La Niña fait référence au refroidissement à grande échelle des températures de surface des océans dans le centre et l'est du Pacifique équatorial. Ce phénomène est associé à des changements dans la circulation atmosphérique tropicale : vents, pression et précipitations. Pour autant, les effets précis varient en fonction de l'intensité, de la durée mais aussi de la période de l'année à laquelle le phénomène se produit et de l'interaction avec d'autres phénomènes climatiques, souligne l'organisation onusienne.
La Niña est déjà incorporée dans les prévisions de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) pour la saison 2024, des ouragans dans l'Atlantique nord, qui doit commencer début juin. Elle s'annonce "extraordinaire", avec quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus possibles, selon la NOAA.