🔴 le NHC @NHC_Atlantic a officialisé la naissance de la tempête tropicale Bret.
FUN FACT ➡️ Bret bat le record de précocité de nomination d'un cyclone dans l'atlantique détenu par la tempête Bret du 19 juin 2017🤯
#BRET s'intensifie légèrement. Les vents moyens de la #Tempête Tropicale #BRET ont augmenté à 75 km/h avec des rafales estimées à 95 km/h. La pression minimale descend à 1006 hPa. Rien de surprenant compte tenu de la reprise de l'activité convective profonde au dessus du vortex.… https://t.co/Cmxc1S1o0R https://t.co/lFORXWb9PY
La tempête Bret se renforce un peu. Préalerte de tempête pour la Barbade et la Dominique
TT #Bret centrée à 21h TU par 12.2N 48.6W soit 1350 km à l'E des Iles du Vent, vents maxi 75 km/h, déplacement vers l'W ou 280° à 30 km/h, pression mini 1006 mb https://t.co/TIdJwKUPjp
#Martinique
#Eolis3
#Afrodite
Bonjour à tous,
Pas énormément d’évolution cette nuit concernant Bret.
L’organisation demeure très pauvre avec un centre mal défini et une convection peu compacte et irrégulière. Mais sa présence dans une zone favorable pourrait le faire évoluer ces prochaines heures, sans que ce soit une certitude.
D’ailleurs cette évolution lente et cette organisation encore médiocre ont amené le NHC à revoir à la baisse la prévision pour le passage sur l’arc avec 50 à 60 kits d’intensité soit une tempête et plus un ouragan. C’est le fait d’une prévision en hausse du cisaillement autour de l’arc antillais d’ici 2 jour et à l’arrivé d’un flux un peu plus sec. Au final ça va dépendre de la capacité de Bret à s’organiser d’ici là. Plus il sera organisé et plus il résistera à ces condition moins favorables et pourra être un peu plus puissant sur l’arc. Pour le moment le NHC maintient un classement rapide en ouragan avant l’arc mais sans trop insister. On sent beaucoup d’incertitude chez les prévisionistes et les modèles. Il va s’affaiblir rapidement de manière marquée, c’est à peu près certain, le seul doute reste de savoir si ce sera avant l’arc ou pas.
Cette incertitude d’intensité touche la prévision de trajectoire. Moins un système est intense et plus il est sensible à l’évolution de la pression à son nord immédiat. Du coup les petits écarts de pression entre modèles amènent des trajectoires un peu différentes, c’est ce qui explique les prévisions encore chaotiques à 72h. Mais comme il faut bien une prévision le NHC semble avoir choisi la moyenne de ce chaos et c’est toujours la Martinique qui est au centre.
Par contre l’option d’un renforcement rapide juste avant l’arc et un virage au nord s’éloigne de plus en plus et même le GFS qui l’a défendu jusqu’à hier a lâché l’affaire. Ça limite du coup le risque sur les îles du Nord qui pourraient se retrouver assez éloignées de ce système. La zone de risque la plus exposée se situe désormais entre Sainte-Lucie et la Guadeloupe sauf revirement important.
Pour finir on peut encore espérer que Bret ait beaucoup de mal à tenir dans les conditions avant l’arc et que son passage soit finalement peu impactant. C’est pas l’hypothèse la plus probable mais elle semble doucement apparaître comme une possibilité à envisager.
Voilà pour ce point, j’en referai un ce soir pour moi (vers 15h pour les Antilles).
L'imagerie satellite de ce soir continue de montrer une #Tempête Tropicale #BRET mieux organisée. Les données GOES 1-min montrent des bandes convectives et un centre de circulation de bas niveau intégré à la couverture centrale dense CDO.
Les conditions environnementales semblent propices à un renforcement supplémentaire avec des SST beaucoup plus chaudes que la normale ainsi que de l'humidité abondante à mi-niveau et un léger cisaillement. Cependant, le cisaillement vertical du vent devrait augmenter à l'approche de l'arc avec plus d'air sec à proximité. La principale source d'incertitude continue d'être liée à la force de BRET. En effet, les modèles de prévisions spécialisés dans l'intensification des cyclones tropicaux #HWRF, #HAFS étant plus agressifs, tandis que les modèles #ECMWF, #UKMET montrent un affaiblissement significatif. Compte tenu de cette grande incertitude, le #NHC maintient pour le moment un consensus avec la traversée d'un système avec la force d'un #ouragan sur l'arc ce vendredi vers la #Martinique et la #Dominique.
Naissance de la troisième dépression tropicale de l’année
Par RCI Web et Christophe Langlois19/06/2023 - 12:32 • Mis à jour le 19/06/2023 - 12:49
La dépression tropicale numéro 3 a vu le jour en fin de matinée ce lundi 19 juin. Les prévisions de trajectoire encore incertaines à cette heure, l’amènent à traverser l’arc antillais en fin de semaine au stade d’ouragan selon le NHC, National Hurricane Center.
BRET est donc né ce matin. Les services météo américains en charge de la surveillance de la zone l’ont classé à 11 heures. Mais tout devrait aller très vite, puisqu’une tempête tropicale devrait voir le jour dans les prochaines heures et se nommer Bret. Bret qui donne du fil à retordre aux prévisionnistes puisque son inflexion, initialement prévue vers le Nord, ne devrait finalement pas avoir lieu.
Une trajectoire et une ampleur incertaine
Le phénomène devait nous épargner, mais la dernière tendance est à une progression plein ouest et un impact direct sur les Petites Antilles. Le cône d’incertitude est encore très large. Quoiqu’il en soit, cette tempête pourrait atteindre le stade d'ouragan avant d'atteindre les Petites Antilles ce vendredi. La vigilance reste donc de mise.
Le National Hurricane Center recommande aux résidents et visiteurs de suivre l'avancée de ce phénomène.
À la vue du président de la République s’envoyant une bière Corona cul sec dans le vestiaire avec les Toulousains après leur victoire en Top 14, la députée d’extrême gauche Sandrine Rousseau a pesté: «la masculinité toxique dans le leadership politique en une image»!
Je mesure l’agacement, et c’est un euphémisme, que m’inspire le président à cet épisode de la bière bue cul sec dans les vestiaires des Toulousains remportant le bouclier de Brennus.
Mais enfin, ce n’était pas de cela qu’il s’agissait avec Macron. Ne parlons pas de « sa masculinité toxique » comme a pu le faire l’inénarrable Sandrine Rousseau.
Il s’agissait plutôt de binge drinking digne de l’étudiant d’une école de gestion de second ordre qui fête ses examens en faisant le malin devant les copains.
Macron, d’ailleurs, encore une fois, confond les deux corps du roi, joue sur les deux alors qu’ils doivent rester séparés. Macron, c’est Jupiter quand ça l’arrange politiquement et Manu quand c’est utile médiatiquement. Cette géométrie variable n’est pas pour rien dans la détestation sans précédent qu’il inspire aux Français.
Rien à voir avec la spontanéité chiraquienne des années 70, quand le député de Corrèze mangeait franchement sa tartine de rillettes en vidant son verre en compagnie de ses administrés dans la froidure des Monédières. Mais il est vrai que Chirac faisait une campagne d’élu local, ce que n’a jamais été Macron, incapable de se confronter au quotidien d’une mairie ou d’une circonscription, avec de vrais gens dedans.
Sa Corona, finalement, n’est pas très loin de la pure propagande poutinienne quand le dictateur russe n’hésitait pas à chevaucher torse nu pour montrer sa force. Macron aura lui, encore une fois, avec cet épisode, montré son ridicule décalage de président copain. Qu’il sache simplement que ça ne donne aucune envie de boire avec lui parce que, pour paraphraser ce que Audiard fait dire à Gabin dans Un singe en hiver : « Dans le fond, il ne mérite pas de boire ».
Savant tous azymuts, à l’origine de la calculette comme des premiers transports collectifs, Blaise Pascal n’a cure de ses succès : pour lui la grandeur n’est pas là, mais en Dieu.
Blaise Pascal haïssait les « mots d’enflure ». Mais pour évoquer cet « effrayant génie » – selon le célèbre mot de Chateaubriand –, né à Clermont le 19 juin 1623, soit il y a exactement quatre siècles, seuls les superlatifs semblent à la hauteur.
Car s’approcher de Pascal, c’est se confronter à un double vertige.
. Celui du prodige, d’abord, d’un esprit qui a révolutionné les mathématiques et la physique, bouleversé la philosophie et la théologie, et légué à la langue française l’une de ses plus grandes œuvres – les Pensées.
. Celui du mystère, ensuite. Comment expliquer qu’une telle fécondité ait pu venir d’un être ayant vécu seulement trente-neuf ans, dans un corps d’une faiblesse extrême qui lui a valu des maux continus (troubles digestifs, vertiges, céphalées, effrois, paralysies…), aux origines jamais vraiment élucidées ? Jugez plutôt :
. à 17 ans, il publie un Essai pour les coniques, où il formule ce que la géométrie retiendra comme le « théorème de Pascal » ;
. à 19 ans, il planche sur sa « pascaline », inventant la première calculatrice mécanique ;
. durant sa vingtaine, il multiplie les expériences sur la masse de l’air et l’équilibre des liqueurs, qui le conduiront à réfuter l’adage antique voulant que la nature ait horreur du vide et inviteront la postérité à utiliser son nom pour baptiser l’unité de mesure de la pression (le pascal) ;
. à 31 ans, il jette les bases du calcul des probabilités dans sa correspondance avec le mathématicien Pierre de Fermat (1601-1665). Lire la suite
. à 39 ans, quelques mois avant son décès, le 19 août 1662, il cofonde la toute première société de transports publics urbains en lançant le « carrosse à cinq sols ». Ces prouesses suffisaient à faire de Pascal l’un des plus grands esprits de l’histoire.
Mais, pour lui, ces succès comptent peu. La grandeur n’est pas là, mais en Dieu. Autrement dit : elle n’est pas dans la tête, mais dans le cœur. Le sien brûlera lors d’une nuit de feu, du 23 au 24 novembre 1654, qui changera sa vie. De cette expérience mystique, il écrira quelques lignes qui resteront cousues dans la doublure de sa veste. « Éternellement en joie pour un jour d’exercice sur la terre » : l’incandescence transcrite dans ce Mémorial illuminera tous ses écrits, et lui offrira la force de terrasser les adversités. Car Pascal est chrétien, mais surtout janséniste, c’est-à-dire adepte d’une doctrine qui se fonde sur une relecture de saint Augustin pour affirmer la prédestination de la grâce.
Opposés aux jésuites proches du pouvoir, les jansénistes, connus pour leur austérité, ont pour bastion l’abbaye de Port-Royal, où la sœur de Pascal, Jacqueline, est entrée dans les ordres en 1652. Pascal y séjourne, et met sa plume au service d’une charge devenue légendaire contre les jésuites et leur théologie : LesProvinciales. Dans cet ensemble de dix-huit lettres fictives, rédigées entre 1656 et 1657 sous pseudonyme, Pascal formule, dans un français accessible et non dans le latin des savants, ce qui deviendra un modèle d’ironie et de persuasion. LesProvinciales connaissent un succès inimaginable aujourd’hui, qui retentit jusqu’au siècle des Lumières où Voltaire en parle comme du « meilleur livre qui ait jamais paru en France ».
Le meilleur livre, peut-être. Mais pas le plus grand, que Pascal compose durant les dernières années de sa vie : ce seront ses Pensées, ensemble de fragments destinés à former une apologie de la religion chrétienne, qui paraîtront pour la première fois huit ans après sa mort. Le XVIIe siècle fut plein de ces apologies oubliées. Mais celle de Pascal, elle, est devenue universelle par la puissance de sa méditation sur la condition humaine. Dans ce temps où les progrès de l’optique ouvrent de nouveaux mondes, du microscopique au cosmique, c’est en homme de raison qu’il s’adresse à l’incroyant pour le convertir. Esseulé entre ces deux infinis, l’humain n’est qu’un « roseau pensant » qui remplit ses jours de divertissements et de vanités pour oublier son sort de mortel : « Ainsi s’écoule toute la vie ; on cherche le repos en combattant quelques obstacles et si on les a surmontés le repos devient insupportable par l’ennui qu’il engendre. Il en faut sortir et mendier le tumulte. » Pour y échapper, Pascal montre à l’incroyant qu’il n’a d’autre choix que de parier que Dieu existe, car il y gagnera l’infini.
L’infini de son œuvre fascinante, lui, demeure inépuisé après quatre siècles. Son ampleur tient dans les deux mille pages de l’imposant volume d’œuvres complètes qui vient de paraître chez Bouquins, préparé par la directrice du Centre international Blaise Pascal, Laurence Plazenet, et Pierre Lyraud, qui signe par ailleurs Pascal (éd. du Cerf) et Blaise Pascal ou l’épreuve de la vérité (éd. PUBP). Les deux universitaires soulignent à quel point rassembler « tout Pascal » est complexe, tant l’œuvre est composé de nombreux écrits inédits ou inachevés. Cette édition scientifique, outre la solidité de ses multiples notices et mises en contexte, offre une vision panoramique de l’immensité pascalienne. Il y a ses œuvres, évidemment. Mais aussi tout le reste, de l’acte de baptême à l’autopsie, des correspondances aux témoignages de ceux qui ont côtoyé cet esprit extraordinaire, qui écrivait : « L’homme passe l’homme. » Sans dire depuis quel sommet il le regardait.
UN 400E ANNIVERSAIRE À LIVRES OUVERTS Les Pensées offrent une expérience de lecture unique. Sellier, Brunschvicg, Lafuma, Le Guern… On se perd dans ses éditions, ses liasses dépareillées, ses tables de concordance. Ce désordre inspire l’écrivaine Marianne Alphant, qui croit aux « vertus talismaniques » de ce manuscrit et en a tiré Pascal. Tombeau pour un ordre que P.O.L republie à l’occasion du 400e anniversaire de sa naissance. Le sujet occupe aussi Pascal ou le Défaut de la méthode (éd. Honoré Champion), de Laurent Thirouin. L’essayiste Hubert Aupetit, lui, se lance dans l’élucidation du génie d’écriture de Pascal (Pascal ou la Pensée figurative, éd. Fayard), tandis que Pierre Manent s’appuie sur lui pour penser l’actualité politique de la foi (Pascal et la proposition chrétienne, éd. Grasset). La commémoration est saluée, aux PUF, par des études philosophiques : dans Philosophie de Pascal. Le principe d’inquiétude, Laurence Devillairs fait de sa pensée de l’action mue par l’inquiétude un fondement oublié de la modernité, tandis que Vincent Carraud, qui republie Pascal et la philosophie, soutient dans son recueil d’articlesPascal : de la certitude que celui-ci « applique la rigueur cartésienne à la puissance paulinienne ». Chez Honoré Champion aussi, la réflexion philosophique est à l’honneur, avec la thèse Nietzsche, lecteur de Pascal, de Lucie Lebreton, et l’ouvrage collectif Infini et disproportion chez Pascal. Avant la pensée, il y a l’homme : Bernard Grasset remonte le fil de sa vie dans Sur les pas de Blaise Pascal. Voyageur de l’infini (éd. Kimé), Flammarion réédite Pascal, l’épaisse biographie que lui avait consacrée André Le Gall, et Christine Orban raconte sa sœur Jacqueline dans Soumise(éd. Albin Michel).
Pascal, l’œuvre, éd. Bouquins, 2 048 p., 38 €.
Plus d'infos
Editeur
Bouquins Editions
Prix
38 €
Genre
Un célèbre théorème, de prodigieuses “Pensées”, issus des réflexions d’un esprit de génie d’avant les Lumières. La somme de ses écrits, enrichie de témoignages, paraît aux éditions Bouquin.
La dernière sortie 12z du modèle #GFS rejoint petit à petit les prévisions du modèle #ECMWF. A savoir un cyclone qui aura tendance à garder une certaine intensité à l'approche de l'arc mais sur l'arc, les conditions météo étant défavorables au développement, le système s'affaibli assez rapidement. Comme vous avez pu le constater avec le bulletin du NHC, il y a actuellement une très grande part d'incertitude sur les prévisions de renforcement et d'intensité de la #DT3 et future TT #BRET, en raison des fortes températures de la mer en surface (29°C) à l'approche des Petites Antilles et sur nos îles. Le NHC se base aussi sur les modèles de prévision spécialisés dans l'intensification cyclonique tropicale qui sont assez inquiétants.