samedi 27 avril 2019

lundi 22 avril 2019

Normandie. 50 cartouches et 4 obus du 

Débarquement 

découverts par la grande marée

Juno Beach, le 6 juin 1944 : débarquement des troupes canadiennes.
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Juno Beach, le 6 juin 1944 : débarquement des troupes canadiennes
Soixante-quinze ans après le Débarquement, les grandes marées ont encore découvert ce week-end de Pâques 2019 de vieilles munitions sur les plages du Calvados. Quatre obus et une caisse de cinquante cartouches ont resurgi du passé.
Vendredi, à marée basse, un promeneur tombe sur une découverte originale à Bernières-sur-Mer : cinquante cartouches datant de la Seconde Guerre mondiale. « Des munitions, ce n’est pas rare, confie la gendarmerie. C’est même courant lors des grandes marées. Une caisse de cinquante cartouches en revanche, c’est moins fréquent. »
Ces munitions ont été rapidement signalées aux autorités. Elles sont probablement canadiennes, puisque ce sont les unités canadiennes qui ont débarqué le 6 juin sur Juno Beach, en parvenant à contrôler la station dès la fin de matinée.
En ce week-end de Pâques 2019, quatre obus remontant à juin 1944 ont également été découverts sur les plages de la Côte de Nacre et du Bessin. La grande marée se poursuit ce dimanche avec des coefficients de 105 à 107 sur les côtes du Calvados.

jeudi 18 avril 2019

LES DONS QUI CHOQUENT !...

La « cathédrale du vivant » brûle aussi, pourquoi ne faisons-nous rien ?


L’ampleur de l’élan de générosité qui a suivi l’incendie de Notre-Dame de Paris en début de semaine, suscite de nombreuses réactions. Certains ont exprimé leur malaise face aux sommes promises pour participer à la reconstruction de la cathédrale de pierre, alors qu’il semble plus compliqué de mobiliser pour le patrimoine vivant, naturel, qui est lui aussi en danger. 

lundi 15 avril 2019

NOTRE PASSé EN CENDRES....





Les images de la flèche de Notre-Dame s’effondrant au milieu des flammes ont marqué les esprits. Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé ce mercredi le lancement d’un « concours international d’architecture sur la reconstruction de la flèche » de Notre-Dame, détruite dans l’incendie qui a ravagé la cathédrale ce lundi soir. Il s’agit de « doter Notre-Dame d’une nouvelle flèche adaptée aux techniques et enjeux de notre époque ».

samedi 6 avril 2019

Lannion. Côte de Granit rose en 1900 : le guide touristique sort de l’oubli

Grâce à André Le Person est publié le guide de Charles Barré, Éventail & gerbe de plages bretonnes des côtes lannionnaises. L'ouvrage est présenté samedi 6 avril à Lannion.

André Le Person présente l'ouvrage ce samedi 6 avril à Lannion.
André Le Person présente l’ouvrage ce samedi 6 avril à Lannion. (©Le Trégor)
« Un tel ouvrage ne pouvait pas rester dans l’oubli, il fallait que les Trégorrois le découvrent ! » André Le Person est à l’initiative de la publication d’Éventail & gerbe de plages bretonnes des côtes lannionnaises de Charles Barré. « C’est le premier guide touristique détaillé. À l’époque, on ne parlait pas encore de la côte de Granit rose », souligne le passionné d’histoire locale.
Charles Barré, avocat installé à Lannion, grand sportif et fervent défenseur de la nature, l’a écrit en 1900 et achevé en 1903. « Il a ajouté quelques petites choses en 1927 », précise le Lannionnais. Ce guide n’a jamais été publié.

Un travail d’enquête

André Le Person a découvert l’existence du carnet de notes de l’avocat lannionnais en 1988 dans les colonnes du Trégor. Le rédacteur en chef de l’époque, Gildas Le Bozec, en avait publié des extraits sous le titre « Les carnets de Charles Barré ou la naissance du tourisme ».
André Le Person décide alors de contacter le propriétaire du manuscrit, Christian Le Bellec, pour parcourir le fameux carnet. « Il préférait attendre mais je ne me suis pas découragé. Entre-temps, j’ai fait des recherches sur Charles Barré (1866-1937) pour mieux cerner le personnage », raconte, enthousiaste le Lannionnais de 69 ans. Lequel épluche tout un tas de documents, découvre des photos… Un véritable d’enquête.
Il y a 4 ans, il a enfin accès au manuscrit. « Un bijou », assure-t-il. Les notes de Charles Barré sont enrichies de dessins, de plans détaillés et même de poèmes.

« Justice et belle nature »

Ce guide, dédié au Touring-club de France, s’adresse aux « pleinairistes, excursionnistes, villégiaturistes, marcheurs » ou encore aux « vélocipédistes ». « Son idée était de proposer des excursions au départ de Lannion qui était le point central, à pied ou en vélocipède », présente André Le Person.
Avec force et détails, Charles Barré décrit les chemins à emprunter (taclant au passage l’état déplorable de certaines routes), la beauté des paysages, les bonnes tables… Charles Barré, qui se présente comme « un admirateur de la justice et de la belle nature », pointe aussi les atteintes à l’environnement causées par les nouvelles constructions. Et sans mâcher ses mots. Il dénonce particulièrement « l’incurie de l’administration », déclare « sa haine et son mépris » à « ces modernes vandales, qui chaque jour, pour l’enfantement laborieux de leurs ridicules villas et de leurs absurdes murailles, s’attaquent avec acharnement à tous nos beaux rochers, à ces magnifiques décors de nos côtes et de nos grèves ».
Charles Barré est d’ailleurs l’un des fondateurs du Syndicat artistique de protection des sites pittoresques de Ploumanac’h, créé en 1901. « C’est le premier syndicat de défense de la nature en France », note André Le Person.
Ce guide, inédit, André Le Person l’a enrichi de nombreuses photos d’époque. Un trésor de l’histoire locale. André Le Person sera en dédicaces ce samedi 6 avril de 10 à 12 h à l’Espace culturel Leclerc et de 15 h à 18 h à la librairie Gwalarn à Lannion ; le samedi 13 avril de 10 h à 12 h 30 à la Maison de la presse de Perros-Guirec.
L’ouvrage est vendu 20 €.

lundi 1 avril 2019

La côte de Granit rose inscrite à l’Unesco ?

Une nouvelle association de Trégastel propose de faire inscrire la côte de Granit rose au patrimoine mondial de l'Unesco.

Selon Marielle Kerbaol, la côte de Granit rose mérite le label de l'Unesco pour la valeur universelle de ses paysages.
Selon Marielle Kerbaol, la côte de Granit rose mérite le label de l’Unesco pour la valeur universelle de ses paysages. (©Archives)
Une nouvelle association vient de voir le jour à Trégastel. « Elle a pour objectif d’inscrire la côte de Granit rose au patrimoine mondial de l’Unesco », indique Marielle Kerbaol, soutenue par Marie Foucheret et Emmanuel Noël. 
C’est une idée qu’elle a en tête depuis longtemps :
Nous habitons un endroit magnifique qu’il est impératif de mettre en valeur et d’intégrer dans un programme plus large que le local. C’est ambitieux, mais la côte de Granit rose mérite ce label pour la valeur universelle de ses paysages.
En France, 44 sites sont déjà répertoriés au patrimoine mondial de l’Unesco. « Or, aucun en Bretagne », regrette la nouvelle présidente. « Or il n’y a que deux lieux géographiques de ce type : la Corse et la Chine. Et ces deux régions n’ont aucun amoncellement rocheux. Ici, il y a des agrégats de chaos époustouflants que j’aime appeler chaos totémiques ».

Des retombées touristiques internationales

Pour réussir ce pari, Marielle Kerbaol fait appel aux personnes motivées :
Nous aurons plus de poids auprès des services de l’Etat pour les convaincre de soutenir un dossier à la commission de l’Unesco. 
Les Monts d’Auvergne viennent d’être classés en 2018. Pourquoi pas la côte de Granit rose qui, selon elle, répond à tous les critères ?
« Si elle venait à être classée, il y aurait des retombées touristiques internationales et des aides financières pour protéger ces paysages incroyables et développer intelligemment notre région. La France est la première destination touristique au monde, valorisons nos atouts en préservant nos sites et en les embellissant », soutient la Trégastelloise.
Contact : marielle.kerbaol@gmail.com
Marielle Kerbaol, de Trégastel, souhaite inscrire la côte de Granit rose au patrimoine mondial de l'Unesco.
Marielle Kerbaol, de Trégastel, souhaite inscrire la côte de Granit rose au patrimoine mondial de l’Unesco. (©Lise Muzellec)1

samedi 9 mars 2019

LA RÉSERVE DES SEPT ILES

Perros-Guirec. Le projet d’extension de la réserve est lancé

Année décisive pour le projet d'extension de la réserve naturelle des 7 Îles, à Perros-Guirec. Différents scénarios devraient être proposés avant l'été.

La concertation autour du projet d'extension de la réserve naturelle des 7 Îles, à Perros-Guirec, a été lancée en octobre.
La concertation autour du projet d’extension de la réserve naturelle des 7 Îles, à Perros-Guirec, a été lancée en octobre. 
En octobre dernier, l’État a lancé la concertation autour du projet d’extension de la réserve naturelle des 7 Îles, à Perros-Guirec. En ligne de mire, l’élaboration d’un décret en 2021. Un avant-projet devrait être présenté en 2020. Pascal Provost, conservateur des 7 îles, explique :
Le but est de définir un nouveau périmètre de protection cohérent et exigeant pour maintenir la biodiversité de la réserve. Il faut anticiper l’avenir.
La LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), gestionnaire de la réserve, est engagée dans la réflexion. L’État prône une démarche de « coconstruction » avec tous les acteurs locaux concernés, des professionnels du tourisme aux pêcheurs et plaisanciers.

Des usagers inquiets

Le projet est sensible et les inquiétudes nombreuses. Des usagers craignent principalement le renforcement des contraintes de circulation. Pascal Provost se veut rassurant :
Le but n’est pas d’interdire les activités mais de trouver des équilibres et d’adapter les pratiques pour préserver la biodiversité. Que la faune et les activités cohabitent sur le long terme. 
2019 est « une année décisive. L’idée est de réunir tous les éléments de connaissance, les synthétiser puis les restituer au sein des groupes de travail. Il y aura des débats à partir d’avril ». L’objectif étant de proposer différents scénarios de périmètre avant l’été.

« La réserve se porte bien »

Le bilan 2018 dressé par la LPO est plutôt bon. « La réserve se porte bien », se réjouit Pascal Provost. Il reste néanmoins prudent sur l’avenir : 
Il y a beaucoup de facteurs comme les conditions d’hivernage, les ressources en mer ou certaines activités qui pourraient nuire à la préservation des occupants.
De nombreuses espèces sont présentes sur l’archipel. Dont le fameux macareux-moine, mascotte du territoire.

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