"C dans l'air"

 

17:45 "C dans l'air"

Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, à l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient.

Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business.

Jean-Claude Palomeros, ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN.

Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.

Le thème de l'émission : L'avion arrive de Tel Aviv, la foule attaque l'aéroport

« Ce sera une guerre longue et difficile ». C'est en ces termes que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a commenté samedi la « seconde étape de la guerre à Gaza ». Celle-ci a débuté avec l'intensification des bombardements de l'armée israélienne, qui est maintenant entrée en territoire palestinien pour une « opération terrestre ».

Gaza-ville est donc un champ de bataille, et la situation humanitaire est catastrophique. Les civils gazaouis ont été priés de partir vers le sud tandis que les appels pour acheminer davantage d'aides dans l'enclave se multiplient. Le président américain Joe Biden a réclamé que cette aide « soit augmenté considérablement et immédiatement » et la cour pénale internationale prévient Israël qu'empêcher l'acheminement de l'aide humanitaire peut constituer un crime.

Pendant ce temps, en Russie, une foule hostile à Israël a envahi hier un aéroport du Daghestan à l'annonce de l'arrivée d'un vol en provenance de l'état hébreu. "Plus de 150 participants ont été identifiés" a rapporté le ministère de l'Intérieur russe ce matin, tandis que Vladimir Poutine compte bien tirer parti de cette crise au Proche-Orient, qui détourne l’attention de la guerre en Ukraine et nourrit le ressentiment contre les Occidentaux. La semaine dernière, le chef du Kremlin a même reçu une délégation du Hamas à Moscou.

De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan semble avoir choisi son camp en accusant les Occidentaux d'être « les principaux responsables des massacres à Gaza ». A l'occasion d'un meeting de soutien à la Palestine, il a ajouté qu' « Israël n’est qu’un pion que les Occidentaux pourront sacrifier le moment venu. Parce qu’Israël ne peut rien faire sans eux ». Des propos qui n’ont pas manqué de déplaire au gouvernement israélien, qui a rappelé ses diplomates en Turquie.

Alors, combien de temps peut durer la guerre à Gaza ? 

Faut-il redouter une montée de l'antisémitisme ? 

Pourquoi Erdogan est-il si offensif envers Israël ?

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