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la première femme noire à reposer dans la nécropole laïque du centre de Paris. Joséphine Baker en 1949.  CIRCA IMAGES/GLASSHOUSE / PHOTONONSTOP / CIRCA IMAGES/GLASSHOUSE / PHOTONONSTOP La célèbre artiste de music-hall franco-américaine Joséphine Baker entrera au Panthéon le 30 novembre prochain, rapporte dimanche 22 août  le site internet du Parisien . Une information confirmée par l’entourage d’Emmanuel Macron à l’Agence France-Presse (AFP). La cérémonie aura lieu le 30 novembre. Selon le journal, le président français Emmanuel Macron a répondu favorablement fin juillet à un groupe de personnalités à l’origine d’une pétition en faveur de cette initiative. La chanteuse, danseuse et figure de la Résistance et de la lutte antiraciste sera la première femme noire à reposer dans la nécropole laïque du centre de Paris, ajoute le  Parisien . Elle fut, déjà à l’époque, la première interprète métisse de music-hall à se faire une place dans la capitale parisienne. Née en 1906 dans le Missouri,

HOMMAGE

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 21 août 1941 (il y 80 ans) Il est encore tôt, ce matin du 21 août 1941 à Paris. Au métro Barbès-Rochechouart, un officier de la Kriegsmarine s’apprête à monter dans la rame. Deux coups de feu claquent, il s’écroule. C’est dans la France occupée le premier acte de la résistance armée. Son auteur, Pierre Félix Georges, entrera dans l’histoire sous le nom de colonel Fabien.  Né dans le 19 ème arrondissement, il n’a que 21 ans, mais il a déjà combattu le fascisme, en Espagne. À la fin de l’année 1936, il s’est engagé dans les brigades internationales en mentant sur son âge. Il est communiste. Les deux coups de feu de Fabien vont avoir un sens clair. Pour les nazis, cela veut dire qu’en dépit de la collaboration active du gouvernement de Pétain, de l’appui de la police française dirigée par Bousquet, ils ne seront plus en sécurité. Pour une part de l’opinion française, encore fidèle à Pétain, c’est le signe que la guerre continue. Compte-rendu de l'attentat à la station Barbès-Rochecho

20 AOUT 1941

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  Camp de Drancy : apprivoiser la mémoire de la déportation •  Pas simple de vivre près d’anciens lieux de transit vers les camps de concentration. Exemple à Drancy (Seine-Saint-Denis), qui va commémorer ce jeudi 20 août, le 80 e  anniversaire de l’ouverture du camp. La ville veut porter haut le flambeau de la mémoire sans cependant être réduite à ce douloureux passé. « Qui sait que Drancy est la première ville de France à avoir instauré la cantine gratuite pour les écoles élémentaires et à avoir distribué des tablettes numériques à tous les élèves de primaire ? » Camp de Drancy : Camille Mathieu, un Juste parmi les nations Portrait   Ouvert il y a quatre-vingts ans, le camp de Drancy eut, dans l’horreur, ses héros. Dont le gendarme Camille Mathieu. Camille Mathieu en 1939. AJPN       Les héros sont parfois discrets. Mais le temps peut réparer certains trous de mémoire. La preuve avec Camille Mathieu. Entre 1941 et 1943, ce gendarme mobile, en poste au camp de transit de Drancy (Seine-