Adieu voiture, bonjour tristesse

Elisabeth Lévy présente notre grand dossier du mois

Adieu voiture, bonjour tristesse
© Patrice Cartier / AFP

Symbole de joie de vivre, de liberté et de virilité triomphante, la voiture est devenue l’ennemie à abattre, la cause de tous nos maux. Bientôt on n’aura le droit de rouler qu’à l’électrique – inabordable pour beaucoup d’entre nous. Une route hasardeuse que refusent d’emprunter Chinois et Américains.


Il est en passe de rejoindre le macho, le raciste et le populiste dans l’enfer des déplorables. L’automobiliste est le nouvel homme à abattre, y compris quand il est une femme (ce qu’il est pour moitié). Un criminel contre l’humanité et plus encore contre la planète.

La voiture, voilà l’ennemi ! Qu’elle soit dans le collimateur des écolos, on n’en attendait pas moins d’eux. Ne nous attardons pas sur le cas d’Anne Hidalgo (traité par Jonathan Siksou) dont l’obsession antibagnole relève de la religion – ou de la pathologie –, ce qui ne l’empêche évidemment pas de se déplacer exclusivement par ce moyen (les contraintes, c’est pour les autres). La voiture est aussi la cible des pouvoirs publics à tous les étages, à commencer par la Commission européenne qui ne ménage pas ses efforts pour nous gratifier d’une « mobilité » (le joli mot que voilà) propre et sûre. C’est à elle qu’on doit en particulier l’interdiction des moteurs thermiques à l’horizon 2035. Or, non seulement la fabrication des batteries est écologiquement très problématique (voir les articles de Léon Thau), mais un enfant comprendrait aisément que

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