mardi 12 septembre 2023

 



Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Que le ciel azuré ne vire au mauve

Penser ou passer à autre chose

Vaudrait mieux

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le soleil above

Radieux

Croire aux cieux, croire aux dieux

Même quand tout nous semble odieux

Que notre cœur est mis à sang et à feu

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Comme une petite souris dans un coin d'alcôve

Apercevoir le bout de sa queue rose

Ses yeux fiévreux

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le soleil above

Radieux

Croire aux cieux, croire aux dieux

Même quand tout nous semble odieux

Que notre cœur est mis à sang et à feu

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Avoir parfois envie de crier sauve

Qui peut savoir jusqu'au fond des choses

Est malheureux

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le soleil above

Radieux

Croire aux cieux, croire aux dieux

Même quand tout nous semble odieux

Que notre cœur est mis à sang et à feu

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Dis-moi que tu m'aimes encore si tu l'oses

J'aimerais que tu te trouves autre chose

De mieux

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le soleil above

Radieux.


Serge Gainsbourg.

C’est quoi la vie ?

 

C’est quoi la vie ?

 

Aldebert
– La vie c’est quoi ?
.C’est quoi la musique?
C’est du son qui se parfume.
C’est quoi l’émotion?
C’est l’âme qui s’allume.
C’est quoi un compliment?
Un baiser invisble.
Et la nostalgie?
Du passé comestible.
C’est quoi l’insouciance?
C’est du temps que l’on sème.
C’est quoi le bon temps?
C’est ta main dans la mienne.

C’est quoi l’enthousiasme?
C’est des rêves qui militent.
Et la bienveillance?
Des anges qui s’invitent.
Et c’est quoi l’espoir?
Du bonheur qui attend.
Et un arc-en-ciel?
Un monument au vivant.
C’est quoi grandir?
C’est fabriquer des premières fois.
Et c’est quoi l’enfance?
De la tendresse en pyjama.

Mais dis, papa,
La vie c’est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c’est un peu de tout ça, mais surtout c’est toi.
C’est toi.

C’est quoi le remords ?
C’est un fantôme qui flâne.
Et la routine?
Les envies qui se fânent.
C’est quoi l’essentiel?
C’est de toujours y croire.
Et un souvenir?
Un dessin sur la mémoire.
C’est quoi un sourire?
C’est du vent dans les voiles.
Et la poésie?
Une épuisette à étoiles.

C’est quoi l’indifférence?
C’est la vie sans les couleurs.
Et c’est quoi le racisme?
Une infirmité du cœur.
C’est quoi l’amitié?
C’est une île au trésor.
Et l’école buissonnière?
Un croche patte à Pythagore.
C’est quoi la sagesse?
C’est Tintin au Tibet.
Et c’est quoi le bonheur?
C’est maintenant ou jamais.

Mais dis, papa,
La vie c’est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c’est un peu de tout ça, mais surtout c’est toi.
C’est toi

Dans tes histoires, dans tes délires,       dans la fanfare de tes fous rire,
La vie est là, la vie est là
Dans notre armoire à souvenirs,             dans l’espoir de te voir vieillir,

La vie est là, la vie est là

FACE IT ALONE


 



 

            Mais plus chaud que l’amour, plus pur que l’amitié

            Dépassant la mesure humaine qui te borne,

            Forme d’un désespoir qui te fait espérer,

            N’es-tu pas cet enfant pétri de solitude

            Qui porte son tourment et son rêve à la mer ?

Louis Brauquier, Je connais des îles lointaines, Poésies complètes, préface d’Olivier Frébourg, collection « La Petite Vermillon », La Table Ronde.

 



Je suis toujours en partance

Je vais je vis
Contre le cours de ma vie 

Partir partir

On a toujours
Un bateau dans le cœur
Un avion qui s'envole
Pour ailleurs
Mais on n'est pas à l'heure 

Partir partir

Même loin de quelqu'un
Ou de quelqu'une
Même pas pour aller chercher fortune
Oh partir sans rien dire

Vivre en s'en allant 
Et en s'envolant
Et les gens l'argent
Seraient du vent
Mais c'est vrai le temps
Nous prend trop de temps. 

Partir partir

Même loin loin de la région du cœur
N'importe où la peau
Change de couleur
Partir avant qu'on meure 

Partir partir

Comme les trains sont bleus
Quand on y pense
Et les bateaux heureux
Quand on y danse
Oh partir sans rien dire 

Mais c'est vrai le temps
Nous prend trop de temps
Et on n'appareille
Pour aucun soleil
Et pendant ce temps
On est vivant. 

Partir partir

On a toujours
Un bateau dans le cœur
Un avion qui s'envole
Pour ailleurs
Mais on n'est pas à l'heure 

Partir partir

Même loin loin de la région du cœur
N'importe où la peau
Change de couleur
Partir avant qu'on meure 

Partir partir

Comme les trains sont bleus
Quand on y pense
Et les bateaux heureux
Quand on y danse
Oh partir sans rien dire

JEAN SVILARICH 1944-2019

 

JEAN SVILARICH 1944-2019

disparu en mer


Son premier vrai bateau de course est un Tina le F 4247 KRISHNA III acheté en 1976


Le voilier Tina est un monocoque course-croisière, construit par le chantier Carter Offshore en Pays-Bas. Ce voilier Quille fixe, gréé en Sloop en tête, réalisé par l'architecte naval Dick Carter, mesure 11.25 m de long. La production a démarré en 1967 et s'est terminée en 1969. 40 exemplaires du bateau ont été produits.




Eric Tabarly avait confronté son Pen Duick II à Krishna, qui alignait les victoires. ©Beken of Cowes



11 Classe III en 22h39'DAVID
Cannes-Calvi-Cannes: DNF

1968 SNIM, Marseille: 1er/?? Classe III
Giraglia: 3e/?? Classe III en 53h35' à 14" d'Helisara,

1969 SNIM, Marseille: ?e/?? Classe III,

1970 SNIM, Marseille: 1er/?? Classe III, Patrick DAVID, 21ans
Giraglia: 6e/?? Classe III,

1972 SNIM: 3e/? One TonnerREBOUD
Giraglia: 10e/16 Classe III en 67h08'

1976 Nouveau propriétaire, Jean SVILARICH, basé à Perros Guirec

1977 27 aout, 

 entre l'Angleterre et la France

1978 Mars "Régate"





"On retrouve la trace de ce "TINA Jaune" à Cherbourg dans les années 70/80 où il fréquentait assidûment les lignes de départ.

Il participe notamment aux fameuses régates du mardi soir !

Les époux  Svilarich ont beaucoup navigué et régaté en Bretagne, Angleterre, Irlande, puis Mediterranée,  Gréce et Turquie.

1996 Achat du bateau à Perros Guirrec par Mr PESCE qui raméne le bateau à Marseille et change son nom en

Pernez II, F 4247







JEAN SVILARICH
Jean SVILARICH
1944   2019
disparu en mer des Caraïbes 


.
Jean
Bateau actuel : Dean 441,  catamaran 

Monocoques précédents   : un Tina, KRISHNA III, puis un prototype ALUBAT "monomaran"  Eolis III
Programme : Atlantique Nord
Le + du catamaran : "Nous naviguons à deux le plus souvent, donc un bateau facile à manœuvrer est un vrai plus"

Jean a commencé à naviguer très jeune…en Bretagne.  La suite, c'est logiquement du dériveur, puis un petit cotre, Le Saint-Nicolas avant, à 30 ans, de s'acheter son premier voilier : un TINA, coursier des mers nommé KRISHNA III,  peint en jaune safran!  

Ensuite, le cotre alu Alubat à été vendu car il a acheté un Dean 441 ! 

"Mes navigations m'ont permis de naviguer en Bretagne et sur les côtes d'Angleterre et d'Irlande. Puis je suis descendu sur les côtes cantabriques et connu toutes la Méditerranée avec mon épouse Barbara à l'époque où toutes ces côtes étaient encore " civilisées" comme la Tunisie,  la Lybie, la Grèce, la Turquie, la Croatie (jusqu'à Venise).... 


Naviguant le plus souvent à deux, et conscient qu'à 70 ans, on n'est plus aussi souple qu'à 20 ans, Jean et Barbara ont choisi le cata pour son confort, bien sûr, mais aussi pour sa facilité de manœuvre. Et puis compte tenu de leur programme de navigation,  c'est une vie dans les mouillages qui les attend, et Barbara n'aime pas, mais alors pas du tout la gîte d'un monocoque…
"Après avoir fait un tour de ce qui existe sur le marché, nous avons à opté pour le Dean qui nous donnait une possibilité d'aménagement à notre convenance à un prix raisonnable pour un bateau confortable et marin."






12 SEPTEMBRE 2019

 C'était pas prévu...
Et puis on continue notre route. 
On avance et on pense 
à tous les sentiments qu'on cache. 
Ceux qu'on a dit trop tôt... 
ceux qu'on a dit trop tard 
et puis ceux qu'on ne dévoilera jamais.
On continue... 
on se retrouve face au silence 
que les gens laissent derrière nous en partant.... 
et on attend un signe...
un quelque chose... 
un espoir...
de quoi donner un sens à tout ça. 
Et on avance.
Quoi qu'on en pense .
🌹







La mort de mon mari ne m'a pas rendu plus forte ni plus faible"

"C'est un monde sans Jean. Pas si différent de celui d'avant. On ne fait pas le deuil , jamais. Je vis avec ça, il  m'accompagne. Il n'est pas loin. C'est un monde un peu différent et en même temps je suis moi-même avec cette expérience de la disparition. La vie reprend ses droits, avec lui, qui n'est plus là. 



Si on sait qu'on a le droit au bonheur, il est enfermé, jugulé".

 Je m'adapte à la douleur. 

Après l'accident, je n'avais pas envie de me sentir plus forte... 

Ce drame ne m'a pas rendu plus forte ni plus faible. 

C'est un compagnonnage avec la mort. 

La fréquenter de façon aussi violente ça transforme

Elle a une réalité. 

Donc elle est plus présente qu'avant, elle me rend plus fragile avec elle.


En plus, en 2022, j'ai a eu le coronavirus et traîne depuis un covid long...

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