dimanche 27 février 2022

 la France c’est le pays où «les clandestins ont le plus d’accès aux aides sociales, aux soins».

vendredi 11 février 2022

ÉLYSÉE 2022

 Écrans & TV

“Élysée 2022”, sur France 2 : une nouvelle formule plutôt réussie


Etienne Labrunie

Publié le 11/02/22

Laurent Guimier, Léa Salamé et Jean-Luc Mélenchon dans « Élysée 2022 », jeudi.

Laurent Guimier, Léa Salamé et Jean-Luc Mélenchon dans « Élysée 2022 », jeudi.

Photo Gilles Gustine/FTV

Des journalistes maison qui connaissent leurs sujets, des échanges de qualité… L’émission politique de France 2, qui recevait jeudi Jean-Luc Mélenchon, a rempli sa mission malgré un rythme effréné.

Léa Salamé a prévenu, quelques minutes avant le début de cette nouvelle formule de l’émission politique de France 2 : « On a musclé le jeu. » Élysée 2022 : Face à France Télévisions succède donc à Élysée 2022 tout court pour un rythme hebdo jusqu’à l’élection. Un titre en forme de mobilisation générale – on allait voir ce qu’on allait voir.

Sur le vaste plateau, avec le palais de l’Élysée en arrière-plan, six pointures de la rédaction attendent dans leur coin de pouvoir passer au révélateur Jean-Luc Mélenchon, l’invité du soir. « Nos plus grands spécialistes seront amenés à évoluer à chaque émission », prévient Laurent Guimier, coanimateur et directeur de l’information de France Télévisions. Il s’occupe des présentations : « Vous allez devoir répondre aux grandes figures, signatures de la rédaction. » « Bonsoir les grandes figures », répond, amusé, le candidat de La France insoumise.

Au casting du soir et dans l’ordre d’apparition : Anne-Sophie Lapix, délaissant son 20 heures pour se charger des questions de santé ; Maya Lauqué, coprésentatrice de Télématin (du vendredi au dimanche) pour le pouvoir d’achat et la consommation ; Maryse Burgot, grande reportrice, pour l’international ; Patrick Cohen pour la laïcité ; Hugo Clément pour l’environnement ; et Claire Chazal pour la culture.

Autre nouveauté sur le plateau, deux immenses panneaux où s’affichent quelque cent cinquante visages. « Notre communauté de Français, explique Laurent Guimier. De chez elle, installée dans son salon, elle va commenter ce qu’elle voit à la télévision. » Un échantillon de Français triés avec le concours d’Ipsos-Sopra Steria. La mission de ces « vraies gens » en visioconférence mais micro éteint : partager leurs interrogations et réflexions, relayées en plateau par Laurent Guimier, tout en étant sondés en temps réel. « Ils sont chez eux, ils terminent de dîner mais sont connectés avec nous et vont pouvoir aussi poser des questions qui dérangent », précise encore le directeur de l’information.

Une orgie de sujets

Du neuf présenté en grande pompe, mais sur le papier rien de très révolutionnaire. « On espère que vous êtes en forme, lance Léa Salamé à Jean-Luc Mélenchon, il va falloir l’être car c’est un programme dense et passionnant qui nous attend. » Et effectivement, c’est copieux et mené sur un rythme d’enfer par la journaliste présentatrice qui s’autoproclame « maître des horloges ». Une orgie de sujets s’enchaînant à toute vitesse, sans pouvoir toujours être approfondis comme il le faudrait. « On ne peut pas tout expédier en deux minutes », fait d’ailleurs remarquer le candidat qui attaque sa troisième élection présidentielle, et a donc déjà vu défiler quelques concepts d’émissions.


uimier, Anne-Sophie Lapix  et Jean-Luc Mélenchon.

Photo Gilles Gustine/FTV

Rompue à l’interview politique, Anne-Sophie Lapix ouvre le bal des experts, conférant un gage de sérieux supplémentaire à l’émission. Fiches à la main, elle tombe le masque et attaque sur la gestion de la crise sanitaire. « Imaginons que vous soyez élu et que vous ayez à gérer une nouvelle vague, un nouveau variant peut-être plus proche du Delta que de l’Omicron, quelle serait votre stratégie ? »

Le candidat se lance dans un rappel des faits avant de s’attaquer au scénario catastrophe « pas tant dans la science-fiction que cela », s’arrêtant sur « la quatrième épidémie de grippe aviaire et tout le monde croise les doigts pour que le virus ne passe pas à l’être humain sachant qu’on vient de tuer trois millions de bestioles ». Anne-Sophie Lapix le coupe, le ramenant à la question posée : « J’ai compris la question, j’étais juste en train d’essayer de vous faire plaisir en vous disant que justement ça allait se produire », ironise le leader de La France insoumise, qui d’emblée impose un rapport de force. Il ne s’en départira pas jusqu’à la fin.

“J’aime voir le visage de l’homme que je lis et à qui je compte faire les poches.” Jean-Luc Mélenchon

Quelques passes d’armes donc, mais pas de polémique en perspective. Tous avaient préparé ce grand oral avec le plus grand sérieux, et la qualité des échanges et des questions posées s’en est grandement ressentie. Pour les deux derniers intervenants, Hugo Clément et Claire Chazal, l’ambiance est même apparue conviviale. En particulier avec « Claire », comme l’a accueillie Jean-Luc, « mais nous nous connaissons depuis longtemps », a justifié l’ex-présentatrice du 20 heures de TF1. Sa prestation n’a pas manqué de piquant mais ne visait pas forcément l’invité.

Impasse sur l’immigration et la sécurité

« Un constat que je fais sans incriminer personne, mais on parle de culture quand l’émission touche à sa fin », attaque-t-elle d’entrée, regrettant par ailleurs « que la culture soit si souvent absente de cette campagne et des programmes des candidats »« C’est clair, lui répond l’invité, on est à soixante jours de l’élection et on a un mal de chien à aborder les sujets, car nous sommes ramenés sans cesse à l’immigration et la sécurité. » Deux thèmes sur lesquels l’émission, et c’est notable, aura fait l’impasse…

Élysée 2022 - Léa Salamé +Laurent Guimier +Anne-Sophie Lapix+Maya Lauqué+Maryse Burgot+Hugo Clément

Élysée 2022 - Léa Salamé +Laurent Guimier +Anne-Sophie Lapix+Maya Lauqué+Maryse Burgot+Hugo Clément

Photo Gilles Gustine/FTV

Le moment fort, et sans doute le plus surprenant, de l’émission reste « le duel » opposant le candidat de La France insoumise au président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux. Un format sur lequel la chaîne fonde beaucoup d’espoir. Difficile de faire opposition plus marquée pour ce premier rendez-vous. « On m’a déconseillé de venir », confesse d’entrée le patron des patrons sur un ton franchement cordial, encensant au passage le livre programme de Jean-Luc Mélenchon, « très bien écrit et très intéressant ». Un compliment que lui rend son adversaire, incitant carrément les téléspectateurs à acheter le livre de son opposant. L’échange, qui n’évitera aucun sujet qui fâche, garde un ton cordial, permettant aux deux protagonistes d’avancer leurs arguments en toute clarté.

Un modèle du genre sur la forme comme sur le fond que les deux hommes, coupés dans leur élan, se promettent de poursuivre en privé. « J’aime voir le visage de l’homme que je lis et à qui je compte faire les poches », plaisante Jean-Luc Mélenchon. Éclat de rire de Geoffroy Roux de Bézieux. « Ce sera avec beaucoup de plaisir, répond le patron du Medef, et je paierai l’addition. »

“Si vous mettez moins de sujets, l’émission deviendra plus praticable.” Jean-Luc Mélenchon

Et les Français dans tout ça ? « Ils ne se sont pas endormis, c’est déjà ça ! » ironise Mélenchon. En deux heures trente d’émission, ils auront eu le droit à quatre questions nominatives (faible ratio !), mais auront été interrogés à plusieurs reprises avec des formulations parfois surprenantes. « Croyez-vous à la retraite à 60 ans ? » ou « Est-ce qu’il y a trop d’élus ? » « Et pourquoi pas : n’y a-t-il pas trop d’impôts ? » rebondit Jean-Luc Mélenchon, agacé. Une communauté en sommeil donc, et rapidement réduite à un élément de décor, faute de temps. Le souci de l’émission restant son rythme effréné. « On doit accélérer si on veut parler de tout », justifie Léa Salamé. « On n’est pas obligé de parler de tout », lui répond le candidat qui, en fin d’émission, s’autorise un conseil pour la suite : « Non, c’est pas mal, mais si vous mettez moins de sujets, l’émission deviendra plus praticable, et les gens et journalistes seront moins frustrés. » Plutôt bien vu.


« Élysée 2022 », diffusé sur France 2 avec Léa Salamé, Laurent Guimier, Anne-Sophie Lapix  et Jean-Luc Mélenchon.

« Élysée 2022 », diffusé sur France 2 avec Léa Salamé, Laurent Guimier, Anne-Sophie Lapix  et Jean-Luc Mélenchon.

Photo Gilles Gustine/FTV

mercredi 9 février 2022

LA QUEUE DU MICKEY





À l’époque où je n’étais qu’une enfant, la queue du Mickey était ce machin qui donnait droit à un tour de manège gratuit quand on parvenait à l’attraper. Je me souviens assez distinctement avoir tenté d’attraper une fois ou deux cette sacrée queue du Mickey avant d’observer le manège du manège.

mercredi 26 janvier 2022

L'INTERVIEW PREMIÈRE FOIS

 

France Inter : une courte interview de Marine Le Pen diffusée sur les réseaux provoque la colère des journalistes

La pastille politique participe de la « peopolisation » de la vie politique, selon la Société des journalistes de la station. La directrice de l’information assume le format.

mardi 25 janvier 2022

 

Covid-19 : après deux ans de pandémie, dix scientifiques et médecins dévoilent les questions qu'ils continuent de se poser

Article rédigé par
Propos recueillis par - Louis Boy
France Télévisions
Publié Mis à jour 
 Temps de lecture : 13 min.
Deux ans après les premiers cas en France, ce que l'on connaît de la pandémie de Covid-19 reste la partie émergée de l'iceberg. (JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO)

lundi 24 janvier 2022

ENTRETIEN

 

Reines, guerrières ou résistantes : pourquoi les femmes ont-elles disparu de l’Histoire ?




Elles s’appellent Brunehaut, Catherine Bernard ou Pauline Léon. Elles ont été de puissantes reines, de courageuses résistantes ou de « preuses » chevaleresses. L’Histoire est pleine de grandes femmes. Pourquoi, alors, en a-t-elle retenu si peu ? Une question à laquelle répond l’autrice Titiou Lecoq dans l’essai « Les grandes oubliées : pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ».

VICHY

 

Vichy, une salutaire leçon d’histoire



Ce soir lundi 24 janvier à la télésurveillance LCP PUBLIC SENAT. 

La propagande de Vichy est une éclairante leçon d’histoire sur le maréchal Philippe Pétain et Vichy, qui décortique ce que fut la Collaboration.

Des images d’archives captivantes, des témoignages de celles et ceux qui n’étaient que des enfants et puis les commentaires de l’historien Denis Peschanski. La leçon d’histoire sur le maréchal Pétain et Vichy est éclairante.

Elle décortique ce que fut la Collaboration qui veut régénérer la France après la défaite de 1940. Déjà, la devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité est remplacée par Travail, Famille, Patrie. Vichy ne tarde pas à déployer une propagande intense. Le vieux maréchal est partout sur les affiches. Il visite les provinces selon une mise en scène bien étudiée. Tout le monde est réquisitionné pour chanter ses louanges.

Le documentaire souligne comment l’appareil de Vichy désigne ses adversaires. Les juifs, les communistes, les francs-maçons et les étrangers sont les cibles.

La leçon d’histoire est documentée par des extraits d’archives. Ils montrent, s’il en était encore besoin, que Vichy a mis en œuvre sa propre politique contre les juifs et ne s’est pas contenté d’obéir aux ordres des nazis.

LCP, 20 h 30.


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