samedi 23 septembre 2023

VISITE DU PAPE FRANÇOIS

 Le pape à Marseille 



Le dessin de Chaunu : la visite du pape à Marseille

Le dessinateur et caricaturiste Chaunu croque au quotidien l’actualité française et internationale pour Ouest-France. Aujourd’hui, le pape François en visite à Marseille, à l’occasion des Rencontres méditerranéennes.

La visite du saint-père à Marseille inspire Chaunu.
CHAUNU

lundi 18 septembre 2023

MAMAN AURAIT EU 99 ANS !

 Marie Thérèse Mudés, qui se fera appeler " Mythé " pendant la guerre  , entre en Résistance contre l'occupant nazi et les collaborateurs français dès l'âge de 17 ans, en Bretagne.

Fille de Maria Nicolas et de Fernand Mudés  commandant de la marine marchande. 

Puis vient la « drôle de guerre ». L'adolescente est alors élève au lycée de Tréguier


La Résistance en Bretagne 1940-1942


Pendant l'été 1940, les troupes allemandes arrivent  à Bégard et réquisitionnent les maisons.

Chez Mythé, on écoute la voix de Londres depuis une radio cachée à la cave alors qu'un officier allemand et son ordonnance logent au premier étage...

Son père part en juin 40 pour rejoindre l'Angleterre

En dépit du danger, Mythé  commence à partir de 42 à transporter des messages : « Malgré mon jeune âge, je ne faisais pas ça naïvement. Les exécutions sont arrivées très vite, le contexte était pesant, nous mesurions les risques. »

Elle entreprend de se procurer un Ausweis (laissez-passer) qui lui permet de circuler en zone interdite vers la côte. Glissés dans ses cahiers d'anatomie les plans de défense côtière passent au nez et à la barbe de l'ennemi. Ils sont ensuite acheminés jusqu'aux Alliés, en Angleterre.

D'emblée, elle manifeste, par de « petits actes quotidiens », son refus du diktat des bottes marchant au pas de l'oie. Dans les rues de Bégard, l'adolescente se fait un devoir, lorsqu'elle croise des soldats de la Wehrmacht, d'occuper ostensiblement le trottoir pour les obliger à emprunter la chaussée. Du cran, de la part de cette jeune femme menue aux yeux sombres.


Circulant grâce à son Ausweis (permis) de lycéenne, elle apporte un précieux concours à l'évasion vers la Grande-Bretagne d'aviateurs britanniques, puis à la transmission à Londres d'informations décisives sur les défenses côtières organisées par l'armée allemande. 



 Mais pour moi tu seras à jamais ma maman adorée, mon amour de maman, mon tout. 

 Tu es partie. Ton dernier sourire sur ton si joli visage était le reflet de ton âme, pure, grande. Que tu étais belle maman. 

Mais que tu étais belle ma maman !! 

Sois tranquille, tu seras toujours là. 

  Mon étoile, ma reine, 

ma grande courageuse. 

Sois sereine maman.





MAMAN CHÉRIE

 Maman aurait eu 99 ans aujourd'hui...


Je lui témoigne mon immense affection et mon admiration pour ce qu’elle est et pour tout ce qu’elle a fait durant sa vie

Maman est pour moi un modèle d’intelligence, de ténacité, de finesse, mais aussi de fermeté lorsque nécessaire

Je la remercie pour tout ce qu’elle m’a appris, donné, transmis, tout ce qui fait ma force aujourd’hui.


Maman, mon idole



samedi 16 septembre 2023

L’inoxydable Alain Duhamel

 

 

Il existe en France un homme qui a côtoyé les présidents de la République, et même les deux premiers - le général de Gaulle et Georges Pompidou - : c’est Alain Duhamel. À l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Le Prince balafré (Éditions de l’Observatoire) dans lequel il analyse la déliquescence des rapports entre Macron et «les Gaulois réfractaires» (nous), Eugénie Bastié est allée rendre visite au journaliste politique qui commence à ressembler à sa manière à un monument (ça tombe bien, ce week-end ont lieu les Journées du Patrimoine). Pas sûr que cette comparaison déplairait à ce pré-boomer né en mai 1940 (sous la IIIe République) assurant qu’il aurait rêvé vivre sous la Monarchie de Juillet ou sous le Consulat. À onze ans près, il citait l’Ancien Régime ! Reste que 63 années de journalisme politique intense et au plus haut niveau (il est entré à 20 ans au Monde) l’ont comblé, même s’il regrette un peu le nouveau régime médiatique, qui privilégie la vitesse au détriment de la précision et auquel il est soumis comme les autres. Et si derrière le «radicalement centriste» se cachait un discrètement anti-Moderne ,un conservateur qui s’ignore ou feint de s’ignorer ?

 
L’inoxydable Alain Duhamel,

Audiard

 «Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os».

Selon les statistiques,  les impôts suivent la même courbe en hausse. 

Ce n’est pas possible, vous diront les Bornistes bornés : la Première ministre a solennellement avancé en août qu’«il n’est pas question d’augmenter les impôts des ménages». Mais le diable fiscal se niche dans les détails. Si ce n’est l’État, c’est donc son frère municipal qui nous taxe cet automne. Exemples : en faisant partie des 6 ménages français sur 10 qui sont propriétaires, votre taxe foncière augmentera de 62,6 % si vous êtes parisien, 22, 6 % si vous êtes troyen, 20,5 % si vous êtes isséen, 33,2 % si vous êtes grenoblois, 21,5 % si vous êtes messin, 11,9 % si vous êtes bordelais, 7,1 % si vous êtes lillois, etc. On le voit, pas de clivage droite-gauche qui vaille ici : les grandes villes les plus touchées sont gérées aussi bien par des socialistes que des écologistes, des centristes ou des élus de droite. Cela doit être cela, ce qu’on appelle l’égalité devant l’impôt.

Mais s’il n’y avait que cela. Puisque l’État est incapable de réduire ses dépenses publiques en gérant mieux ses administrations, il ne peut faire autrement que de poursuivre ses hausses de taxes et d’impôts. Et le président de la République Macron de «trahir ses promesses électorales», note l’avocat fiscaliste Jean-Philippe Delsol. Raison pour laquelle, comme le souligne Ghislain de Montalembert dans son enquête, les entreprises vont elles aussi sentir passer le vent du boulet fiscal. La suppression définitive de la deuxième tranche de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) prévue en 2024 est repoussée de trois ans. Les concessionnaires aéroportuaires et autoroutiers vont voir leurs taxes augmenter. Et moult niches seront bientôt nettoyées pour faire rentrer de l’argent dans les caisses du Moloch étatique. Et comment croyez-vous que les entreprises compenseront le manque à gagner induit par ces prélèvements obligatoires en augmentation ? En faisant grimper leurs prix, faisant des ménages - supposés épargnés ! - les victimes indirectes des mesures gouvernementales. Michel Audiard avait raison : «Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os».



Fabrice Luchini

 

 

L’argent est un sujet qui intéresse, intrigue, passionne Fabrice Luchini. Sans doute parce qu’il vient d’une famille modeste d’immigrés italiens qui en a manqué. Mais aussi parce que cela concerne tout le monde et que rien de ce qui concerne l’homme en général n’est indifférent à cet artiste hors du commun et en même temps totalement connecté à son public - d’où son succès. Il a même fait il y a quelques années de l’argent le thème d’un de ses spectacles. C’est pourquoi il m’a paru judicieux de prendre ce mot pour ouvrir son abécédaire personnel, que j’ai réalisé avec lui, chez lui, dans sa thébaïde de Montmartre, non loin de la Goutte d’Or (lettre G) où il a grandi. Dans ce mini-dictionnaire personnalisé, il dévoile - entre autres - les rapports qu’il a entretenus avec les hommes politiques (lettre H), en particulier tous les présidents de la République, de Giscard à Macron ; sa vénération pour Michel Bouquet (lettre B), Louis Jouvet (lettre J), Laurent Terzieff ; sa méfiance pour les idéologies (lettre I), car «Blaise Pascal me parle plus que le projet de Karl Marx» ; son évolution sur des sujets comme le couple (lettre C) ou la paternité (lettre P), thème du film splendide de Guillaume Nicloux, La Petite, qui sort en salles la semaine prochaine et qu’il illumine de sa présence, de sa finesse, de son émotion communicative ; son admiration pour les Fables de La Fontaine (lettre F), surtout celles qui évoquent, avec quatre siècles d’avance la France confinée (à vérifier au théâtre Montparnasse en octobre). Bref, un Luchini en très grande forme, toujours aussi fin, drôle et brillant.

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