" au(x) voleur(s) "

 


À travers de très nombreux extraits liés à différentes affaires, le traitement quasi contraire qu’on leur réserve saute aux yeux. Les premiers sont des criminels en puissance qui méritent d’être arrêtés, les autres des gens bien, sur lesquels on « s’acharnerait », alors que des milliards de fonds blanchis sont parfois en jeu.

La démonstration passionnante, accompagnée de références sociologiques sur les « élites délinquantes », donne également à voir la façon dont le vol est représenté au cinéma, de Pickpocket, de Robert Bresson, au Voleur de bicyclette, de Vittorio De Sica. Un travail d’ampleur, aussi utile qu’intéressant.


Par Manon Boquen

Des visages floutés, une musique inquiétante et un ton dramatique… La recette pour un reportage sur le vol à l’étalage joue toujours ce même scénario. C’est en partant de cette observation que



s’est interrogée : pourquoi ces actes souvent essentiels à la survie de leurs responsables sont-ils bien plus mal vus que les vols dans les hautes sphères de la société, tels ceux des Balkany ou des Dassault ?

À travers de très nombreux extraits liés à différentes affaires, le traitement quasi contraire qu’on leur réserve saute aux yeux. Les premiers sont des criminels en puissance qui méritent d’être arrêtés, les autres des gens bien, sur lesquels on « s’acharnerait », alors que des milliards de fonds blanchis sont parfois en jeu.

La démonstration passionnante, accompagnée de références sociologiques sur les « élites délinquantes », donne également à voir la façon dont le vol est représenté au cinéma, de Pickpocket, de Robert Bresson, au Voleur de bicyclette, de Vittorio De Sica. Un travail d’ampleur, aussi utile qu’intéressant.



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