lundi 11 novembre 2024

 

"L’Ombre du commandant" : le fils du bourreau d'Auschwitz témoigne dans un fascinant documentaire

Publié le 6 novembre 2024 à 7h00

Source : TF1 Info

En salles ce mercredi, le documentaire "L'Ombre du commandant" donne la parole au fils de Rudolf Höss, le bourreau d'Auschwitz.
La réalisatrice allemande Daniela Völker embarque cet octogénaire en voyage sur les traces de son passé.



Une œuvre bouleversante et audacieuse qui interroge la mémoire, la résilience et la capacité au pardon.

LE SOUVENIR FRANÇAIS

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Sur cette sépulture à l’abandon, le visage d’un jeune soldat tué sous la mitraillette.
Sur cette sépulture à l’abandon, le visage d’un jeune soldat tué sous la mitraillette.  Olivier Coret pour le Figaro Magazine
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Dans les cimetières de France, cette mémoire des Poilus qui s’efface

ENQUÊTE - Cent dix ans après le début de la Première Guerre mondiale, des centaines de milliers de sépultures de combattants tombent aujourd'hui en ruine. L'association Le Souvenir français s'échine à entretenir ces reliquats du conflit, délaissés par les familles et les communes.

Un vent vif souffle ce matin sur les toits d'Auvers-sur-Oise. En contre-haut de cette commune cossue au nord de Paris se dressent les croix granite du cimetière communal. Un petit groupe de touristes s'y presse pour admirer la sépulture de Vincent Van Gogh, célèbre impressionniste néerlandais qui a élu cette ville comme dernière demeure.

Quelques tombes plus loin, un fouillis d'herbes folles finit de noyer sous ses feuilles une croix de fer rouillée qui vacille à chaque rafale. On distingue à peine la pierre tombale qui la soutient, tant elle est rongée par la mousse. Sur le soubassement, un écusson d'émail aux couleurs passées du drapeau français ne tient plus qu'à une vis.

11 NOVEMBRE

 


Les morts de la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale a laissé une France en deuil qui s’est couverte de nécropoles. Ces vastes vaisseaux immobiles, chargés des restes mortels de tous ceux qui ont donné leur vie pour leur pays, ont peu à peu disparu de notre vie collective. Avons-nous le droit de les condamner à l’oubli ? Ne devons-nous pas les honorer et méditer sur le courage de ces hommes et de ces femmes qui ont sacrifié leur vie ? Serge Barcellini, ancien contrôleur général des Armées, explore les modalités de notre rapport à la mémoire à travers ces champs du repos.

dimanche 10 novembre 2024

LE MUR DE BERLIN

 

La guerre froide

Le mur de Berlin, une frontière presque imprenable

Pendant 10 860 jours, la capitale allemande est restée divisée par un mur, symbole palpable de l’affrontement entre les mondes capitaliste et communiste.

Javier Martín García

Le mur de Berlin était une construction gigantesque. Elle mesurait 155 kilomètres de long, dont 43 servaient de frontière entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Pour sa construction, 193 rues et 12 lignes de transport suburbaines ont dû être coupées.

jeudi 7 novembre 2024

HOMMAGE

 

Le 23 août 2024, jour de ses 100 ans, elle avait publié le troisième et dernier tome de Madeleine, résistante, ses mémoires de guerre en bande dessinée.

La résistante Madeleine Riffaud est décédée à l'âge de 100 ans, a annoncé mercredi son éditeur Dupuis, confirmant une information du quotidien L'Humanité pour lequel elle fut correspondante de guerre. «Une héroïne s'en est allée. Son legs: tout un siècle de combats», a salué L'Humanité pour qui elle couvrit les guerres d'Algérie et du Vietnam. «Elle était un personnage de roman, à l'existence tramée par la lutte, l'écriture, trois guerres et un amour. Une vie d'une folle intensité, après l'enfance dans les décombres de la Grande guerre, depuis ses premiers pas dans la résistance jusqu'aux maquis du Sud-Vietnam», a souligné le quotidien.

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Le dimanche

Religions, laïcité, spiritualité, à retrouver dans la lettre de Jean-Marie Guénois.

Le 23 août 2024, jour de ses 100 ans, Madeleine Riffaud avait publié le troisième tome de Madeleine, résistante (Dupuis), ses mémoires de guerre en bande dessinée, avec Dominique Bertail au dessin, et Jean-David Morvan au scénario. Ce dernier lui a rendu hommage sur Facebook en publiant une photo d'elle, âgée, posant sur un canapé.

Née en 1924 dans la Somme, cette fille unique d'instituteurs rejoint la résistance à 16 ans. Elève sage-femme à Paris, elle devient agent de liaison avec ses compagnons communistes des Francs-tireurs et partisans (FTP) de la faculté de médecine. Elle devient «Rainer» - en hommage au poète allemand Rainer Maria Rilke - pour signifier qu'elle «n'est pas en guerre contre le peuple allemand mais contre les nazis»

Le massacre d'Oradour-sur-Glane, un village de sa jeunesse décimé en juin 1944, provoque son passage aux armes. Le 23 juillet, elle assassine de deux balles dans la tête un gradé nazi sur le pont de Solférino, à Paris. «Je regrette, d'ailleurs, d'avoir tué cet homme. Tu es là. Tu regardais la Seine. Est-ce qu'on peut être méchant, quand on regarde la Seine? C'était peut-être un type bien. Mais ça... bon, c'est la guerre», disait-elle.

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SAINT JEAN

   « Saint Jean-Baptiste », psalmodie festive pour un retour à la terre la naissance de Jean le Baptiste la nuit fût  choisie par les païens...