BAND OF BROTHERS


Débarquement de Normandie - Bataille de Normandie : bienvenue sur le site DDay-Overlord
Marc Laurenceau vous présente le site DDay-Overlord, consacré à un fait d'armes majeur de la Seconde Guerre mondiale : la bataille de Normandie.
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Image : le Débarquement de Normandie - mardi 6 juin 1944 - Jour J
Image : la Bataille de Normandie (7 juin-29 août 1944)
Image : Photos de la Normandie aujourd'hui
Image : Encyclopédie de la bataille de Normandie

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Image : 70ème anniversaire du Jour-J - 6 juin 2014
Hommage aux combattants du Jour J
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Band of Brothers - Frères d'Armes
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


Un livre, un film
Band of Brothers ou Frères d'Armes (titre Français) est une mini-série américaine composée de dix épisodes d'une heure. Elle a été produite par Steven Spielberg et Tom Hanks et l'histoire est tirée du livre Band of Brothers, rédigé par le fameux historien américain Stephen E. Ambrose, décédé le 14 octobre 2002 à l'âge de 66 ans.
Diffusée sur les écrans français au cours des été 2002, 2004 (dans le cadre du 60ème anniversaire du débarquement allié en Normandie) ou encore 2011, la série Band of Brothers a rencontré un vif succès, non seulement en France, mais également aux Etats-Unis, en Angleterre, en Italie et en Allemagne.
Sa création
Steven Spielberg a toujours été intéressé par la Seconde Guerre mondiale et ses films le prouvent (1941, L'Empire du Soleil Levant, La Liste de Schindler... ). C'est pourquoi il a décidé de tourner le film très réaliste Saving Private Ryan (en Français : Il faut sauver le soldat Ryan) qui raconte l'histoire d'une section partant à la recherche du soldat Ryan lors de la Bataille de Normandie, et qui a rencontré un énorme succès partout dans le monde. Il fallait que Saving Private Ryan soit justement une réussite pour que puisse exister la mini-série connue en France sous le nom de Frères d'Armes. Comme Saving Private Ryan fut un succès, la réalisation de Band of Brothers débuta.
On peut remarquer la similitude en matière de tournage entre Saving Private Ryan et Band of Brothers avec la désormais célèbre technique de "caméra à l'épaule" qui donne une impression très réaliste au film, notamment des scènes de combat. Mais c'est surtout sa fidélité vis-à-vis de l'Histoire (à la fois par le scénario et par la mise en image des faits historiques, inspirés par les témoignages directs des vétérans concernés) qui fait de Band of Brothers LA série de la Seconde Guerre mondiale en Europe.
Plus de 10 000 figurants, 500 acteurs et un budget de plus de 114 millions d'euros ont été nécessaires pour sa réalisation qui fit de cette série la plus chère de toute l'histoire au moment de sa sortie sur les écrans.
Composition
Band of Brothers est composée de dix épisodes d'une heure chacun environ qui débutent par l'entraînement des soldats américains de la Easy Company du 506ème régiment de la 101st Airborne Division et qui se terminent par l'opération visant à s'emparer du nid d'aigle d'Hitler en Bavière. La série aborde également la bataille de Bastogne (dans les Ardennes) et la découverte du camp de concentration de Landsberg en Allemagne.
Les 10 épisodes de Band of Brothers - Frères d'Armes
L'histoire des vétérans de la Easy Company
Galerie photos de la série Band of Brothers - Frères d'Armes
Liste des acteurs jouant dans Band of Brothers - Frères d'Armes
Livres, film et musique de Band of Brothers - Frères d'Armes
Fonds d'écran à télécharger de Band of Brothers - Frères d'Armes
Image : Band of Brothers - Frères d'Armes
HBO®
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Image : Band of Brothers - Frères d'Armes
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Band of Brothers - Frères d'Armes : les 10 épisodes
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


 
Episode : 01/10
Titre : Currahee
Réalisateur : Phil Alden Robinson
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
Galerie photos de la série Band of Brothers - Frères d'Armes
 
Liste des acteurs jouant dans Band of Brothers - Frères d'Armes
 
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Entraînement
Entre 1942 et 1944, les hommes de la Easy Company du 506 PIR de la 101st Airborne Division s'entraînent aux terrains de Toccoa en Géorgie sous les ordres du First Lieutenant Herbert Sobel. L'entraînement fut pour certains soldats plus dur que le combat (Sobel leur avait fait faire une marche d'environ 192 km entre Toccoa et Atlanta).
Durant l'entraînement avec barbelés, les soldats devaient ramper au sol et les mitrailleurs tiraient à balles réelles au-dessus de leur tête, ils devaient donc être très prudents s'ils ne voulaient pas risquer de se faire tuer avant même d'avoir rencontré un soldat allemand sur un champ de bataille en Europe.
Les chants d'entrainements des soldats de la Easy avaient la même mélodie que dans le film mais pas exactement les mêmes paroles.
La Easy Company est envoyée en Angleterre quelque temps avant le débarquement de Normandie, afin de poursuivre en Europe l'entraînement des forces militaires destinées à l'invasion dans le cadre de "Opération Overlord". Herbert Sobel avait un esprit pratique extrêmement voué à l'armée et plus précisément à l'instruction mais n'excellait pas vraiment sur le terrain et ses supérieurs s'en sont rapidement rendu compte. Sobel monte en grade et devient capitaine mais, juste avant la "grande pirouette" du Jour-J, le mardi 6 juin 1944, sa compagnie lui est retirée et on l'envoie malgré lui dans un régiment en Angleterre où les médecins, chirurgiens, aumôniers, sapeurs... sont formés pour renforcer les troupes aéroportées et également pour remplacer les vides qui seraient créés après le choc du D-Day au sein des différentes unités.
Les hommes de la Easy Company se sont sentis tous soulagés de ce départ soudain, non seulement parce que Sobels était très dur avec eux et qu'ils avaient à faire de pénibles entraînements mais aussi parce qu'ils craignaient pour leur vie s'il les commandait sur le champ de bataille. D'ailleurs, les sous-officiers de la Easy avaient rédigé en Angleterre un rapport visant à indiquer qu'ils refusaient de servir dans la Easy tant qu'il n'y avait pas un remplaçant de Sobel à la tête de cette Compagnie.
C'est lors des entraînements et des différentes mises à l'épreuves qu'une personne s'est détachée de la Compagnie par son professionnalisme : Richard Dick Winters, un jeune lieutenant. Winters a été informé de la mutinerie des sous-officiers et a tenté en vain de les empêcher de prendre cette position. Ces hommes ont risqué la peine de mort pour mutinerie, car à l'aube d'une telle offensive en Europe, rien ne devait gêner la préparation des Alliés.
Après le départ de Sobels, Winters reste le commandant en second de la Easy Company, grâce à sa maitrise dans les situations diverses et également grâce à sa popularité au sein de la compagnie. Le commandement de la Easy reviendra au First Lieutenant Thomas Meehan, un jeune officier très apprécié.
4 juin 1944
Le départ de la compagnie est ordonné : la Easy sera parachutée en Normandie dans le cadre de l'opération Overlord au sud de Sainte-Mère-Eglise et a pour objectif de détruire tout système de communication ennemi et de capturer les principaux carrefours de la zone, bloquant ainsi les renforts allemands se dirigeant vers la plage de débarquement nom de code : Utah, au nord-est de Carentan, zone de débarquement de la 4ème division d'infanterie américaine. Le décollage des avions est prévu pour la fin d'après-midi.
Quelques heures avant l'embarquement, toute l'opération Overlord est annulée : elle est repoussée au lendemain, le mardi 6 juin. Motif : une grande tempête fait rage en Normandie et dans la Manche, telle qu'on n'en a jamais vu depuis des années. Toutes les unités parachutistes et amphibies sont bloquées en Angleterre, mais ce n'est que partie remise.
5 juin 1944
Cette fois, c'est la bonne : une légère amélioration du temps au-dessus de la Manche et l'ordre peut à nouveau être donné. Les hommes ont reçu pour l'occasion des médicaments contre le mal de l'air et également des "criquets", deux lames de métal qui, en se tordant, émettent un clic-clac. Les soldats américains devaient, lorsqu'ils étaient seul et qu'ils entendaient un bruit à proximité, sortir leur criquet et émettre ce son : "clic-clac". La réponse à ce clic-clac devait être uniquement deux clic-clac, autrement le bruit provient d'un mouvement ennemi et dans ce cas, il vaut mieux partir ou envoyer une rafale dans la bonne direction. C'est ainsi que de nombreux soldats américains purent rejoindre leurs amis et reformer des groupes quand ils étaient perdus.
Une autre solution pour connaître l'identité de celui qui se trouve à proximité : dire thunder ! (tonnerre). La réponse exacte et qui vous permettait de connaître l'identité de la personne devait être flash ! (foudre). Cette dernière solution est néanmoins peu discrète et ce genre de mot de passe était changé environ tous les 3 jours, sauf pour flash-thunder qui n'a été utilisé que dans la journée du 6 juin 1944 en règle générale.
A la fin du premier épisode, on peut lire une partie du message du général Eisenhower, le célèbre "Ike's Great Crusade Message".
 
Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 2
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company



 
Episode : 02/10
Titre : Days of Days
Réalisateur : Richard Loncraine
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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6 juin 1944
L'épisode numéro deux débute avec un plan sur les C-47 de la Easy company en route vers la zone de parachutage. Quelques heures plus tard, dans la nuit et au-dessus de la France, la FLAK (défense contre-avions allemande) ouvre le feu. Très dense dans le secteur du Cotentin, elle perturbe de nombreux pilotes américains formés à la hâte et de nombreux parachutages sont totalement manqués, certains parachutistes étant arrivés à plus de 20 km de leur zone de ralliement. La E-Company n'est pas épargnée par ces mauvais parachutages et beaucoup de soldats ne retrouvèrent pas leur zone de ralliement. Il fallut quelques jours pour que les survivants de ces parachutages rejoignent leur compagnie.


Winters fut parachuté à l'est de Sainte-Mère-Eglise, à peu près une demi-heure avant l'arrivée des hommes du 505 PIR de la 82nd Airborne Division américaine qui devaient être parachutés dans cette zone. Il y avait à Sainte-Mère-Eglise une batterie de FLAK de 88 mm qui comprenait plus d'hommes et de puissance de feu que la 91ème division d'infanterie allemande sur place. La présence de cette batterie a été la cause des problèmes rencontrés par les pilotes des avions américains pour effectuer les parachutages. L'avion du First Lieutenant Meehan est abattu au dessus de Beuzeville au Plain et il trouve la mort avec tout le stick de paras dans ce crash.
Le premier soldat américain que Winters trouva après son parachutage est en vérité un Supply Sergent de la Compagnie F et non pas le sodat John Hall (identifié comme appartenant à la Able Company) comme montré dans Band of Brothers. L'histoire la plus impressionnante des différents atterrissages est sans aucun doute celle de Bull Randleman qui se voit obligé de combattre en duel et à la baïonnette avec un soldat allemand juste après son parachutage, ce qui n'a pas été montré dans le film.
Winters, de son côté, marche vers le sud lorsqu'il rejoint quelques temps après certains de ses hommes dont William Bill Guarnere, Donald G. Malarkey et également deux soldats de la 82ème Airborne qui avaient eux aussi manqué leur parachutage.
Plus tard dans la nuit, Winters tombe sur une patrouille allemande avec caravane à l'intersection des routes D423 et D115. C'est à ce moment que William B. Guarnere ouvre le feu sans en avoir reçu l'ordre, d'où son surnom : "Wild Bill" ("Bill le Sauvage") . Après un court mais violent combat, les Américains sont maîtres de la situation, sans aucun blessé de leur côté.
Les canons du Manoir de Brécourt
Peu après, les soldats sous le commandement du Lieutenant Richard Dick Winters reprennent leur marche et atteignent à l'aube une ferme où se trouvent la plupart des hommes de la Easy. La scène où Donald G. Malarkey parle avec un prisonnier allemand originaire de l'Oregon aux Etats-Unis s'est vraiment déroulée.
D'après le scénario du film Band of Brothers, le lieutenant Speirs, après avoir proposé des cigarettes à ces mêmes prisonniers, les a abattus. Malarkey aurait entendu le bruit d'un pistolet mitrailleur Tommy et c'est justement l'arme que portait Speirs. Dick Winters avait quant à lui entendu que cette scène s'était déroulée à Bastogne. Cet incident s'est probablement déroulé. Mais à la guerre, les prisonniers sont assez difficiles à gérer ; les 3 possibilités sont les suivantes : les tuer, les garder et les remettre à la police militaire si il y a une possibilité ou bien les relâcher.
Mais le scénario a peut-être pris une liberté d'adaptation par rapport aux faits réels : j'ai demandé à Donald Malarkey si il se souvient de cette histoire et ce qu'il ne voulait pas m'en toucher quelques mots. Il m'a répondu : "J'ai en effet eu vent d'un tel acte. Mais je ne l'ai pas vu de mes yeux, ni entendu, comme cela est montré dans la série Band of Brothers. En revanche, j'ai effectivement parlé à un prisonnier allemand qui avait travaillé avant la guerre à quelques centaines de mètres de chez moi, dans l'Oregon."
Dans la ferme où Winters s'est arrêté, il reçoit l'ordre d'attaquer une batterie allemande proche du Manoir de Brécourt, située à quelques kilomètres à l'ouest d'Utah Beach. La batterie était composée de 4 canons allemands de 105 mm qui ouvraient le feu sur la plage d'Utah Beach, où le débarquement de la 4th American Infantry Division se poursuivait, et elle était protégée par des mitrailleuses MG-42 et par une cinquantaine de soldats allemands qui avaient construit des réseaux de tranchées. Avec une grande intelligence de situation et appuyé par des mitrailleuses de type calibre 30 (7,62 mm), Winters et ses hommes se lancent à l'assaut et détruisent les canons l'un après l'autre et se retirent en ayant de leur côté deux tués, dont John D. Hall, quelques blessés et après avoir tué environ une vingtaine de soldats adverses.
Winters et ses hommes passent ensuite la nuit à Culloville, 5 à 6 kilomètres au sud de Sainte-Marie-du-Mont où est également situé à ce moment l'état-major du Colonel Sink.
 
Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 3
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company



 
Episode : 03/10
Titre : Carentan
Réalisateur : Mikael Salomon
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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Carentan
Le troisième épisode de la série est représenté à travers les yeux du soldat Albert Blithe, qui est comme beaucoup de soldats à cette époque, il a du mal à prendre part aux combats sans éprouver une grande peur.
Le 506ème régiment d'infanterie Parachutiste de la 101st Airborne Division américaine entreprend une série de manoeuvres dans la nuit du 11 au 12 juin autour de Carentan et attaque le 12 au matin la ville par le côté Est, par une route qui forme un T avec celle qui prend la direction de Perriers (vers le sud) où les habitations abritaient des Allemands. La ville de Carentan devait être impérativement prise car c'est le carrefour principal reliant le Cotentin au Calvados et les chars Alliés devaient passer par la ville avant d'attaquer Cherbourg, un des grands objectifs de la bataille de Normandie à cause de son port en eau profonde qui peut Accueillir des bateaux de fort tonnage et permettant ainsi un déchargement du matériel plus rapide et plus important. Certaines des habitations de Carentan portent encore aujourd'hui les traces de la bataille.
Lorsque les Allemands ouvrent le feu sur les soldats américains, un combat de rue très violent débute. Les snipers allemands et américains s'en donnèrent à coeur joie et le combat est toujours à la limite du corps à corps. Les habitations abritent des civils français qui n'ont malheureusement pas tous échappé à la mort à la suite des bombardements et des combats. Peu après le début de l'attaque par la Easy, lorsque les Américains commencent à contrôler une partie du secteur, les artilleurs allemands bombardent le quartier avec leurs canons d'artillerie. Ed Tipper, qui est très gravement blessé par un obus tiré par un canon allemand, n'est qu'un exemple parmis d'autres. Les infirmiers qui examinèrent les blessures de Tipper n'ont pas su dans un premier temps s'il allait s'en tirer.
Lorqu'une grand partie du secteur est sous contrôle américain, le Lieutenant Richard Dick Winters est touché à la cheville par une balle de sniper allemand dans une rue de Carentan. Lors de son passage à l'infirmerie, Winters découvre le Private Blithe qui était devenu aveugle lors du combat. Winters discute avec lui à propos de cet aveuglement nerveux et dans les minutes qui suivent, Blithe retrouve de nouveau la vue. Winters était à ce moment le chef de la Easy Company, car le First Lieutenant Thomas Meehan n'avait pas donné signe de vie depuis le début de l'invasion. Les autorités militaires alliées n'ont découvert que quelques jours plus tard la mort de Meehan et de sa section dans le crash de leur avion, touché par la Flak le 6 juin aux premières heures du Jour J.
Bloody Gulch
Après avoir pris Carentan, les ordres de la Easy sont les suivants : "attaquer en direction de l'est, vers un terrain peu élevé, la colline numéro 30, secteur du 501ème PIR". En fait, la Easy du 506th est allée à partir de la partie Ouest de Carentan vers la partie Sud, près du village de Douville dont les terrains alentours seront après les combats surnommés "Bloody Gulch".
C'est dans Douville que la Easy passe la nuit du 12 au 13 juin et doit faire face à une grosse résistance allemande composée du 17ème SS Panzer Grenadier Division et des éléments du 6ème Régiment de parachutistes allemands. En effet, les Américains devaient protéger Carentan de toute incursion ennemie et avaient reçu l'odre d'établir une ligne de défense au sud de Carentan. Avant de pouvoir s'installer, les soldats US ont essuyé un feu nourri de la part des soldats allemands cités ci-dessus et se sont repliés derrière une large haie. Au petit matin, peu après cinq heures, les Allemands ont lancé une forte contre-attaque appuyés des chars et différents véhicules blindés. Les Companies D et F ont battu en retraite peu après le début de la bataille, laissant les flancs de Richard D. Winters et de sa compagnie exposés à l'ennemi. Quelques hommes des compagnies D et F ont tout de même rejoint le front. La compagnie F a battu en retraite car elle ne disposait que d'un armement insuffisant face à l'ennemi.
Ce n'est que vers 14H00 que les renforts de chars américains arrivèrent. Il s'agissait du 2nd Armored Infantry Regiment suivi du 3ème bataillon du 41ème Armored Infantry Regiment. Certains soldats américains étaient si heureux de voir les renforts de tanks Sherman arriver qu'ils en pleurèrent, d'autres sont venus embrasser les chars en remerciement. Les Allemands ont rapidement rompu la ligne de contact et ont quitté leurs emplacements pour attaquer les Shermans mais lorsque ces derniers ont accéléré vers les positions allemandes, les soldats SS ont définitivement abandonné la colline numéro 30.
Albert Blithe
Le soldat Blithe est touché quelques jours plus tard alors qu'il avait pris la tête d'un peloton de reconnaissance dans le but de "nettoyer" une maison Normande isolée. Il fut gravement blessé par un tireur isolé allemand, un "sniper". Dans le film Band of Brothers, il est indiqué qu'Albert Blithe meurt en 1948 à la suite de cette blessure reçue en Normandie. Mais en vérité, il est mort le 11 décembre 1967 dans un hôpital d'Allemagne, au lendemain d'un malaise lors d'une commémoration de la Bataille des Ardennes à Bastogne, en Belgique. Ses frères d'armes n'avaient pas eu de nouvelles de lui depuis sa blessure en Normandie, et ils ont simplement pensé qu'il était décédé 3 ans après la fin de la guerre en Europe, à Pennsylvania, USA.
Les soldats de la Easy ont été retirés du front le 29 juin et placés à Sainte-Marie-Du-Mont par la suite pour un repos bien mérité. La Easy avait perdu 65 hommes durant l'engagement. Mais ce ne fut que de courte durée et le sergent Lipton durant
Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 4
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


 
Episode : 04/10
Titre : Replacements
Titre français : Les Remplaçants
Réalisateur : David Nutter
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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Opération Market Garden
Cet épisode présente l'opération Market Garden (proposée par le général britannique Bernard Montgomery) et une partie de la libération de la Hollande. Cette opération débute en septembre 1944 et a nécessité la présence de beaucoup plus de divisions aéroportées que lors de l'opération Overlord.
Avant d'être parachutés, les soldats de la E-Company rencontrent par hasard le premier ommandant de la Easy Company, Herb Sobel, toujours Capitaine, qui effectuait des vérifications de livraisons dans leur base.
La Easy est donc une fois de plus parachutée mais cette fois-ci elle est composée de nouvelles recrues, des "bleus" chargés de remplacer les pertes qu'avait subit la E-Company en Normandie. Contrairement aux parachutages de Normandie le Jour J, les aviateurs Alliés n'ont pas rencontré en Hollande la FLAK allemande qui est restée en règle générale muette. Les hommes de la Easy passent la nuit entre Son et Eindhoven dans la ville de Bokt avant d'entrer à Eindhoven. A l'entrée de cette dernière, deux canons allemands de 88 mm ouvrent le feu sur les compagnies F, H et I. La compagnie F riposte et détruit les deux canons allemands avec des lance-grenades et des mortiers de 60 mm.
Le film montre les hommes de la Easy à l'intérieur d'Eindhoven lors de la très célèbre fête célébrée en l'honneur des soldats alliés ainsi que les femmes tondues par les Hollandais pour avoir eu des relations plus qu'amicales avec les Allemands. Cet épisode a profondément choqué les Américains, certains avaient déjà vu ce genre de comportement en France.
Nuenen
Quelques jours plus tard, des éléments de la Easy Company et de la compagnie F sont envoyés près de la localité de Nuenen afin de repérer la resistance allemande au nord-est en dehors d'Eindhoven. Ils sont embarqués sur des chars britanniques Cromwell. Les Alliés rencontrent des Panzers allemands et doivent peu après battre en retraite. Les Allemands ont repris la ville et Denver "Bull" Randleman de la Easy Company se retrouve isolé dans une grange de la ville, alors aux mains des forces ennemis. Un soldat allemand venu fouiller cette grange, découvre le parachutiste américain et un combat de baïonnettes s'engage entre les deux hommes. "Bull" Randleman gagne son duel. Heureusement pour lui, les Allemands en dehors n'entendent rien et "Bull" s'échappe de la ville le lendemain. Il est récupéré par des troupes américaines alors en reconnaissance.
L'Etat-Major britannique qui avait notamment sous son commandement la Easy durant l'opération Market Garden retire du front la companie - qui servait comme companie d'infanterie classique - en octobre 1944.
Le régiment de la Easy, le 506ème de la 101st Airborne division américaine, perdit durant l'opération Market Garden 180 soldats et eut 560 blessés. La 101st Airborne division dans sa totalité perdit 750 soldats et eut 21000 blessés à Arnhem. La 1ère division aéroportée britannique accusa la perte de près 8000 soldats. Le plan stratégique de Market Garden est un échec et il ne permit pas de terminer la guerre à Noël comme Montgomery l'avait prévu.
 
 
son speech à la fin du film annoncera aux hommes de la E-Company la fin de leur permission et le retour au combat.




Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 5
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


 
Episode : 05/10
Titre : Crossroads
Titre français : La croisée des chemins
Réalisateur : Tom Hanks
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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4 octobre 1944
Cet épisode se déroule près de Randwijk - environ à 11 km au sud-ouest d'Arnhem - en Hollande et au mois d'octobre 1944.
L'épisode - qui a été réalisé par Tom Hanks - se présente par flashbacks successifs par rapport à Richard D. Winters, devenu capitaine. Ce dernier doit rédiger le rapport d'un combat qu'il a mené le 5 octobre avec des éléments de la Easy contre les Allemands.
Dans la nuit du 4 au 5 octobre, lors d'une patrouille américaine dans le secteur de Randwijk, un des hommes de la E-Company est blessé par l'explosion d'une grenade allemande. Il est rapidement rapatrié à l'endroit où le reste des éléments de la Easy passent la nuit et, aussitôt, une mission de petite contre-attaque s'organise. Winters mène au devant de ses hommes et il repére une mitrailleuse allemande, postée au sommet d'une butte. Il part seul en éclaireur, escalade la butte sur le flanc de la mitrailleuse et s'en approche. Sur son chemin, il rencontre deux soldats allemands ; il y a un échange de grenades à main et tout le monde se plaque au sol pour se protéger des 'explosions. Winters se rend compte qu'il n'a pas dégoupillé sa grenade ; il se met aussitôt à l'abri de l'autre côté du chemin au sommet de la butte et tue les deux soldats allemands avec son fusil M-1 Garand.
Winters recontacte ses hommes qu'il avait laissé en aval de la butte puis ils se rendent tous de l'autre côté, vers la mitrailleuse allemande MG-42. Richard D. Winters attaque de manière très efficace la mitrailleuse avec les éléments de la Easy puis ils se retirent - en ayant un tué - dans un espace en forme de cuvette encadré par des remparts de terre, après avoir tué les Allemands autour de la MG-42.
5 octobre 1944
Le lendemain, le 5 octobre 1944 au petit matin, Winters réalise, alors qu'il est resté dans cette cuvette toute la nuit avec ses hommes, qu'ils sont tous des cibles faciles à cet endroit et dès que les Allemands s'en rendront compte, ils attaqueront en force.
Il décide alors d'attaquer le premier, en direction de la mitrailleuse, prise d'assaut la veille. Les ordres sont les suivants : tous les hommes se mettent en route lorsque le fumigène lancé par Winters s'allume tandis que l'équipe du mortier - avec Donald G. Malarkey et Skip Much notamment - ouvre le feu de l'autre côté de la butte où se trouveraient les supposées positions allemandes.
Après avoir lancé le fumigène, Richard Winters s'élance mais la grenade met du temps à s'enclencher, les quelques soldats de la Easy suivent leur chef avec une dizaine de secondes de retard.
Winters arrive au sommet de la butte et découvre une compagnie entière de soldats SS en train de camper. Il n'hésite pas une seule seconde : il ouvre le feu. Déboussolés et pris par surprise, les soldats allemands n'ont pas le temps de comprendre ce qui leur arrive quand déjà le reste de la Easy rejoint leur capitaine. Un véritable "laché de volailles" pour les Américains qui voient devant eux une centaine de cibles. Une deuxième compagnie de SS arrive pour aider la première mais ils sont immédiatement arrêtés par les tirs du peloton, d'autant plus que Winters fait demander par radio le soutien d'un tir d'artillerie qui tue encore d'autres allemands et fait fuir les survivants. Ces derniers tentent de répondre et ouvrent le feu avec leurs 88 mm : quelques soldats américains sont blessés.
La victoire est sans appel. Les Allemands se sont enfuis en laissant plusieurs dizaines de leurs camarades tués ou gravement blessés. Onze d'entre eux sont capturés. Les Américains de leur côté dénombrent un mort et 22 blessés.
Après le combat, Winters est élevé par le colonel Sink au grade de chef de bataillon. Ce dernier apprend aux capitaines Winters et Nixon que le major Oliver Horton, commandant du troisième bataillon - et non pas du deuxième comme indiqué dans le film - a été tué par l'ennemi. Son PC (près de la station de chemin de fer de Opheusden) a été pris sous les tirs allemands alors qu'il y organisait la défense de son poste de commandement et il fut mortellement blessé. Le commandement de la Easy revient alors au lieutenant Frederick T. Heyliger.
Mission de sauvetage
Les Britanniques ont perdu près de 8000 hommes durant la bataille d'Arnhem et certains d'entre eux étaient toujours, depuis le mois de septembre, isolés de l'autre côté du Rhin.
La Easy est chargée, le 17 octobre 1944, de rapatrier de l'autre côté du Rhin 120 soldats anglais, qui se cachaient à quelques kilomètres à l'ouest d'Arnhem. Ces fugitifs ont vécu pendant un mois isolés avec la peur constante d'être capturés par les Allemands. Leur chef, le colonel Dobey, a traversé le Rhin à la nage sans se faire remarquer par les Allemands et a appelé à la rescousse la 101ème Airborne américaine.
Le plan que cette dernière a organisé était très complexe et a nécessité des lampes de signalisation, l'appui de l'artillerie divisionnaire ainsi que le soutien de plusieurs Sections d'Artillerie comme celle du 321st GFA qui a sécurisé le flanc du G/506 PIR. Les troupes de contact américaines ont été les éléments de la Easy du 506, épaulés par des soldats du génie canadien.
Cette opération est l'une des plus réussie dans la catégorie "missions de sauvetage" de la Seconde Guerre mondiale. Elle permit à près 120 soldats alliés d'échapper à la mort. Il n'y eut pas un seul coup de feu tiré. Les éléments de la Easy qui ont participé à l'opération reçurent une "Battlefield Citation" et voici les noms :
Lt Frederick T. Heyliger (commandant l'opération), 1st Lt Harry Welsh, 2nd Lt Edward D. Shames, Sgt Robert F. Mann, T/4 John McGrath, T/4 Charles E. Rhinehardt, Cpl. Walter S. Gordon, Cpl Francis J. Mellett, T/5 Ralph Stafford, Pfc Bradford C. Freeman, Pfc Walter L. Hendrix, Pfc Gerald L. Flurrie, Pfc Edward A. Mauser, Pfc James A. McMahon, Pfc Wayne A. Sisk, Pfc Robert E. Wynn, Pfc Siles E. Harrellson, Pvt Lester Hashey, Pvt John C. Lynch, et Pvt David R. Pierce.
La citation était terminée par une phrase du colonel Sink qui était la suivante : "Cette évacuation a été bien organisée et bien exécutée, l'ennemi n'a jamais appris qu'elle avait eu lieu."
Le lieutenant Frederick T. Heyliger a, peu après la mission de sauvetage, gravement blessé par une sentinelle américaine fraîchement arrivée et qui a tiré sur son supérieur. Il l'avait confondu avec un soldat allemand.
Vers Bastogne
Le capitaine Winters a été ensuite envoyé à Paris en permission. Après cette permission, la Easy Company a été envoyée en renfort le 17 décembre 1944 à Bastogne dans les Ardennes depuis leur base de Mourmelon, car les Allemands des 1ère et 6ème divisions Panzer SS avaient attaqué et enfoncé la ligne de défense américaine du secteur composée des 4ème et 28ème divisions d'infanterie, dans le cadre de leur opération Nordwind.
A leur arrivée à l'entrée de la forêt de Bastogne, les soldats de la E-Company ont rencontré des blessés américains qui revenaient du front. Les hommes de la Easy manquaient de munitions, n'avaient pas d'habits d'hiver et risquaient de manquer de vivres. L'artillerie de soutien du 506 PIR manquait également de munitions juqu'au 23 décembre après l'approvisionnement par avions qui lui apporta notamment les munitions de 75 mm Howitzer nécessaires.
 
Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 6
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


 
Episode : 06/10
Titre : Bastogne
Réalisateur : David Leland
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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Eugene Roe
Cet épisode présente le rôle des infirmiers durant la guerre. Ainsi, le téléspectateur va suivre tout le long de l'épisode Eugene Roe durant les combats de la Easy Company dans la forêt autour de Bastogne, dans les Ardennes. Les membres de la E-Company souffraient du froid et de la guerre et le "toubib" Eugene Roe veillait à ce que ces hommes tiennent le coup, autant moralement que physiquement.
La Easy Company a été envoyée en renfort le 17 décembre 1944 à Bastogne dans les Ardennes depuis leur base de Mourmelon car les Allemands des 1ère et 6ème divisions Panzer SS avaient attaqué et enfoncé la ligne de défense américaine du secteur composée des 4ème et 28ème divisions d'infanterie. A leur arrivée à l'entrée de la forêt de Bastogne, les soldats de la E-Company rencontrèrent les blessés américains qui revenaient du front. Les hommes de la Easy manquaient de munitions, n'étaient pas habillés chaudement et risquaient de manquer de vivres. L'artillerie de soutien du 506 PIR manquait également de munitions jusqu'au 23 décembre après l'approvisionnement par avions qui lui apporta notamment les munitions de 75 mm Howitzer nécessaires.
La Easy a énormément souffert du froid pendant la bataille de Bastogne et le brouillard constant a empêché l'US Air Force d'effectuer des parachutages de vivres et de munitions et quand la météo était plus clémente, les largages s'effectuaient au-dessus des positions allemandes.
Les hommes de la Easy Company devaient défendre la ville de Bastogne et s'étaient pour cela regroupés dans le Bois Jacques. Il y ont creusé leurs trous de souris et ont attendu l'ennemi qui bombardait sans arrêt leurs positions.
Pertes de la Easy à Bastogne
Les "National Archives" américaines montrent la liste officielle des pertes accusées par la Easy à Bastogne, entre le 18 et le 30 décembre 1944. Les renseignements sont les suivants :
Tué en Action (TEA) : 0
Sérieusement Blessé en Action (SBA) : 1
(Caporal Gordon Walter S. Sr, du Mississippi, 13099280, SBA le 24 décembre 1944)
Légèrement Blessé en Action (LBA) : 3
(Caporal Gordon F. Carson, de l'état de New York, 12130792, LBA le 21 décembre 1944,
Pvt Carl F. McCauley, de l'Indiana, 35808113, LBA le 25 décembre 1944,
Pfc Walter F. Eggert, de l'Illinois, 36614595, LBA le 28 décembre 1944)
Le nom d'un homme manque à ce rapport, celui du Pfc John Julian, 34806849, SBA le 21 décembre 1944. Il avait été blessé durant une patrouille de combat et laissé sur place à cause de la trop forte puissance de feu allemande. Il est déclaré Mort à la Suite de ses Blessures (MSB) le 1er janvier 1945, la E-company n'ayant toujours aucun signe de vie de John Julian. Selon l'historique divisionnaire du 506, Pfc John Julian a bien été tué et il est aujourd'hui enterré à Hamm au Luxembourg, dans le même cimetière militaire où est enterré Le général américain George S. Patton .
Le jour de Noël, le Lieutenant Harry Welsh a été blessé par l'explosion d'un obus de mortier et a été rapidement rapatrié à la suite de sa blessure.
Dans la 506, la compagnie A a eu 11 soldats TEA plus 3 soldats MSB, 7 Disparus En Action (DEA), 43 SBA et 13 LBA. La compagnie B a perdu 4 soldat TEA, 1 MSB et 13 SBA tandis que le compagnie C a perdu 13 soldats TEA, 3 soldats MSB et 37 SBA. La compagnie D a perdu 1 soldat TEA, 1 MSB et 5 LBA. La compagnie F a perdu 2 soldats TEA, 1 MSB, 6 SBA et 9 LBA. Compagnie H : 1 TEA, 3 MSB, 6 DEA et 37 LBA. Compagnie I : 2 TEA, 2 MSB, 2 SBA et 12 LBA.
Renée et Augusta
Dans le film, on découvre des personnages comme les infirmières Renée LeMaire et Augusta Chiwi. Ces personnages ont réellement existé ; Renee LeMaire travaillait durant la guerre dans le 10th Armored Division dans un hôpital de campagne situé dans la rue de Neufchateau, à quelque distance du barraquement où elle a été déclarée tuée par une bombe larguée lors d'un bombardement aérien allemand. La congolaise Augusta Chiwi travaillait également à quelques blocs de l'hôpital de campagne et a survécu au bombardement.
La 101st Airborne division a reçu une citation d'unité présidentielle pour ses états de service à Bastogne. Cette division est restée sur place, n'a pas reculée, et bien qu'encerclée, elle a retenu les Allemands qui opéraient leur dernière attaque de grande envergure, l'opération Nordwind.
 
 
Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 7
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


 
Episode : 07/10
Titre original : The Breaking Point
Titre français : Le point de rupture
Réalisateur : David Frankel
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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Le Bois Jacques
Richard Dick Winters est élevé au grade de commandant et est placé à la tête d'un des bataillons du 506ème régiment de la 101ème Airborne division.
La Easy Company est passée sous le commandement du lieutenant Dike, un homme qui n'était que rarement auprès de ses hommes, qui disparaissait lors des bombardements et qui n'assistait pratiquement à aucun briefing. Mais Dike avait des relations à L'état-major américain et il avait fait la demande de commander une compagnie au combat.
Cet épisode place au premier plan le personnage du 1st Sergeant Carwood Lipton durant la première moitié de janvier 1945 et montre sa grande maîtrise de chef de section durant le combat du Bois Jacques au nord de la ville de Bastogne devant Foy en Belgique. Lipton a souvent remplacé le lieutenant Dike, qui n'accomplissait pas son devoir au sein de la Easy Company.
Regroupés dans le Bois Jacques après les difficiles combats près de Bastogne, les hommes de la Easy Company se reprochent de la ville Belge de Foy et creusent dans une forêt à proximité leurs trous de souris. Leurs positions sont terriblement bombardées par les mortiers allemands et les canons de 88. Parmi tous les blessés et les morts du côté américain, deux personnages voient une de leur jambe être arrachée par des éclats d'obus : Joe Toye et William B. Guarnere.
Le lieutenant Lynn "Buck" Compton, très attaché à ce que ses hommes gardent le moral et soient en bonne santé, a découvert les deux blessé et fut evacué quelques temps de la ligne de front, étant durement choqué par cette scène. Dans le film, on peut voir le sergent Donald G. Malarkey lire une lettre de soutien dans un hôpital militaire à Compton : cette scène, d'après ce que m'a dit Donald, ne s'est pas déroulée, mais il est vrai que ces deux personnages étaient très proches l'un, l'autre, et ils le sont encore aujourd'hui.
L'attaque de Foy
Durant l'épisode, on découvre également la bataille pour la conquête de la ville de Foy. Il faut relever l'incroyable sens du devoir de la part du S/Sergeant Joe Toye qui refusa d'être évacué à cause de son pied gelé et qui désirait rester auprès de ses camarades sur le front. Pour beaucoup de parachutistes, être blessé au combat était dans leur esprit et certains, comme Joe Toye, l'avaient déjà accepté avant d'être blessé. Ils firent preuve d'un très grand courage.
Le 13 janvier 1945, la Easy lance l'assaut sur la ville de Foy. Il avait neigé pendant une longue période et les hommes s'enfoncèrent profondément dans la neige. Le maître mot de cette attaque était la vitesse : les assaillants ne devaient pas s'arrêter et les Allemands seraient alors pris par surprise. Mais Dike demande à ses hommes, en plein milieu d'un champ à découvert, de s'arrêter. Ils deviennent alors de cibles faciles pour les défenseurs allemands.
Winters, assistant à la scène depuis la forêt, ordonne au lieutenant Ronald Spiers de prendre le commandement de Dike et de mener l'assaut. Il effectua alors une course légendaire, seul, depuis la forêt jusqu'au centre ville, sans être touché, ce qui lui valu l'admiration de ses hommes du Second Bataillon du 506ème Régiment pour sa compétence et pour son extraordinaire courage. La Easy attaqua la ville par l'ouest et la compagnie I du troisième bataillon attaqua au nord au dessus de la grande route. Speirs traversa la ville occupée par des centaines de soldats allemands en déroute dans le but de trouver les hommes de la compagnie I. Une fois le contact établit, Speirs fit marche arrière, retraversa les positions allemandes toujours sous les tirs ennemis, et rejoint la Easy Company qui commençait à nettoyer les premières habitations. Les Américains firent environ 70 prisonniers allemands.
La Easy captura la ville de Foy après un violent combat, mais à quel prix ! Les faiblesses de commandement de Dike ont coûté bien des vies. La E-company lui fut immédiatement retirée et il rejoignit le "Assistant Regimental S-3".
Les pertes de la Easy dans les Ardennes
La compagnie enregistre de lourdes pertes dans la Bataille des Ardennes: les Tués En Action (TEA) sont :
le Caporal Hoobler, Donald B., 20508303, 3 Janvier 1945, OH.
le Sergent Warren H. Muck, 12131169, 10 Janvier 1945,NY, le Pfc Alex H. Penkala, 35549002, 10 Janvier 1945, IN, le Pvt Johnnie E. Shindell, 38530711, 10 Janvier 1945, OH.
le Caporal Francis J. Mellett, 20229437, 13 Janvier 1945, NY, le Pvt Patrick H. Neill, 12139576, 13 Janvier 1945, NY, le Pfc Carl C. Sawosko, 16100548, 13 Janvier 1945, IL,
Morts à la Suite de Blessures (MSB) :
le Pfc A.P. Herron, 33657700, 13 Janvier 1945, VA.
Blessés En Action (BEA) :
le Pvt William J. Guarnere, 13113070, 3 Janvier 1945, PA, le Pvt Thomas F. Harrell, 34787564, 3 Janvier 1945, FL, le Pvt Joachim Melo, 32820984, 3 Janvier 1945, NY, le Sergent Joseph J. Toye, 13026128, 3 Janvier 1945, PA.
le Pfc Garland Smith, 35698915, 9 Janvier 1945, KY,
le Pvt Frank Perconte, 16100572, 13 Janvier 1945, IL, le Pvt John P. Sheeley, 39314111, 13 Janvier 1945, OR, le Pfc George H. Smith, 32749717, 13 Janvier 1945, NJ, le Pvt John D. Smith, 39421540, 13 Janvier 1945, CA, le Pvt Garrard, William, 6888886, 13 Janvier 1945, PA,
La Easy a eu un total de pertes (tués, blessés, disparus) qui s'élevait à un total de 45 pour tout le mois passé à Bastogne. 37 soldats de plus perdirent la vie à cause du froid, de la pneumonie, de la fatigue du combat et autres.
En regardant les autres pertes du 506ème Régiment, c'est la compagnie I qui eut le plus de tués avec 99 soldats perdus. La Easy company se trouvait environ au milieu de ce triste classement avec 45 soldats perdus. La compagnie C est en bas de liste avec 19 pertes.
 
Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 8
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


 
Episode : 08/10
Titre : The Patrol
Titre français : La patrouille
Réalisateur : Tony To
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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David Webster
Cet épisode est cette fois-ci vu à travers le personnage de David Kenyon Webster. Ce dernier avait été blessé en Hollande et l'épisode 8 débute en montrant son difficile retour dans la Easy Company. David apparait en effet comme méprisé par ses camarades.
J'ai demandé à Donald Malarkey pourquoi il avait été mis tant à l'écart par ses amis, comme cet épisode le montre. Il m'a dit : "David Webster ne s'est pas entraîné entièrement avec nous à Toccoa, nous ne le connaissions pas véritablement et nos liens ne s'étaient pas durcis ni avant ni pendant la guerre. Le Jour-J, il fut parachuté avec les membres de L'état-major de la Easy, dont il faisait parti. Blessé en Hollande, il manque la terrible Bataille des Ardennes, le froid, la faim, la douleur... que nous avons supporté, puis il rejoint la E-Company avant que nous arrivions dans la ville d'Haguenau."
Beaucoup de membres du 506 PIR étaient alors morts ou blessés, la guerre se prologeait, et les nouveaux arrivés, les "remplaçants", étaient considérés comme des bleus inconscients. Webster fut considéré, par certains soldats restants de la Easy, comme un de ces remplaçants, que l'on préfère charger ou ignorer. De plus, Donald m'a confié que "David ne parlait aux autres que de Harvard, cette grande école qu'il avait quitté avant de rejoindre Camp Toccoa, et que finalement il nous apparaissait comme un personnage appartenant à un autre monde".
David Webster avait écrit après la guerre, se souvenant d'un voyage à l'arrière d'un camion avec ses camarades : "C'était bon d'être de retour avec les fidèles amis que j'avais connus et en qui j'avais confiance. En écoutant les discussions dans le camion, je me sentais au chaud et relaxé à l'intérieur, comme un enfant perdu qui était retourné dans une maison accueillante remplie d'amour après s'être perdu dans une sombre forêt noire." Il allait être très déçu par le comportement de certains camarades. Mais son formidable état d'esprit l'aida à ne pas prêter attention à ces provocations, fondées sur un terrain de guerre. Il comprenait la douleur de ces hommes, étant au front depuis plus longtemps que lui.
La patrouille
La Easy Company entre dans la ville Alsacienne d'Haguenau, au nord de Strasbourg et à proximité de la frontière allemande. La Easy reçoit l'ordre d'envoyer une patrouille au-delà de la rivière traversant la ville dans le but de capturer des ennemis et de les faire parler. Le Lieutenant Jones, tout juste débarqué de West Point (il termine ses études et devient officier le 6 juin 1944, le jour où la Easy est parachutée en Normande), se porte volontaire pour mener cette mission. Richard Dick Winters, sachant que Jones n'a pas d'expérience au combat, ne le laisse pas commander la patrouille. En revanche, il lui laisse la possibilité de participer en tant qu'observateur. Le meneur de cette patrouille est John Martin.
A la fin de cette patrouille et après un court combat entre les Américains et les Allemands, les membres de la Easy laissèrent seul sur la rive Est un soldat allemand à l'agonie, blessé par la grenade lancée par Eugene Jackson, et qui criait de toutes ses forces, déchiré par la douleur. David Webster pense alors à traverser la rivière, rejoindre l'autre rive et achever au couteau le blessé allemand mais il n'y va pas pour deux raisons : il y avait à ce moment un barrage de tirs de mortiers du côté Est de la rive et il était possible que les Allemands aient utilisé un de leurs hommes pour laisser s'approcher les soldats américains dans le but de les abattre au moment propice. Les Américains décidèrent de lancer des grenades pour tuer le soldat allemand agonisant. Le soldat Cobb en lança une assez proche pour le tuer.
Bien que réussie, la mission cùte la vie à un autre parachutiste, le Pvt Eugene E. Jackson (ASN : 13011296) : il lança une grenade dans une habitation allemand afin de la sécuriser mais elle n'explosa pas. Au moment où il pénétra dans la maison pour faire prisonniers d'éventuels survivants, la grenade lui explosa au visage.
En réponse à cette perte, Dick Richard Winters décide d'ignorer les ordres du Colonel Sink visant à organiser une seconde patrouille du même type la nuit suivante. Il écrit alors un faux rapport où il écrit que la seconde patrouille n'a pas réussie à capturer d'allemands. Sink, trompé par le rapport imaginé par Winters, abandonne l'idée de créer d'autres patrouilles du même type.
Cette seconde patrouille, qui devait être lancée 25 heures après la première, avait été planifiée par le Colonel Sink. Il avait été normalement prévu qu'elle devait se dérouler à un autre endroit que la première, afin d'éviter toute embuscade ennemie. Richard Winters, en refusant le départ de la seconde patrouille, sauva certainement la vie de plusieurs soldats américains.




Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 9
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company

 
Episode : 09/10
Titre original : Why We Fight
Titre Français : Pourquoi nous combattons
Réalisateur : David Frankel
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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Cet épisode présente parfaitement l'état d'esprit des soldat américains, proches de la victoire dans le courant de l'année 1945.
L'épisode débute avec un quatuor de musiciens allemands jouant l'Opus 131 en C mineur de Beethoven au milieu de maisons en ruines. Quelques hommes de la Easy Company les écoutent. On assiste alors à un flashback. La Easy Company se trouve alors dans la ville de Stürzelbourg.
Lewis Nixon
Lewis Nixon, le meilleur ami de Richard D. Winters, est largement montré dans cet épisode. Fait extraordinaire mais véridique, Lewis Nixon n'a pas tiré un seul coup de feu de toute la guerre. Ses supérieurs du 506ème régiment ne le comprenaient pas et sa femme venait de lui envoyer à cette période une lettre de rupture, lui demandant le divorce. Avec autant de problèmes, Nixon s'est peu à peu enfermé dans l'univers de l'alcool.
Le fait de ne pas avoir tiré un seul coup de feu sur un ennemi pendant toute la période de la guerre n'est pas un fait aussi rare qu'on peut l'imaginer. Beaucoup de soldats, bien qu'ils aient tiré des coups de feu, n'ont jamais su s'ils avaient tué qui que ce soit. Cela s'explique par le fait qu'un grand nombre d'entre eux tiraient sur des cibles cachées derrière des obstacles comme les habitations ou les feuillages des arbres. Cela peut également s'expliquer en prenant en compte la distance avec l'ennemi ou bien sa mobilité.
Environ 100 000 allemands s'étaient rendus au début de l'année 1945. Beacoup de soldats de la Easy furent persuadés que la guerre touchait à son terme et qu'ils seraient tous renvoyés aux Etats-Unis. Mais Hitler, avant de se suicider, avait donné l'ordre aux derniers soldats allemands encore fidèles de poursuivre le combat dans les montagnes sous forme de guérilla.
Le camp de landsberg
Les membres de la Easy sont donc envoyés dans un village près de landsberg. Durant le trajet, sur la route vers Landsberg, David Webster, posé sur le siège du véhicule DUKW qui le transportait, lui et quelques autres membres de la E-Company, fut témoin d'un scène qui resta ancrée dans son esprit : trois soldats sortent d'un bâtiment avec trois prisonniers allemands. Ces trois soldats qui tiennent en joue les prisonniers sont des soldats français - beaucoup des spectateurs tant français qu'américains ont cru voir des soldats américains.
Ces prisonniers allemands sont exécutés froidement puis dépouillés de leurs biens. David Webster écrivit après la guerre qu'il n'avait pas vu les Allemands se faire tuer, mais qu'il entendit nettement les détonations des pistolets maniés par les soldats français. Il se tourna alors vers une des recrues américaines, trop enthousiaste de partir au combat, et lui dit : "là voilà, ta foutue guerre ! Comment tu la trouves ?"
Arrivée dans le village, la Easy Company s'installe dans les maisons et organise immédiatement des patrouilles afin de sécuriser la zone. Quelques temps plus tard, une de ces patrouilles, composée de George Luz, Denver Randleman, Frank Perconte et la recrue O'Keefe, rencontre une chose dont nul n'avait alors jamais imaginé l'existence. Frank Perconte rentre aussitôt au village prévenir ses supérieurs et notamment Richard D. Winters. La patrouille venait de découvrir un camp de travail nazi.
Le camp, situé à proximité de lansberg, est représenté non pas pour rendre des comptes, mais pour traduire la première vision des soldats américains qui l'ont découvert. Evidemment, le degré d'horreur produit par les camps n'a pû être représenté de manière extrêmement réaliste mais le film nous montre tout de même la réalité du nazisme, la réalité du fascisme. Les gardes allemands avaient quitté le camp quelques heures avant l'arrivée des Américains dans le village. Un habitant allemand avait donc sûrement prévenu les gardiens, ce qui prouve que les citoyens connaissaient l'existence des camps de travail.
Imaginons un instant ces jeunes soldats alliés, découvrant ces hommes en extrême sous-alimentation, malades du typhus et couverts par la vermine, des hommes squelettiques dans un univers de mort et de destruction : les gardes du camp avaient pris le temps de vider leur réserves de munitions en tirant toutes leurs dernières cartouches sur les prisonniers.
Certains des Américains eurent le courage de prendre leurs appareils photos ou leur caméras et d'immortaliser l'impossible. Immortaliser l'Holocauste. Tout ceci afin de montrer au reste du monde encore debout et pour les générations suivantes qu'un homme, adorant une idée, une politique, nommé Adolf Hitler, fit le plus grand crime contre l'Humanité qui n'ai jamais existé en tentant de mettre en pratique la réponse à la "Solution Finale" de la "Question Juive". Hitler et ses sbires ont commis le pire, les Américains et les troupes Soviétiques l'ont immortalisé pour que NOUS, les générations futures et nos enfants, ne connaissent plus de telles horreurs. N'oublions jamais.
La réaction américaine
Le colonel Sink est allé visiter le camp dès sa découverte. Il en a informé Le général Taylor, Commandant la 101st Airborne Division américaine. Les prisonniers durent être renvoyé dans le camp afin de contrôler leur nutrition pendant un certain temps avant de les relacher. Le soldat Liebgott de la Easy Company, un juif américain parlant allemand, a été chargé de traduire les communications entre les anciens prisonniers et les soldats américains. Le camp de travail pour les femmes se trouvait juste de l'autre côté du village.
Le lendemain, les soldats américains, choqués par cette découverte, encerclent le village allemand de lansberg et tous les civils de 14 à 70 ans sont chargés de nettoyer le camp et d'enterrer les cadavres.
Quelques jours plus tard, la Easy est transférée vers la Bavière au sud de l'Allemagne afin de combattre les derniers soldats allemands restant et de capturer le "nid d'aigle" d'Hitler au Berchtesgaden, au sommet de la montagne du Kehlstein.
 
 
Band of Brothers - Frères d'Armes : épisode 10
La véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne, Easy Company


     
Episode : 10/10
Titre : Points
Réalisateur : Mikael Salomon
 
L'histoire des vétérans de la Easy Company
 
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Berchtesgaden
Cet épisode présente les derniers mouvements de la Easy Company et des ses hommes en Europe.
La Easy est envoyée pour capturer le Nid d'Aigle d'Hitler au sommet de la montagne du Kehlstein à Berchtesgaden, au sud de l'Allemagne en Bavière. Les routes sont bloquées par des obstacles mis en place par les derniers fidèles d'Hitler et les membres de la E-Company s'occupent de les dégager.
Le 3ème Batallion du 506ème régiment arrive dans la ville de Berchtesgaden par une autre route que celle empruntée par la Easy et se retrouve sous le feu de deux canons de 88 mm allemands situés sur leur flanc droit. A cause de ce bombardement, Nick Kozovsky, de L'état-major du 3ème bataillon, et Claude Rankin, de la Compagnie H sont tués. William C. Knox de la Compagnie I est quant à lui blessé. Des soldats de la Compagnie H ont attaqué les servants allemands des canons et les ont poursuivit.
Mais la Easy ne fut pas la première à entrer dans Berchtesgaden et dans le complexe du Berghof. Un Bataillon de la 3ème division d'infanterie américaine est arrivé dans Berchtesgaden suivi par la deuxième division blindée Française (la célèbre "2ème D.B." du général Leclerc) suivie ensuite par le premier Bataillon du 506ème dirigé par la Compagnie C.
Les soldats Français, sous les ordres du général Leclerc, sont les premiers à pénétrer dans le Nid d'Aigle d'Hitler au sommet de la montagne Kehlstein, suivis par la Compagnie C et des membres du 321st GFA Battalion.
Fin de la guerre
Chaque soldat américain durant la guerre obtenait des points qui permettait, arrivé à un certain nombre, de rentrer au pays. On "gagnait" ces points en étant blessé au combat ou tout simplement en fonction du temps passé sur le front.
Cet épisode montre que même si la guerre en Europe était terminée (le jour VE -Victory in Europe - a été proclamé par les Alliés après la reddition de l'armée allemande au début mai 1945), elle continuait dans le Pacifique pour les Américains et Winters a mis en place un système d'entraînement pour ses hommes au cas où la Easy serait envoyée combattre les soldats Japonais.
La fin de l'épisode se présente de la façon suivante : les hommes de la Easy, entourés par le magnifique paysage des Alpes Autrichiennes, jouent au base-ball lorsque Winters leur annonce la reddition sans condition des Japonais dans le Pacifique. Pour les Américains, pour ces hommes qui étaient restés plus d'un an au contact de la guerre, loin de chez eux, la guerre touchait vraiment à sa fin et la vie pouvait reprendre là où elle s'était arrêtée en 1941.
 
 http://www.dday-overlord.com/band_of_brothers_episode_10.htm








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