dimanche 18 juin 2023

18 JUIN

 


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18 juin 1940 : sur les ondes de la BBC, le général de Gaulle prononce son appel à poursuivre le combat. Le peu d'écho qu'il rencontre dans l'immédiat contraste avec le mythe qui s'est emparé de l'événement. De juin 1940 à la Libération, que furent les résistances à l'occupant ? Et quelles traces ont-elles laissées dans la presse ? Éléments de réponse ce dimanche avec un dossier spécial RetroNews. 
 
 
— « À tous les Français »
 
GRANDES UNES
 1940 : la presse de résistance donne à lire l'appel du 18 juin
1940 : la presse de résistance donne à lire l'appel du 18 juin
Le 18 juin 1940, l'histoire s'écrit : la voix du général de Gaulle retentit sur les ondes de la BBC. La presse résistante retranscrit son allocation, appelant à rejoindre Londres et à ne pas cesser de combattre l’Allemagne nazie.
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— Une répression féroce
 
ÉCHO DE PRESSE
 Février 1944 : la parodie de procès des résistants du « groupe Manouchian »
Février 1944 : la parodie de procès des résistants du « groupe Manouchian »
Ils étaient Arméniens, Espagnols, Roumains, Français ou Italiens : le 21 février 1944, 23 résistants sont exécutés au Mont-Valérien. Leur procès sera abondamment commenté par la presse collaborationniste à des fins de propagande.
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— « À l'action ! »
 
GRANDES UNES
 Été 1943 : Combat appelle à la « Résistance Totale »
Été 1943 : Combat appelle à la « Résistance Totale »
En août 1943 dans la presse clandestine résistante, l'heure n'est plus à la prudence, mais à l'action. Combat enjoint le plus grand nombre à rejoindre la « Résistance Totale » pour lutter contre l'occupation nazie, et ce par tous les moyens nécessaires.
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— Conversation avec Laurent Douzou
 
INTERVIEW
 Le mythe de la Résistance en France : « une réécriture du passé »
Le mythe de la Résistance en France : « une réécriture du passé »
La Résistance a-t-elle donné lieu à un récit unificateur qui a permis d'oublier la collaboration pour privilégier l'union nationale ? L'historien Laurent Douzou revient sur ce qu'il nomme le « mythe du mythe résistancialiste », estimant qu'il n'existe pas une mais des mémoires, parfois antagonistes, de cet épisode de l'histoire française.
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— Du nouveau sur RetroNews
 
Presse de la Résistance
Presse de la Résistance
1940-1944
À l'occasion du récent quatre-vingtième anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance (CNR) et de l'éphéméride du 18 juin ce dimanche, RetroNews a enrichi ses fonds d'archives de plusieurs titres de la presse clandestine. Retrouvez-les dès à présent sur le site.
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— Pour aller plus loin...
 
ÉCHO DE PRESSE
 La création du « Chant des Partisans », hymne de la Résistance
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Résistance

 

Panthéonisation de Missak Manouchian : Emmanuel Macron regarde son reflet dans la mémoire

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Le chef de l’Etat fait grand cas de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance. Un levier bien utile censé rassembler le pays et aider le Président à surmonter les difficultés du moment.
par Jean-Baptiste Daoulas et Laure Equy
publié le 17 juin 2023 à 7h19

Dimanche 18 juin, Mont Valérien (Hauts-de-Seine). Entre la crypte et la colline, quatre-vingt-trois ans après l’appel du général de Gaulle à l’union des Français pour libérer le pays, Emmanuel Macron entend faire dialoguer les deux mémoires du lieu, sans concurrence : celle, gaullienne, de la crypte du «Mémorial de la France combattante» et de l’esplanade, et l’autre, celle de la colline qui domine la vallée de la Seine, et sa clairière où l’on fusillait résistants et otages, dont de nombreux communistes, sans que les détonations ne soient entendues dans Paris. Le «dépassement», les destins glorieux des héros porteurs d’un «esprit de résistance», manifestation ultime de l’«esprit de résilience» versus ce funeste «esprit de défaite», le «retour du tragique»… Il y a là toutes les figures dont le président de la République raffole. Et de quoi tricoter, dixit l’Elysée, la «mémoire d’un imaginaire républicain partagé».

Calendrier oblige, le chef de l’Etat s’apprête à commémorer, cette année et jusqu’en 2025, plusieurs quatre-vingtièmes anniversaires, célébrant de grandes figures de la Résistance. A l’Elysée, on a théorisé ce «cycle mémoriel» ouvert le 8 mai lors de la visite d’Emmanuel Macron à la prison de Montluc, à Lyon, où fut détenu Jean Moulin. Il doit courir jusqu’aux grandes cérémonies du Débarquement – confiées à un groupement d’intérêt public, «la mission de la Libération», piloté par l’ambassadeur Philippe Etienne – et de la Libération de Paris, l’an prochain.

Levier bien utile

Après avoir coché 2020, «l’année de Gaulle», et salué le 24 mai, lors d’un hommage rue du Four à Paris, la première réunion clandestine du Conseil national de la Résistance (CNR) en 1943, Emmanuel Macron entend honorer un autre grand nom de la Résistance.

 Dimanche 18 juin, il devrait annoncer l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, accompagné de son épouse, Mélinée, probablement le 21 février 2024, quatre-vingts ans après l’exécution, au Mont Valérien du héros de l’Affiche rouge avec 21 de ses camarades. C’est, en tout cas, l’espoir du comité œuvrant pour cette reconnaissance, qui était reçu vendredi 16 juin par le chef de l’Etat, en présence de ses conseillers mémoire et culture, Bruno Roger-Petit et Philippe Bélaval – qui avait orchestré les panthéonisations de Simone Veil et de Joséphine Baker. Si le Président choisit bien de rendre cet honneur suprême à Manouchian, rescapé du génocide arménien, résistant apatride et communiste, qui fit «le choix de la France par le cœur et le sang versé» selon les mots d’Emmanuel Macron, le récit est fin prêt. Il fait écho à celui tissé pour célébrer en 2021 Joséphine Baker, née Américaine, qui avait «décidé, comme Manouchian, d’adhérer aux valeurs profondément républicaines de notre nation», explique l’Elysée, tentant de ménager un semblant de suspense. «Au fond, il n’y a pas plus française que vous, avait lancé Macron le 30 novembre 2021 devant le Panthéon. Ma France, c’est Joséphine !»

«Quand un président de la République parle d’histoire, il parle toujours de lui !» s’amuse Christian Delporte, professeur émérite d’histoire contemporaine. La mémoire, ce levier bien utile pour un président en quête de souffle, s’étant donné cent jours pour expier sa réforme des retraites. Le voilà qui peut en profiter – c’est un classique – pour soigner sa stature en inscrivant ses pas dans ceux des plus illustres.

 Dans ce domaine réservé qu’est la mémoire, pas de majorité relative, nul besoin de 49.3. 

Juste un Président aux mains libres. 

«La place du mémoriel chez Macron est omniprésente. C’est plutôt là qu’il incarne la dignité de la fonction», observe un député Renaissance.

Jurant (sans surprise) que l’entreprise ne relève ni de la pirouette tactique ni de l’exercice imposé, son entourage raconte la fascination d’Emmanuel Macron pour l’époque de l’entre-deux-guerres à la Seconde Guerre mondiale. 

«Comment en arrive-t-on à Vichy et à la collaboration ? 

Comment la France s’est-elle enfoncée ? 

Il réfléchit beaucoup à cette période : le délitement européen, le somnambulisme et les renoncements qui font advenir le pire, explique un ancien conseiller. Il est très Marc Bloch». L’auteur de l’Etrange défaite, pour l’analyse, et de Gaulle, en référence absolue. «Tout de même… en six semaines, se forger un destin…» répète-t-il souvent à ses proches, admiratif du de Gaulle de mai 1940, colonel d’une petite division blindée qui, soudain, a su enfourcher l’histoire.

Gros sabots

Ce président quadra qui vibre en entendant le Chant des partisans lors des cérémonies et qui, par la force des choses, enterre de grands mythes du XXe siècle, a le regard émerveillé du petit garçon pour les récits héroïques des compagnons de la Libération ou du commando Kieffer. En 2021, il avait reçu à l’Elysée Léon Gautier et demandé au dernier des 177 membres du commando, à quoi il pensait sur cette plage normande le 6 juin 1944 : «Quoi qu’il arrive, on avait décidé… On rembarquerait pas», répliqua le «béret vert», ancien fusilier marin des forces françaises libres, soufflant le chef de l’Etat. Aux petits soins pour Daniel Cordier et Hubert Germain, Emmanuel Macron échangeait régulièrement avec eux en marge des cérémonies officielles. Il emporte parfois, pour un déplacement, le livre d’entretiens du second, biffant les extraits que ses conseillers sont priés de lire dans l’hélicoptère les menant à Colombey-les-Deux-Eglises. «Il faut conserver les braises ardentes», avait demandé Hubert Germain au Président. Le 15 octobre 2021, Emmanuel Macron essuie une larme face au cercueil du dernier des Compagnons de la Libération, sur lequel une croix de Lorraine taillée dans le bois de Notre-Dame-de-Paris sera déposée. Lors de l’hommage national rendu à Germain, le Président convoque «le silence millénaire de l’esprit de résistance et de l’acharnement français».

Ah, l’esprit de résistance ! «C’est gagnant à tous les coups car c’est un symbole positif, une forme d’exaltation de la résilience dans l’histoire», pointe Jean Garrigues, professeur émérite à l’université d’Orléans. Nicolas Sarkozy arpentait le plateau des Glières et entendait édifier les écoliers avec la dernière lettre de Guy Môquet. François Hollande a fait entrer Geneviève de Gaulle Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay et Pierre Brossolette au Panthéon. Chaque président entend s’associer à la Résistance, chaussant parfois de gros sabots. «Emmanuel Macron est celui qui en fait le moins sur l’instrumentalisation, jure un ex de l’Elysée. Hollande parlait de sa réforme du collège en rendant hommage à Jean Zay ! Nous, on est plus subtils.»

Macron a quand même osé la grosse ficelle d’un Conseil national de la refondation en 2022, emprunt au CNR de 1943, pour appeler partis et syndicats à dépasser les clivages dans l’intérêt du pays. Une «usurpation sociale et historique», dénoncera la CGT. «On ne peut pas à la fois imiter le CNR et en même temps se couper du dialogue avec les syndicats pendant la réforme des retraites. Il y a une forme de contradiction», souligne Garrigues. 

À la sortie du premier confinement, le chef de l’Etat promettait en 2020 le retour des «jours heureux». C’était le titre du programme du CNR en 1944, socle du rétablissement de la démocratie, de la Sécurité sociale et des nationalisations. 

Rien que ça. 

Mais avant, à l’heure de confiner le pays, soucieux de créer un électrochoc dans l’esprit des Français, il avait déjà agité l’imaginaire militaire face à la pandémie : «Nous sommes en guerre», avait-il demandé à sa plume de glisser dans son discours. Le tout pour appeler les Français cloués chez eux à «regarder la période devant nous, avec l’esprit de résistance».

«L’esprit de résistance» comme ciment de la nation

À travers Manouchian, Macron adresse un clin d’œil à la gauche tout en corrigeant une injustice. «Il n’y a pas assez de résistants communistes au Panthéon, reconnaît-on à l’Elysée. Compte tenu du rôle important joué par le PCF dans la Résistance française, qui doit être reconnu comme tel, c’est quelque chose qui entre aussi en considération.» La mémoire sait surmonter les clivages. Le mois dernier, quand s’éteint Odette Nilès, militante et résistante communiste, c’est Fabien Roussel qui prend son téléphone pour informer Emmanuel Macron que la «petite fiancée» de Guy Môquet n’est plus. «Nous continuerons à porter son œuvre de mémoire», promet le chef de l’Etat sur Twitter. «Au-delà des affrontements politiques du moment, on peut, autour de la figure de Manouchian, retrouver à droite comme à gauche, un substrat républicain, l’idée de la nation qui nous tient encore ensemble», estime le sénateur communiste des Hauts-de-Seine et historien, Pierre Ouzoulias.

Tweet au lance-flammes

Manier la mémoire de la Résistance pour répliquer aux pires âneries d’Eric Zemmour, est-ce de l’instrumentalisation ? 

À Pithiviers, commémorant la rafle du Vél d’Hiv en juillet 2022, le chef de l’Etat s’en prend aux «commentateurs se faisant révisionnistes» : «Ni Pétain, ni Laval, ni Bousquet, ni Darquier de Pellepoix […] n’a voulu sauver des juifs. C’est une falsification de le dire.» 

Vingt-sept ans après Jacques Chirac, Emmanuel Macron entendait dénoncer une France «qui s’est trahie elle-même» avec le régime de Vichy, l’opposant à «la France véritable, fidèle à elle-même, partout où elle trouvait à résister et à survivre».

À l’Elysée, on avait été, à l’époque, assez frustrés de constater qu’un tweet au lance-flammes de Mathilde Panot avait suffi à éclipser le message fort de Pithiviers. Dans une attaque douteuse, la patronne des députés LFI avait chargé un président de la République qui «rend honneur à Pétain». Allusion à la vive polémique déclenchée en 2018, peu avant le centenaire du 11 Novembre : Macron tardait à renoncer à cette idée inouïe d’inclure Pétain dans l’hommage aux maréchaux de 1914-1918. «On peut avoir été un grand soldat à la Première Guerre mondiale et avoir conduit à des choix funestes durant la Seconde», avait-il alors tenté, comme si l’homme de Vichy pouvait être sécable. Dernièrement, à la table du Conseil des ministres, le Président avait estimé que «le combat contre l’extrême droite ne passe plus par des arguments moraux». Mise en garde qui passait pour un recadrage de sa Première ministre, après qu’Elisabeth Borne a qualifié le Rassemblement national de parti «héritier de Pétain». Peut-on exalter l’esprit de la Résistance et en même temps négliger ce rappel historique, au motif que l’«argument moral» porterait moins, désormais, pour disqualifier l’adversaire Le Pen ? «Quand Emmanuel Macron n’estime pas utile de rappeler la continuité de l’Action française au RN, il commet une faute», assène Pierre Ouzoulias.

Le 2 mai 2017, quelques jours avant sa victoire contre Marine le Pen à l’élection présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait reçu, au siège d’En marche, un Daniel Cordier «pas rassuré». Le vieux résistant, quand il s’imaginait la candidate du FN «représenter la France» trouvait «cela monstrueux» «Le Pen, dans la vie politique française, représente la négation de tout ce pour quoi nous nous sommes battus.» Appelant à voter Macron, Daniel Cordier avait estimé : «C’est l’homme dont je pense qu’il peut nous sauver d’un désastre qui serait infâme.» Voilà qui oblige.

 




De Gaulle, l’éclat et le secret

De Gaulle général, de Gaulle résistant, de Gaulle président... Mais de Gaulle homme avant tout. Une minisérie assez lourdingue et trop hagiographique sur la vie du grand Charles, ici interprété (avec faux nez) par Samuel Labarthe.

Par Pierre Ancery


Printemps 1940. Alors que les troupes allemandes progressent inexorablement sur le territoire français, le gouvernement Reynaud s’est réfugié à Bordeaux. Mais le général de brigade Charles de Gaulle, qui a combattu à la tête d’une division blindée, refuse la défaite. Alors que les partisans de la signature d’un armistice, menés par Pétain, l’emportent au sein du gouvernement, de Gaulle choisit de s’envoler vers Londres. Là, il lance sur les ondes de radio, le 18 juin, son fameux appel, marquant le début de la Résistance française et celui de sa propre légende.

L’intention, annoncée dans le titre, était louable : retracer le parcours militaire et politique du grand Charles tout en montrant ses failles, sa part d’ombre. Dans ces trois premiers épisodes, qui couvrent la période de la guerre, cet ambitieux programme se heurte d’emblée à un obstacle de taille : le faux nez de Samuel ­Labarthe. L’acteur, qui semble déguisé comme pour une surprise-partie, a toutes les peines du monde à incarner un de Gaulle crédible. Il n’est guère aidé par les dialogues, trop souvent empesés et artificiels. Et si la chronologie historique est bien rendue (même si elle a tendance à verser dans l’hagiographie du personnage), les moments « intimes » de la série, consacrés à sa relation avec sa femme Yvonne et sa fille Anne, manquent franchement de subtilité.

INEST 92L

 Bonjour,


Voici un petit point rapide sur 92L.

#92L





Depuis hier soir samedi on sent une tendance à l'infléchissement de trajectoire vers l'ouest. Cette tendance est menée par l'ECMWF et le HWRF. Le GFS dans sa version déterministe maintient un évitement de l'arc par le nord mais de plus en plus de membres de son ensemble statistique vont dans le sens d'une trajectoire plus à l'ouest.  D'ailleurs le NHC s'est aligné sur cette tendance sur ses 2 derniers bulletins avec une zone de renforcement possible qui n'a quasiment plus de rupture vers le nord.


C'est clairement pas une bonne nouvelle pour le nord de l'arc. On peut néanmoins espérer qu'une trajectoire plus ouest s'accompagne d'une intensité moins importante vu que les pressions ne sont pas très élevées au nord de l'arc. Même si pour le moment ce n'est pas la tendance des modèles d'intensité qui commencent à former un consensus pour un ouragan de cat. 2 à 60h et potentiellement 3 ensuite.


À désormais un peu plus de 5 jours, on est obligés d'admettre qu'une tempête ou un ouragan risque de toucher directement ou de passer à proximité immédiate de la moitié nord de l'arc antillais. Il est encore un peu tôt pour mieux évaluer le risque mais il est temps de commencer à penser aux mesures à prendre, notamment pour ceux qui sont sur le nord de l'arcep particulier les plaisanciers.










Je n'aime pas du tout être le messager de mauvaise nouvelle mais c'est comme ça.


Je reviendrai après le LIVE pour entrer plus en détail sur les différents scénarii qui peuvent se dessiner la semaine prochaine. Et en plus on a une seconde perturbation très active qui sort d'Afrique et qui pourrait compliquer un peu plus la situation.


Bref, ce début de saison est très (trop) mouvementé. Espérons que le pic compense un peu et soit plus calme qu'à l'accoutumé. 


Bon dimanche.


[[||]] Olivier Tisserant 


 


Appel du 18-Juin : le général de Gaulle de vive voix

L’appel du 18-Juin… Rarement un événement aura suscité autant de livres ou de travaux d’historiens et dégagé aussi peu de certitudes.

En partenariat avec l’Institut national de recherche et de coordination acoustique-musique (Ircam) et Ircam Amplify, et encadré par des chercheurs en éthique et des historiens, Le Monde a recréé une version audio de ce discours dont il n’existe aucun enregistrement.

Un projet qui aide à mieux cerner le fonctionnement et les promesses des technologies de synthèse reposant sur l’intelligence artificielle, et leurs risques.

samedi 17 juin 2023

 Bonjour,


Quelques news de 92L.


On sent depuis hier beaucoup d'incertitude chez les modèles avec 2 éléments qui le confirment :

Des changements non négligeables d'un run à l'autre

Une différence visible entre le consensus des ensembles statistiques et les sorties déterministes pour chaque modèle.

C'est un peu technique mais ça montre que les différents membres d'un même modèles sont loins d'être d'accord et que donc des petites différence dans les variables d'environnement peuvent avoir des conséquences importantes dans la prévision.  L'incertitude est donc importante au delà de 5 jours. Cette incertitude se joue aussi bien pour la trajectoire que pour l'intensité. A part pour la moitié sud de l'arc, la prudence reste de mise.


Pour le reste, la convection reste plutôt faible à cette heure mais l'organisation s'améliore avec un circulation qui commence à être un peu définie. Un renforcement de la convection pourrait accélérer les choses et précipiter un peu le passage en cyclone.


Voilà pour aujourd'hui. Demain il y aura le LIVE sur la chaîne Youtube et je referai un point ici à la même heure demain.


[[||]]


Olivier Tisserant 

  La honte : pour Macron, les Haïtiens sont « complètement cons » et ont tué « Haïti » Emmanuel Macron affirme que les « Haïtiens sont compl...