Si les trois premiers ont franchi la ligne d’arrivée, derrière, la course continue et, en Imoca, Charlie Dalin voit revenir ses premiers concurrents.
Ultimes : les prochains attendus vendredi midi
Les trois premiers concurrents en Ultimes ont passé la ligne d’arrivée. Mercredi soir, c’est Thomas Coville qui a complété le podium dans une journée marquée par le deuil, après l’accident de vedette qui a vu la mort de deux collaborateurs du Groupe Télégramme. Francis Joyon et Yves Le Blévec seront les deux prochains à passer la ligne, mais ce ne sera pas avant vendredi. Reste à savoir qui prendra la médaille en chocolat : la partie est toujours aussi serrée entre les deux.
Le pointage (6 h 03) : 1. Charles Caudrelier (Edmond de Rothschild) arrivé après 6j19h47min25sec ; 2. F. Gabart (SVR-Lazartigue) arrivé à 3h15min50sec ; 3. T. Coville (Sodebo) arrivé à 10 h 50 ; 4. F. Joyon (Idec Sport) à 430,2 nm de l’arrivée ; 5. Y. Le Blevec (Actual) à 1,5 nm ; 6. A. Le Vaillant (Mieux) à 548,8 nm ; 7. A. Le Cléac’h (Banque Populaire XI) à 1437,1 nm ; 8. R. Pilliard (Use it Again by Extia) à 2059,7 nm.
Route du Rhum. François Gabart deuxième de la Route du Rhum, comme en 2018
À bord de son trimaran volant SVR-Lazartigue, François Gabart vient de prendre la deuxième place de la Route du Rhum. Il a franchi la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre ce mercredi 16 novembre à 13h18 heure de métropole, soit trois heures et seize minutes après le grand vainqueur : Charles Caudrelier. François Gabart passe lui aussi sous la barre des moins de 7 jours pour boucler la course. Ils ne sont que deux dans ce cas-là et pour au moins quatre ans.
Route du Rhum. Le Class40 de François Jambou a démâté, la série noire continue
François Jambou, skipper du Class40 À l’Aveugle – Trim Control, a démâté lundi après-midi alors qu’il naviguait au Nord-Est des Açores. Le navigateur concarnois va bien et est en train de faire le ménage à bord. Il va tenter de rallier la terre sous gréement de fortune. C’est le troisième Class40 qui démâte depuis le début de cette 12e Route du Rhum. Série noire à laquelle il faut ajouter le démâtage de deux Imoca et le chavirage de deux multicoques.
Alors qu’il était déjà en proie avec pas mal de difficultés techniques depuis le début de sa première Route du Rhum après avoir longtemps brillé en Classe Mini, François Jambou, skipper du Class40 À l’Aveugle – Trim Control, a démâté lundi après-midi alors qu’il naviguait entre Les Açores et le Portugal dans un nouveau front qui commençait à s’abattre sur la flotte des Class40. Le navigateur concarnois va bien et est en train de faire le ménage à bord. Il va tenter de rallier la terre sous gréement de fortune.
François Jambou réalisait pourtant un bon début de course en adéquation avec son Class40 « première génération ». Au moment des faits, il était 23e au classement général, à 170 milles derrière le leader, Yoann Richomme (Paprec Arkéa).
Troisième tempête annoncée pour l’arrière de la flotte
C’est le troisième Class40 sur les 55 engagés à démâter dans cette 12e Route du Rhum après celui d’Amélie Grassi (La Boulangère Bio) et celui d’Aurélien Ducroz (Crosscall). Avaries auxquelles il faut ajouter les démâtages en Imoca de Damien Seguin (Groupe APICIL) et de Louis Burton ( Bureau Vallée 3 ), ainsi que les chavirages de l’Ocean Fifty de Thibaut Vauchel-Camus ( Solidaires en peloton – ARSEP ) et du catamaran OC 50 CMA – île de France – 60 rebonds de Brieuc Maisonneuve.
Une liste noire à laquelle il faut encore ajouter de nombreuses autres avaries ayant provoqué d’autres abandons dans différentes classes et qui pourrait s’allonger encore dans la nuit de lundi à mardi puisqu’une partie de la flotte en arrière de la course devrait être frappée par une troisième tempête.
En continu
Route du Rhum. Brieuc Maisonneuve chavire : il est secouru par Jean-Pierre Dick !
Victime d’un chavirage dans les premières heures du jour à bord du catamaran CMA île de France – 60000 Rebonds, le skipper Brieuc Maisonneuve vient d’être récupéré par Jean-Pierre Dick (Notre Méditerranée – Ville de Nice), dérouté par la direction de course. Le leader des Rhum mono secourt ainsi l’ex leader des Rhums multi !
Victime d’une voie d’eau, Fabrice Amédéo se déroute vers Cascais
Sur la carto, sa trajectoire depuis quelques heures était un mauvais signe. Un indice qui a été confirmé par son équipe : le skipper de l’Imoca Nexans – Arts & fenêtres a été victime d’une voie d’eau, ce 13 novembre à 6h30 TU. Un incident survenu alors qu’il naviguait en 16e position de la flotte des Imoca, à 450 milles des côtes Portugiaises. Privé depuis d’énergie, il fait route à faible vitesse vers Cascais.
Aux Açores, les Ultim à la recherche du bon décalage
Sur la Route du Rhum, ce troisième jour de course à tout du traquenard pour les trois leaders de la classe Ultim 32/23. Navigant dans l’Est des Açores et répartis en latitude entre le Nord et le Sud de l’Archipel, Sodebo, Gitana et Svr-Lazartigue cherchent la meilleure trajectoire possible avant d’aborder un front actif. Un passage à niveau qui pourrait être décisif sur la Route des Alizées et dans lequel Thomas Coville, décalé dans l’Ouest, pourrait avoir une carte à jouer.
Hier en fin de journée, Sodebo Ultim 3 a été contraint de faire de l’Ouest pus tôt que ses camarades car il était décalé d’environ 50 milles au Nord lors du passage du front. Comme la meilleure défense est parfois l’attaque, Thomas Coville a décidé de faire contre mauvaise fortune bon coeur. « Charles et François ont pu glisser un peu mieux que moi. L’autre stratégie cherchait à aller chercher dans l’Ouest pour faire le raccord entre les deux systèmes. Dans notre position, on ne voyait pas trop comment faire autrement » disait à 9h00 le skipper de Sodebo Ultim 3 qui s’apprêtait à passer le front en fin de matinée. Le vent sur la zone où évolue Thomas était déjà de 30 nœuds et c’est sous 1 ris et trinquette que le skipper progressait pour affronter cette nouvelle barrière qui promet des vents à 35 nœuds.
La cartographie de la Route du Rhum 2022
Au Sud où naviguent collés serrés Charles Caudrelier et François Gabart, le vent pourrait être un poil moins fort mais au-delà des chiffres, ce sont deux stratégies différentes qui s’affrontent. L’enjeu des prochaines heures derrière le front est bien de trouver le meilleur passage dans les hautes pressions de l’excroissance de l’anticyclone des Açores (dorsale), avec à la clef les alizés dès dimanche soir.
Plus décalé dans l’Ouest, Sodebo Ultim 3 pourrait y trouver moins de vent mais un meilleur angle pour descendre Sud. Avec le risque de se réaligner derrière les leaders qui avec plus de pression pourraient prendre la poudre d’escampette.
courageuse, à l’image du marin
Depuis le départ de la 12e édition de la Route du Rhum, Louis Duc (Fives – Lantana Environnement) a choisi une option nord, qu’il est pratiquement le seul à suivre. Le choix est courageux, à l’image du Manchois.
Louis Duc est un dur au mal, un skipper qui aime affronter des conditions musclées, qui s’éclate dans la bagarre. Le Manchois l’a une nouvelle fois prouvé, depuis le départ de la 12e édition de la Route du Rhum.
Après avoir enroulé la bouée au large du Cap Fréhel, le skipper de Fives – Lantana Environnement, Imoca à dérives rescapé d’un incendie, est parti plein nord, passant au-dessus du dispositif de séparation de trafic d’Ouessant. « Je ne pensais pas être le seul sur cette option… », relevait-il tout de même.
Route du Rhum. Chavirage pour Thibaut Vauchel-Camus, qui était en tête en Ocean Fifty
Thibaut Vauchel-Camus, skipper de l’Ocean Fifty Solidaires en peloton – Arsep, a chaviré sur la Route du Rhum, dans la soirée de ce samedi 12 novembre 2022. Le marin va bien et se tient à l’abri. Il était en tête de la course.
En tête de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, dans la catégorie Ocean Fifty, Thibaut Vauchel-Camus a chaviré ce soir entre le Portugal et les Açores. Le skipper n’est pas blessé et se tient à l’abri dans la coque centrale de son trimaran. Son équipe met des secours en place actuellement pour venir en aide au navigateur, qui se situerait à 200 miles des Açores.
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Thibaut Vauchel-Camus qui avait pris la tête au classement de 20 h ce soir, venait de passer le second front froid de ce début de course et naviguait de nouveau vers le sud-ouest tribord amures lorsque Solidaires En Peloton – ARSEP a chaviré.
Plus d’informations à venir…
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8 Abandons après 48 heures de course
Blessé aux bras et à la tête pendant la phase de départ par un retour de manivelle de winch, Sam Goodchild (Leyton) a été le premier à déclarer son abandon. Le skipper de l’Ocean Fifty hélitreuillé mercredi vers l’hôpital de Saint-Malo a néanmoins posté le soir même une photo de lui, l’œil gonflé et bleui par le coup de manivelle, pour rassurer sur son état de santé.
Alors qu’il s’apprêtait à prendre le départ de la 12e édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Oren Nataf (Rayon Vert) a été victime d’une avarie de grand-voile. Cette dernière s’est déchirée en deux lors d’un empannage au moment de larguer ses équipiers.
La Route du Rhum en direct : la cartographie
A la suite d’une collision avec l’Imoca d’Oliver Heer (Ocean Racing), Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One) a été contraint à l’abandon en raison des dégâts trop importants sur son bateau.
Damien Seguin a subi une grosse frayeur cette nuit. Le skipper a été percuté par un cargo occasionnant le démâtage de son Imoca Groupe Apicil. Celui-ci fait désormais route au moteur vers Lorient, contraint d’abandonner la Route du Rhum – Destination Guadeloupe.
Du côté des Class40, on compte déjà quatre abandons. Premier abandon, Antoine Magré le skipper de E.Leclerc Ville-La-Grand qui s’était échoué dans la nuit de mercredi à jeudi au large de l’île de Batz, après avoir heurté des cailloux. Les secours l’avaient évacué du bateau et la SNSM s’était chargée de remorquer le bateau vers Roscoff. Après avoir évalué les dégâts, il a officiellement abandonné en milieu d’après-midi ce jeudi.
Laurent Camprubi, skipper marseillais a connu toute une succession de problèmes et d’avaries en bord. Il a ainsi fait état de soucis d’électronique, d’aérien, de ballast… Le skipper de Glaces Romanes, qui avait chaviré en août dernier, donc décidé d’abandonner et de faire demi-tour vers Caen.
Après avoir heurté des rochers dans la nuit du 9 au 10 novembre, Martin Louchart (Randstad-Ausy) a fait demi-tour et est arrivé jeudi soir à Saint-Malo pour faire examiner le bateau. Le verdict est tombé vendredi 11 novembre au matin : le Class40 est trop abîmé pour pouvoir repartir.
Geoffrey Mataczynski (Fortissimo) a lui aussi déclaré son abandon vendredi 11 novembre après un problème du pilote automatique et le génois déchiré qui l’avait contraint à faire demi-tour vers Saint-Malo dans la soirée du 9 novembre.
Fin d’escale technique
Fin d’escale technique pour Romain Pilliard qui avait percuté une bouée métallique lors de la première nuit. Le skipper du maxi-trimaran Use it Again a quitté Roscoff vendredi 11 novembre en milieu de journée après une escale de 36 heures pour faire réparer son étrave. « Bon, j’ai une étrave qui a une forme spéciale mais qui est là » raconte le skipper.
Mikaël Mergui (Centrakor) en Class40 et Philippe Poupon (Flo) en catégorie Rhum Multi ont repris la course après leurs escales techniques respectives.
Jean Galfione (Serenis Consult) qui avait décidé de faire escale à la suite d’une accumulation de problèmes techniques (grand-voile, entrée d’eau au niveau de la quille, perte d’un aérien) a également quitté Brest ce vendredi matin à bord de son Class40.
Après la collision avec Kojiro Shiraishi, Oliver Heer (Ocean Racing) a finalement pu repartir ce vendredi 11 novembre notamment grâce à l’aide reçu par l’équipe de DMG Mori pour effectuer les réparations sur son bout-dehors et sa coque.
Armel Le Cléac’h repartira-t-il en course ?
Le seul skipper encore à l’escale est Armel Le Cléac’h. Arrivé jeudi soir à Lorient, son camp de base, le skipper et son équipe sont actuellement en train d’évaluer les dégâts engendrés par la casse de la dérive centrale et d. Dans une interview vidéo, le skipper du Maxi Banque Populaire dit espérer pouvoir repartir samedi pour rentrer dans une bonne fenêtre météo car après, les conditions semblent se dégrader. Pourront-ils réparer à temps pour un nouveau départ ce samedi ? En tout cas, leur temps d’escale n’est pas limité comme nous l’explique Guillaume Rotée, adjoint de la Direction de course. « Le temps minimum et maximum est inscrit dans les règles de classe. En Ultim, il n’y a pas aucune limite même si, plus l’escale sera longue, plus ce sera pénalisant. »
« Nous sommes tous déterminés à ce que l’histoire continue et à aller au bout de cette transatlantique, assure Ronan Lucas, directeur du team Banque Populaire. Même si cela est bien sûr conditionné à nombre de facteurs techniques, nous ferons tout pour qu’Armel puisse repartir dès demain. »