« Le jour du pardon. » Dans le culte juif, Yom Kippour est l’occasion d’expier ses péchés.
Un jeûne de 25 heures suivi d’un repas festif
Tous les ans, des milliers de juifs se réunissent pour Yom Kippour. Le « jour du pardon » est considéré comme la fête la plus sainte de toutes dans la tradition juive.
Elle commémore le jour où Dieu pardonne au peuple juif d’avoir façonné un veau d’or. L’Ancien Testament raconte que lorsque Moïse découvre que certains juifs ont fabriqué ce symbole d’idolâtrie - interdit par le Troisième Commandement - il casse les Tables de la Loi, de colère. Il repart ensuite sur le mont Sinaï pour demander pardon à Dieu au nom du peuple juif. 80 jours plus tard, Dieu accorde son pardon. C’est le jour du Yom Kippour.
Israël Cemachovic, ancien président de la communauté juive de Dijon, développe : « C’est le jour où l’on passe devant Dieu. Il va décider si oui ou non, en fonction des péchés qu’on a expiés ou pas, on va vivre dans l’année qui vient. C’est pas très gai, c’est même un peu stressant pour les personnes très pratiquantes et très croyantes. »
Yom Kippour se déroule de la tombée du soleil à la tombée du soleil
Plusieurs interdictions sont à observer pendant Yom Kippour, qui se déroule de la tombée du soleil à la tombée du soleil. Cette année, la fête se déroulait du dimanche 27 septembre au soir au lundi 28 au soir.
Parmi les interdictions de Yom Kippour : travailler, boire et manger, l’interdiction d’avoir des relations sexuelles, l’interdiction de se laver (sauf les mains), l’interdiction d’utiliser des parfums et des cosmétiques et celle de porter des chaussures en cuir (en signe d’humilité).
Par ailleurs, un jeûne de 25 heures est à respecter pour toute fille de plus de 12 ans et pour tout garçon de plus de 13 ans (sauf pour les personnes susceptibles d’en souffrir).
La tradition judaïque recommande de se rendre à la synagogue le jour de Yom Kippour. Cinq prières sont obligatoires, dont une en mémoire des disparus. La fin du jeûne est signifiée par la sonnerie du shofar, un instrument à vent fait avec une corne de bélier. C’est l’occasion d’un repas festif en famille ou au sein de sa communauté.