en pratique par les politiciens et les comptables issus des classes dominantes !

Merci à cette palmée d'or d'avoir jeté un pavé dans la mare des vanités...

Anatomie de l'impertinence.

Vive le cinéma libre !



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