mercredi 25 octobre 2023

Le parcours du Tour de France 2024

 Découvrez le profil des 21 étapes du Tour qui se tiendra du samedi 29 juin au dimanche 21 juillet 2024.

La carte du Tour de France 2024



Le parcours du Tour de France 2024Le parcours du Tour de France 2024
Le parcours du Tour de France 2024 - ASO

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Les 21 étapes du Tour de France 2024

Grand départ depuis l'Italie

Cette 111ᵉ édition du Tour de France partira une fois de plus de l'étranger. Le Grand départ sera donné le samedi 29 juin depuis Florence en Italie. Si la Grande Boucle multiplie les départs depuis l'étranger (25 Grands départs de l'étranger) et notamment de tous les pays limitrophes de la France, ce sera la première fois depuis la Botte italienne. À titre d'exemple, le Tour est déjà parti six fois depuis les Pays-Bas.

La première étape partira de Florence, capitale de la Toscane et véritable musée à ciel ouvert, pour rejoindre Rimini, sur la côte adriatique. L'occasion pour le Tour de rendre hommage aux grands cyclistes italiens. Au kilomètre zéro, les coureurs passeront devant le musée Gino Bartali (double vainqueur du Tour de France en 1938 et 1948). Une première journée éprouvante avec 3.800 mètres de dénivelé positif.

La première étape du Tour de France entre Florence et RiminiLa première étape du Tour de France entre Florence et Rimini
La première étape du Tour de France entre Florence et Rimini - ASO

Le lendemain, la deuxième étape emmènera le peloton de Cesenatico, où se trouve la sépulture du mythique Marco Pantani, jusqu'à Bologne sur le circuit d'Imola. C'est ici que Julian Alaphilippe décrocha son premier titre de champion du monde en 2020. Le peloton abordera ses premières côtes dans un tracé fait sur mesure pour les puncheurs.

La deuxième étape entre Cesenatico et BologneLa deuxième étape entre Cesenatico et Bologne
La deuxième étape entre Cesenatico et Bologne - ASO

Pour la troisième étape, le Tour de France quittera la région Emilie-Romagne pour atteindre le Piémont. Un tracé de 225km au départ de Plaisance avec une arrivée à Turin promise aux purs sprinteurs. Sur la route, les coureurs feront un détour par Tortone où repose Fausto Coppi.

La troisième étape du Tour de France entre Plaisance et TurinLa troisième étape du Tour de France entre Plaisance et Turin
La troisième étape du Tour de France entre Plaisance et Turin - ASO

La Côte d'or fait le plein

La quatrième étape sera celle qui marquera l'entrée officielle du peloton sur le territoire français. Le mardi 2 juillet, le départ sera donné à Pignerol (Pinerolo), dans la banlieue de Turin en Italie, pour se diriger vers Valloire en Savoie. Ce sera l'occasion d'un passage par le redoutable col du Galibier et ses 2.642 mètres d'altitude. Un premier ballon d'essai en montagne pour les favoris.

Le lendemain, le départ aura lieu à Saint-Jean-de-Maurienne, toujours en Savoie, pour mettre le cap vers l'Ain en passant par Chambéry. L'arrivée se fera à Saint-Vulbasavec une arrivée promise aux sprinteurs. Peu de difficultés à recenser lors de cette cinquième étape qui sera une transition vers la plaine avant de revenir dans les Alpes du sud en fin de course.

Le 4 juillet, la sixième étape aura lieu entre Mâcon et Dijon, pour marquer l'arrivée du peloton en Côte d'or. Cette 111e édition a décidé de mettre le département à l'honneur avec pas moins de trois étapes s'y déroulant. Le 5 juillet, un premier contre-la-montre individuel aura lieu entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin. Un tracé de 25km entre les vignes des domaines les plus célèbres au monde qui, sans aucun doute, permettra aux favoris de cette 111ᵉ édition de commencer à creuser les écarts avec le reste du peloton.

Le 6 juillet, le Tour reprendra la route toujours depuis la Côte d'or avec cette fois un départ de la ville médiévale de Semur-en-Auxois. Cette huitième étape s'élancera vers le nord avec une arrivée à Colombey-les-Deux-Églises. Au menu de jour : cinq ascensions classées et un "léger faux plat montant" pour les trois derniers kilomètres.

Pour conclure cette première semaine de course, le Tour propose un format inédit : une boucle de 199km au départ et à l'arrivée de Troyes. Nouveauté cette année : les coureurs devront rouler sur les chemins blancs, ces petites routes de graviers qui serpent au milieu des vignes de Champagne. Pas moins de 14 secteurssont au programme pour un total de 32km dans la poussière.

D'Orléans aux contreforts des Pyrénées

Après une première journée de repos observée le lundi 8 juillet à Orléans (Loiret), le Tour reprendra la route depuis la cité johannique, premier retour de la Grande Boucle dans la ville depuis 22 ans. Cette 10ᵉ étape se conclura à Saint-Amand-Montrond (Cher), ville de naissance de l'un des chouchous du peloton : Julian Alaphilippe. Sur ce tracé de 187km de long, le peloton devra être attentif aux routes exposées aux vents latéraux et donc aux risques réels de bordures.

Le mardi 9 juillet, le Tour partira d'Évaux-les-Bains, dans la Creuse avec du relief au menu du jour. Les coureurs devront endurer 4.350 mètres de dénivelé positif jusqu'à l'arrivée au Lioran dans le Cantal. Dans les 50 derniers kilomètres, le peloton enchaînera le col de Néronne, le Puy Mary Pas de Peyrol, le col de Pertus, le col de Font de Cère et la montée vers Le Lioran.

Le peloton restera dans le Cantal le lendemain avec un départ depuis Aurillac. Le chef-lieu du Cantal sera ville étape pour la 8ᵉ fois. Le tracé de cette 12ᵉ étape emportera les coureurs en direction de Villeneuve-sur-Lot. Ce 11 juillet, le parcours plaira aux baroudeurs avec un terrain constamment vallonné.

Enfin, avant d'arriver dans les Pyrénées, là où le classement général devrait se dessiner bien plus clairement, le peloton continuera sa route vers le sud de la France avec une 13ᵉ étape entre Agen et Pau. Les sprinteurs devraient y trouver leur compte dans le final, à condition ne pas se faire piéger dans les quelques difficultés du jour.

La bataille des Pyrénées

Après quasiment deux semaines de course, le peloton arrivera dans la région Occitanie via le Béarn. Le samedi 13 juillet, le départ sera donné de Pau, ville hôte pour la 10ᵉ fois en dix ans ! Avant d'arriver au Pla d'Adet à Saint-Lary-Soulan, la route sera éprouvante. Après la traversée de Lourdes, il restera 80 kilomètres d'effort à fournir avec le mythique col du Tourmalet, la Hourquette d'Ancizan et la montée au Pla d'Adet.

Le lendemain, à l'occasion de la Fête nationale du 14 juillet, la 15ᵉ étape se déroulera entre Loudenvielle et le plateau de Beille en Ariège. Un feu d'artifice de montées avec 4.850 mètres de dénivelé positif sur près de 200km. Sur le parcours, les favoris tenteront sûrement un coup dans le col de Peyresourde, dans le col d'Agnès, le port de Lers avant le final vers le plateau de Beille.

La journée du 15 juillet sera dédiée au repos. Les coureurs s'offriront une deuxième journée de pause plus que méritée dans les environs de Gruissan.

Le 16 juillet, la course repartira de plus belle depuis Gruissan (Aude), ville-étape pour la première fois. Gare au Mistral qui peut souffler dans toutes les directions à cette époque de l'année et surtout sur la portion du littoral aux alentours de Narbonne. Cette 16ᵉ étape se terminera à Nîmes et sera dédiée aux sprinteurs, s'ils ont su résister aux bourrasques.

Explication finale dans les Alpes du Sud

Le mercredi 17 juillet, la Grande boucle fera un passage dans la Drôme avec un départ donné depuis Saint-Paul-Trois-Châteaux. Une journée plutôt tranquille pour le peloton, à part dans les 40 derniers kilomètres. Les coureurs devront gravir le col Bayard, le col du Noyer et le final dans la montée vers la station de Superdévoluy.

La 18ᵉ étape reliera Gap à Barcelonnette, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Une journée à la portée des sprinteurs, à condition qu'ils arrivent à surmonter les quelques difficultés répertoriées. Un puncheur bien inspiré pourrait tout à fait surprendre le peloton.

Une journée 100% montagne pour cette 19ᵉ étape entre Embrun et Isola2000. Un tracé court (145km) mais dense sur lequel les coureurs grimperont trois fois au-dessus de 2.000 mètres d'altitude. Gare à la raréfaction de l'oxygène lors de la montée jusqu'à la cime de la Bonette, route goudronnée la plus élevée de France à 2.802 mètres.

Pour les deux dernières étapes, dont on connaît le tracé depuis mars dernier, ASO a promis un "week-end final en feu d'artifice" et du suspense jusqu'à la dernière seconde. L'avant-dernière journée s'élancera de Nice pour atteindre le col de la Couillole (15,7km à 7,1%). Auparavant, les coureurs devront s'attaquer à trois autres cols exigeants : celui de Braus (10km à 6,6%), le col de Turini (20,7km à 5,7%) et le col de la Colmiane (7,5km à 7,1%).

Enfin, et pour la première fois depuis plus d'un siècle, le Tour de France ne se conclura pas à Paris sur les Champs-Élysées. En raison des Jeux olympiques, qui débuteront le 26 juillet, l'étape finale se déroulera entre Monaco et Nice. L'ultime explication prendra la forme d'un contre-la-montre individuel, 35 ans après le légendaire duel entre Greg Lemond et Laurent Fignon. Le tracé de 35km favorisera les grimpeurs, comme l'année dernière entre Passy et Combloux, avec deux cols : celui de la Turbie (8,1km à 5,6%), ainsi qu'un morceau du col d'Eze (1,6km à 8,1%), avant de dévaler vers la promenade des Anglais.

Il s'agit donc d'une petite révolution puisque la plus célèbre course du monde s'est toujours terminée dans la capitale, à l'exception des deux premières éditions, en 1903 et 1904 avec des arrivées à Ville d'Avray (Hauts-de-Seine). Par la suite, elle est arrivée d'abord au Parc des Princes (de 1905 à 1967), puis au vélodrome de la Cipale (1968 à 1975), et depuis 1975 sur les Champs-Élysées.


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