vendredi 24 février 2023
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https://youtu.be/G944GRD99tQ
Le film Vaincre ou Mourir sur l’épopée vendéenne déchaîne la haine des professionnels salariés de la critique cinématographique, et suscite l’enthousiasme des spectateurs. Faut-il s’en étonner ?
La plume serve griffonne rageusement contre le panache de Charette. L’Obs se gausse : « Très peu de cinéma, beaucoup de bruit et de fureur prosélyte, le tout saupoudré d’un message chrétien lourdement asséné » ; Le Monde ironise sur ces « molles batailles entre figurants déguisés en paysans vendéens » ; Télérama ricane : « Si les guerres de Vendée m’étaient contées avec des lunettes de chouan et de gros sabots… A fuir au galop ! »
Comme à ses compagnons d’armes, il y a plus de deux cents ans, Charette rappelle fièrement aux spectateurs de Vaincre ou Mourir : « Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi…
« Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition… Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce pas ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous, elle est une terre. »
Libération rétorque, comme s’il se sentait encore visé, après plus de deux siècles : « Le plus fascinant, dans un film militant ayant transformé ses personnages en alibi, devient la place prépondérante accordée aux concepts, à ces entités sans tête et abstraites, visiblement malfaisantes, contre lesquelles bataillent sans relâche Charette et ses amis.
« Elles ont pour nom république ou histoire. […] Renverser l’histoire, une bonne définition de l’entreprise réactionnaire. »
Plus radical et bien dans l’esprit des colonnes incendiaires de Turreau, Ecran Large voudrait voir le film, ses producteurs et ses réalisateurs, en enfer : « A la vue de Vaincre ou Mourir, on espérerait presque que l’enfer existe réellement pour y voir ses responsables prosélytes et réactionnaires y brûler avec délectation. »
Charette leur avait déjà répondu : « Il est vieux comme le diable leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… Vieux comme le diable… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire !
« Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur… »
C’est cette jeunesse et son panache qui sont psychiquement insupportables pour des post-soixante-huitards déplumés. Mais la critique aboie, et le film passe… dans les salles. A la plus grande satisfaction des spectateurs.
jeudi 23 février 2023
Peu d’aliments ont connu une telle succes story. La pomme de terre a connu quelques turbulences avant de devenir l’un de nos légumes préférés. Originaire d’Amérique du Sud, le tubercule traverse l’Atlantique au 16ème siècle mais pâtit d’une mauvaise réputation « la plupart des Français ne mangeaient pas de pommes de terre sauf en cas de disette. Ce qui inquiétait aussi, c’est qu’il ne ressemblait à aucun aliment connu » raconte Eric Birlouez, sociologue de l’alimentation.
Ce n’est qu’au 18ème siècle que la pomme de terre sera enfin considérée. Elle doit son salut à un homme : Antoine-Augustin Parmentier. Ce pharmacien militaire va s’ériger en promoteur de la pomme de terre en France après un séjour en prison...
Ecoutez son histoire dans ce nouvel épisode de Cuisinons l'histoire, la série de podcast qui décortique les mythes de la gastronomie.
Bonne écoute.
Réalisation : Marius Sort
Illustration : Céline Fonteneau
Musique : Universal Music Production
mercredi 22 février 2023
La peinture du jour : COROT
Ce mercredi, je vous fais voyager avec Jean-Baptiste Camille Corot dont on commémore l'anniversaire de la mort (le 22 février 1875) aujourd'hui. Celui qu'on vit longtemps comme un peintre amateur est finalement reconnu pour son talent quand il s'agissait de peindre des paysages. Grand voyageur, ses pérégrinations le mènent un peu partout en France mais aussi en Italie, où il habita plusieurs fois. Ce matin, vous aurez donc droit à cette jolie vue de Venise, pour commencer la journée en douceur.
mardi 21 février 2023
COUP DE FOUDRE EN BRETAGNE
COUP DE FOUDRE EN BRETAGNE
Perros-Guirec. Tourné sur la côte de Granit rose, le téléfilm Le Phare de Moriah diffusé en version française
Tourné au printemps dernier à Ploumanac'h, le film " Le Phare de Moriah " ( " coup de foudre en Bretagne ") est diffusé en France pour la première fois à partir de ce lundi 20 février sur Ciné séries et TF1.
Le film Le Phare de Moriah - Coup de Foudre en Bretagne - a été tourné en avril dernier à Ploumanac’h pour une chaîne américaine, Hallmarck Channel. Le film arrive sur les chaînes françaises à partir de ce lundi 20 février. Il est diffusé en version française sur la chaîne Ciné séries dans le bouquet de Canal+ et sur TF1
Un décor de carte postale
C’est le meilleur endroit pour l’histoire, c’est une combinaison de beaucoup d’éléments pratiques. Et puis disons-le, c’est un décor de carte postale !
L’histoire de Moriah’s Lighthouse raconte la vie d’une jeune femme, Moïra Bufort, qui vit dans un petit village breton où elle tient un atelier d’ébénisterie.
Son rêve est de s’offrir la maison du gardien de phare dans laquelle son père ainsi que ses ancêtres avant lui, ont vu le jour.
Deux semaines à Ploumanac’h
Sa vie et ses plans sont bouleversés par l’arrivée de Ben McCane, un architecte américain venu réaliser un nouveau projet.
Au printemps dernier, l’équipe avait passé deux semaines sur la côte de Granit rose. Plusieurs scènes avaient été tournées sur la plage Saint-Guirec et au Castel Beau Site.
Les autres extérieurs ont été tournés à Rochefort-en-Terre , dans le Morbihan.
Un acteur de Plus belle la vie
Le film est tiré d’un livre dont l’action se passe au Canada. Les producteurs ont été séduits par la côte de Granit rose et ont relocalisé l’histoire.
Au casting on retrouve des acteurs français dont Serge Dupire, connu pour ses rôles dans la série Plus belle la vie.
Le téléfilm est en rediffusion sur My Tf1.
Moriah’s Lighthouse : la Bretagne dans un téléfilm de l’autre côté de l’Atlantique
22 juin 2022
1 minute de lecture
Disponible sur Hallmark Channel, une chaîne américaine disponible dans plus de 85 000 foyers, « Moriah’s Lighthouse » est un téléfilm belgo-canadien réalisé par Stefan Scaini. Le film a été entièrement tourné en Bretagne du 30 mars au 15 avril 2022 à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) et Rochefort-en-Terre (Morbihan).
Synopsis : Moriah est une ébéniste vivant dans une ville française en bord de mer qui rêve de restaurer le phare local. Lorsque Ben, un architecte américain, arrive en ville, elle a l’impression que ses rêves ne deviendront jamais réalité lorsqu’elle apprend qu’il est là pour donner un coup de neuf au phare… mais pour un autre acheteur.
Coproduit par la société canadienne Ontario Inc. et par la société belge Saga Film, Moriah’s Lighthouse est adapté d’une série de livres écrites par l’américaine Serena B. Miller etfait partie des films « Summer Nights » de Hallmark Channel, un programme de quatre films qui sont diffusés chaque année tout au long du mois de juin. Chaque film prend place dans une destination ensoleillée comme les Caraïbes, Hawaï ou la France.
Moriah’s Lighthouse est porté par un duo composé de l’actrice Rachelle Lefèvre, actrice canadienne notamment connue pour avoir joué dans la saga Twilight et dans la série Under The Dome, et Luke Macfarlane, acteur américain habitué des téléfilms romantiques de Hallmark Channel depuis 2014.
Soutenu par Bretagne Cinéma, le téléfilm a reçu l’accompagnement personnalisé de l’Accueil des tournages. Des technicien.ne.s, des prestataires (dont la société de drone 441 Pictures) et des figurant.e.s breton.ne.s ont également participé au tournage.
« LE PALMADE -SHOW » OU « LA FUREUR DE JOUIR ».
« LE PALMADE -SHOW » OU « LA FUREUR DE JOUIR ».
En boucle depuis une semaine maintenant, les médias font leur miel sur un fait tragique qui touche un Géant du rire , depuis trente ans à l’Ouest …d’un Eden qui s’apparente davantage à un Paradis Artificiel. Né en 1968 où les slogans allaient bon train (« il est interdit d’interdire », « jouir sans entrave », « faites l’amour pas la guerre »…) il a aujourd’hui deux fois l’âge de James Dean à sa mort, lui qui, en trois films a marqué à jamais le cinéma quand l’autre , en trente ans, a bâti une carrière qui ,si elle lui a donné une garantie de célébrité le précipite en un tournemain ou plutôt en une embardée dans la liste des faits divers tragiques. Car dans 10 ou 20 ans… Que retiendra-t-on de lui ? Le colonel, le Scrabble, l’addition, Ils s’aiment, le fils du comique… ou la déchéance et la fin d’une idole, comme Bertrand Cantat ?
Pour empathique que l’on puisse être pour cet artiste brillant mais fragile , on ne saurait oublier qu’aujourd’hui une jeune maman a perdu son bébé, qu’un homme de 38 ans est toujours entre la vie et la mort , perclus de fractures et qu’un gamin de six ans , dont le pronostic vital n’est plus engagé, a sa mâchoire fracturée, est défiguré et va mettre très longtemps à se reconstruire physiquement et psychologiquement.
Tout cela parce qu’un homme malade depuis trois décennies, en proie à ses démons , a voulu conjurer le sort - il est toujours passé au travers des mailles du filet, n’a eu que qq petites condamnations - et a délibérément pris le volant après avoir absorbé cocaïne et autres substances dangereuses.
Nous sommes dans une mauvaise pièce où se joue l’avenir - y en aura -t-il un ? - de plusieurs victimes : Pierre , malade de ses addictions ( sexe, drogue et même pas rock’n roll, plutôt paillettes) et une famille de gens humbles et travailleurs, réfugiés politiques kurdes de surcroît qui ont vu leur vie basculer dans l’horreur en quelques secondes.
On ne saurait faire de gradation dans la victimisation. Pour autant , la première d’entre elles est inculpée d’homicide involontaire.
En dépit d’une manière de clémence fort intelligente du juge qui l’envoie en soins intensifs en hôpital avec la contrainte du bracelet électronique - le Parquet a fait appel de la décision - Pierre, même soigné, même guéri, ne se remettra pas de ce coup de volant . Parce qu’il est hyper-sensible et qu’il devra vivre avec cet « œil de Caïn ».
Lui, si percutant d’ordinaire dans sa vision de nos petits travers, si habile à la manœuvre, l’a joué frontal. Échec et mat.
Alors, on saluera le courage , l’honneur et l’honnêteté - comme toujours - d’un François Rollin qui, à l’instar du juge, reconnaît le chef d’inculpation autant que la maladie et ne renie pas ses amitiés quand d’autres, plus couards ou seulement sidérés, préfèrent se tenir à distance et ne pas céder au lynchage médiatique.
Mais le pompon revient quand même à la Presse , aux médias qui découvrent d’une, l’addiction de Palmade , de deux le chemsex alors que tout cela n’était que secret de Polichinelle.
Personnellement, je connais Pierre depuis mes débuts - quelques mois avant les siens - à
« La Classe » , émission mythique sur France 3.
Nous étions très liés, - moins depuis que je suis moins dans la lumière - j’étais « l’imitateur des voix féminines » , ce qui le fascinait et le déroutait puisqu’a l’époque j’étais en couple… avec une femme , je précise. De très bons souvenirs émaillent ces quatre années comme ce « Apportez-moi l’addition et le livre d’or » lancé à la fin d’un repas à l’Amazonial.
Pierre avait l’élégance et l’arrogance en lui, cette intelligence vive qui scanne à la seconde son interlocuteur mais il se voulait déjà le centre du monde. Alors il lui fallait
la lumière , l’euphorie et donc … l’excès !
Jouir sans entrave… il me narrait par le menu ses embardées dans les boîtes gays, essayant de me convertir, ses prises d’alcool, de coke. Étant fils d’alcoolique, ayant vécu la déchéance d’un père comme la maltraitance enfant, je regardais ce théâtre d’ombres avec distance et amusement.
Mais, sans vouloir dénoncer quiconque - ça n’est et ne sera jamais ma religion - il n’était qu’un singleton dans le Grand Ensemble du show-business de l’époque, avec son lot de camés, alcoolisés, partouzeurs en diable.
Le menu fretin …
Quand j’entends et vois certains feindre la surprise aujourd’hui, autant dire que je me gausse. D’autant que je sortais alors de l’Enseignement - huit ans à professer l’allemand à des futurs bacheliers - et que je ne me suis jamais parfaitement intégré à cette coterie , ce qui explique d’ailleurs ma carrière en dents de scie qui, pour autant, m’a toujours permis de vivre correctement mais jamais dans l’opulence, sauf peut-être à mes débuts (soit 10 ans sur les 30 et qq).
Alors, d’aucuns argueront de mes penchants Macroniens puisque, tout en ne reniant pas mon amitié, voire mon affection pour Pierre - pour qui j’ai plus de compassion face à cette descente aux enfers - j’ai aussi une forte colère face aux comportements inconséquents d‘un puéril « deus ex machina » qui se crut un temps invincible, au-dessus des lois et aujourd’hui engendre le drame.
L’affaire fait grand bruit. On dit que le procès pourrait durer deux ans. Laissons la Justice agir. La famille dévastée proteste, on peut la comprendre. Peut-être a-t-il manqué cet électrochoc de l’incarcération il y a quelques années pour éviter ce drame…
On ne refera pas l’histoire.
Toujours est-il qu’il y aura une jurisprudence puisque le Ministre de l’Interieur propose déjà de retirer le permis en cas d’absorption de drogue au volant ( sage décision, je vais encore me faire des amis ) .
Notre monde de paillettes, arrêtez de fantasmer, est un monde de faux-semblants, de solitude, d’abnégation. Moi qui ai connu un métier normal, du temps où j’étais prof, donc parti pour être sécurisé financièrement je puis vous dire qu’en tentant l’aventure de l’inconnu qu’est ce monde du show-business, je ne savais pas à quel point c’est un monde de travail et d’efforts, on est dans une remise en cause de tous les instants, on vit comme un équilibriste qui, s’il n’est pas aguerri , peut vite tomber.
Par chance, j’avais le cuir tanné. A méditer.
Ps : a la différence d’anciens amants de Pierre qui, comme par magie, dès lors que des micros et des caméras se tendent, cherchent à prendre la lumière, je n’ai rien à vendre, personne à défendre. Je fais juste écho aux journalistes qui disent qu’à part Francois Rollin, personne ne dit mot. Pour moi, c’est fait. N’en attendez pas davantage. Je ne suis ni magistrat, ni avocat.
lundi 20 février 2023
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