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Band
of Brothers - Frères d'Armes : les 10 épisodes
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 01/10
Titre
: Currahee
Réalisateur
: Phil Alden Robinson |
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Entraînement
Entre
1942 et 1944, les hommes de la Easy Company du 506 PIR de la 101st
Airborne Division s'entraînent aux terrains de Toccoa en Géorgie
sous les ordres du First Lieutenant Herbert
Sobel. L'entraînement fut pour certains soldats plus dur
que le combat (Sobel leur avait fait faire une marche d'environ
192 km entre Toccoa et Atlanta).
Durant l'entraînement avec barbelés, les soldats devaient
ramper au sol et les mitrailleurs tiraient à balles réelles
au-dessus de leur tête, ils devaient donc être très
prudents s'ils ne voulaient pas risquer de se faire tuer avant même
d'avoir rencontré un soldat allemand sur un champ de bataille
en Europe.
Les
chants
d'entrainements des soldats de la Easy avaient la même
mélodie que dans le film mais pas exactement les mêmes
paroles.
La
Easy Company est envoyée en Angleterre quelque temps avant
le débarquement de Normandie, afin de poursuivre en Europe
l'entraînement des forces militaires destinées à
l'invasion dans le cadre de "Opération Overlord".
Herbert Sobel avait un esprit pratique extrêmement voué
à l'armée et plus précisément à
l'instruction mais n'excellait pas vraiment sur le terrain et ses
supérieurs s'en sont rapidement rendu compte. Sobel monte
en grade et devient capitaine mais, juste avant la "grande
pirouette" du Jour-J, le mardi 6 juin 1944, sa compagnie lui
est retirée et on l'envoie malgré lui dans un régiment
en Angleterre où les médecins, chirurgiens, aumôniers,
sapeurs... sont formés pour renforcer les troupes aéroportées
et également pour remplacer les vides qui seraient créés
après le choc du D-Day au sein des différentes unités.
Les hommes de la Easy Company se sont sentis tous soulagés
de ce départ soudain, non seulement parce que Sobels était
très dur avec eux et qu'ils avaient à faire de pénibles
entraînements mais aussi parce qu'ils craignaient pour leur
vie s'il les commandait sur le champ de bataille. D'ailleurs, les
sous-officiers de la Easy avaient rédigé en Angleterre
un rapport visant à indiquer qu'ils refusaient de servir
dans la Easy tant qu'il n'y avait pas un remplaçant de Sobel
à la tête de cette Compagnie.
C'est lors des entraînements et des différentes mises
à l'épreuves qu'une personne s'est détachée
de la Compagnie par son professionnalisme : Richard
Dick Winters, un jeune lieutenant. Winters a été
informé de la mutinerie des sous-officiers et a tenté
en vain de les empêcher de prendre cette position. Ces hommes
ont risqué la peine de mort pour mutinerie, car à
l'aube d'une telle offensive en Europe, rien ne devait gêner
la préparation des Alliés.
Après
le départ de Sobels, Winters reste le commandant en second
de la Easy Company, grâce à sa maitrise dans les situations
diverses et également grâce à sa popularité
au sein de la compagnie. Le commandement de la Easy reviendra au
First Lieutenant Thomas
Meehan, un jeune officier très apprécié.
4 juin
1944
Le
départ de la compagnie est ordonné : la Easy sera
parachutée en Normandie dans le cadre de l'opération
Overlord au sud de Sainte-Mère-Eglise et a pour objectif
de détruire tout système de communication ennemi et
de capturer les principaux carrefours de la zone, bloquant ainsi
les renforts allemands se dirigeant vers la plage de débarquement
nom de code : Utah, au nord-est de Carentan, zone de débarquement
de la 4ème division d'infanterie américaine. Le décollage
des avions est prévu pour la fin d'après-midi.
Quelques
heures avant l'embarquement, toute l'opération Overlord est
annulée : elle est repoussée au lendemain, le mardi
6 juin. Motif : une grande tempête fait rage en Normandie
et dans la Manche, telle qu'on n'en a jamais vu depuis des années.
Toutes les unités parachutistes et amphibies sont bloquées
en Angleterre, mais ce n'est que partie remise.
5 juin
1944
Cette
fois, c'est la bonne : une légère amélioration
du temps au-dessus de la Manche et l'ordre peut à nouveau
être donné. Les hommes ont reçu pour l'occasion
des médicaments contre le mal de l'air et également
des "criquets", deux lames de métal qui, en se
tordant, émettent un clic-clac. Les soldats américains
devaient, lorsqu'ils étaient seul et qu'ils entendaient un
bruit à proximité, sortir leur criquet et émettre
ce son : "clic-clac". La réponse à ce clic-clac
devait être uniquement deux clic-clac, autrement le bruit
provient d'un mouvement ennemi et dans ce cas, il vaut mieux partir
ou envoyer une rafale dans la bonne direction. C'est ainsi que de
nombreux soldats américains purent rejoindre leurs amis et
reformer des groupes quand ils étaient perdus.
Une
autre solution pour connaître l'identité de celui qui
se trouve à proximité : dire thunder ! (tonnerre).
La réponse exacte et qui vous permettait de connaître
l'identité de la personne devait être flash
! (foudre). Cette dernière solution est néanmoins
peu discrète et ce genre de mot de passe était changé
environ tous les 3 jours, sauf pour flash-thunder qui n'a
été utilisé que dans la journée du 6
juin 1944 en règle générale.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 2
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 02/10
Titre
: Days of Days
Réalisateur
: Richard Loncraine
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L'épisode
numéro deux débute avec un plan sur les C-47 de la
Easy company en route vers la zone de parachutage. Quelques heures
plus tard, dans la nuit et au-dessus de la France, la FLAK (défense
contre-avions allemande) ouvre le feu. Très dense dans le
secteur du Cotentin, elle perturbe de nombreux pilotes américains
formés à la hâte et de nombreux parachutages
sont totalement manqués, certains parachutistes étant
arrivés à plus de 20 km de leur zone de ralliement.
La E-Company n'est pas épargnée par ces mauvais parachutages
et beaucoup de soldats ne retrouvèrent pas leur zone de ralliement.
Il fallut quelques jours pour que les survivants de ces parachutages
rejoignent leur compagnie.
Winters
fut parachuté à l'est de Sainte-Mère-Eglise,
à peu près une demi-heure avant l'arrivée des
hommes du 505 PIR de la 82nd Airborne Division américaine
qui devaient être parachutés dans cette zone. Il y
avait à Sainte-Mère-Eglise une batterie de FLAK de
88 mm qui comprenait plus d'hommes et de puissance de feu que la
91ème division d'infanterie allemande sur place. La présence
de cette batterie a été la cause des problèmes
rencontrés par les pilotes des avions américains pour
effectuer les parachutages. L'avion du First Lieutenant Meehan est
abattu au dessus de Beuzeville au Plain et il trouve la mort avec
tout le stick de paras dans ce crash.
Le
premier soldat américain que Winters trouva après
son parachutage est en vérité un Supply Sergent de
la Compagnie F et non pas le sodat John Hall (identifié comme
appartenant à la Able Company) comme montré dans Band
of Brothers. L'histoire la plus impressionnante des différents
atterrissages est sans aucun doute celle de Bull
Randleman qui se voit obligé de combattre en duel et
à la baïonnette avec un soldat allemand juste après
son parachutage, ce qui n'a pas été montré
dans le film.
Winters,
de son côté, marche vers le sud lorsqu'il rejoint quelques
temps après certains de ses hommes dont William
Bill Guarnere, Donald
G. Malarkey et également deux soldats de la 82ème
Airborne qui avaient eux aussi manqué leur parachutage.
Plus
tard dans la nuit, Winters tombe sur une patrouille allemande avec
caravane à l'intersection des routes D423 et D115. C'est
à ce moment que William B. Guarnere ouvre le feu sans en
avoir reçu l'ordre, d'où son surnom : "Wild Bill"
("Bill le Sauvage") . Après un court mais violent
combat, les Américains sont maîtres de la situation,
sans aucun blessé de leur côté.
Les
canons du Manoir de Brécourt
Peu
après, les soldats sous le commandement du Lieutenant Richard
Dick Winters reprennent leur marche et atteignent à l'aube
une ferme où se trouvent la plupart des hommes de la Easy.
La scène où Donald G. Malarkey parle avec un prisonnier
allemand originaire de l'Oregon aux Etats-Unis s'est vraiment déroulée.
D'après
le scénario du film Band of Brothers, le lieutenant
Speirs, après avoir proposé des cigarettes à
ces mêmes prisonniers, les a abattus. Malarkey aurait entendu
le bruit d'un pistolet mitrailleur Tommy et c'est justement l'arme
que portait Speirs. Dick Winters avait quant à lui entendu
que cette scène s'était déroulée à
Bastogne. Cet incident s'est probablement déroulé.
Mais à la guerre, les prisonniers sont assez difficiles à
gérer ; les 3 possibilités sont les suivantes : les
tuer, les garder et les remettre à la police militaire si
il y a une possibilité ou bien les relâcher.
Mais
le scénario a peut-être pris une liberté d'adaptation
par rapport aux faits réels : j'ai demandé à
Donald Malarkey si il se souvient de cette histoire et ce qu'il
ne voulait pas m'en toucher quelques mots. Il m'a répondu
: "J'ai en effet eu vent d'un tel acte. Mais je ne l'ai
pas vu de mes yeux, ni entendu, comme cela est montré dans
la série Band of Brothers. En revanche, j'ai effectivement
parlé à un prisonnier allemand qui avait travaillé
avant la guerre à quelques centaines de mètres de
chez moi, dans l'Oregon."
Dans
la ferme où Winters s'est arrêté, il reçoit
l'ordre d'attaquer une batterie allemande proche du Manoir de Brécourt,
située à quelques kilomètres à l'ouest
d'Utah Beach. La batterie était composée de 4 canons
allemands de 105 mm qui ouvraient le feu sur la plage d'Utah Beach,
où le débarquement de la 4th American Infantry Division
se poursuivait, et elle était protégée par
des mitrailleuses MG-42
et par une cinquantaine de soldats allemands qui avaient construit
des réseaux de tranchées. Avec une grande intelligence
de situation et appuyé par des mitrailleuses de type calibre
30 (7,62 mm), Winters et ses hommes se lancent à l'assaut
et détruisent les canons l'un après l'autre et se
retirent en ayant de leur côté deux tués, dont
John D. Hall, quelques blessés et après avoir tué
environ une vingtaine de soldats adverses.
Winters et ses hommes passent ensuite la nuit à Culloville,
5 à 6 kilomètres au sud de Sainte-Marie-du-Mont où
est également situé à ce moment l'état-major
du Colonel
Sink.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 3
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 03/10
Titre
: Carentan
Réalisateur
: Mikael Salomon
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Le
troisième épisode de la série est représenté
à travers les yeux du soldat Albert
Blithe, qui est comme beaucoup de soldats à cette époque,
il a du mal à prendre part aux combats sans éprouver
une grande peur.
Le
506ème régiment d'infanterie Parachutiste de la 101st
Airborne Division américaine entreprend une série
de manoeuvres dans la nuit du 11 au 12 juin autour de Carentan et
attaque le 12 au matin la ville par le côté Est, par
une route qui forme un T avec celle qui prend la direction de Perriers
(vers le sud) où les habitations abritaient des Allemands.
La ville de Carentan devait être impérativement prise
car c'est le carrefour principal reliant le Cotentin au Calvados
et les chars Alliés devaient passer par la ville avant d'attaquer
Cherbourg, un des grands objectifs de la bataille de Normandie à
cause de son port en eau profonde qui peut Accueillir des bateaux
de fort tonnage et permettant ainsi un déchargement du matériel
plus rapide et plus important. Certaines des habitations de Carentan
portent encore aujourd'hui les traces de la bataille.
Lorsque
les Allemands ouvrent le feu sur les soldats américains,
un combat de rue très violent débute. Les snipers
allemands et américains s'en donnèrent à coeur
joie et le combat est toujours à la limite du corps à
corps. Les habitations abritent des civils français qui n'ont
malheureusement pas tous échappé à la mort
à la suite des bombardements et des combats. Peu après
le début de l'attaque par la Easy, lorsque les Américains
commencent à contrôler une partie du secteur, les artilleurs
allemands bombardent le quartier avec leurs canons d'artillerie.
Ed Tipper, qui est très gravement blessé par un obus
tiré par un canon allemand, n'est qu'un exemple parmis d'autres.
Les infirmiers qui examinèrent les blessures de Tipper n'ont
pas su dans un premier temps s'il allait s'en tirer.
Lorqu'une
grand partie du secteur est sous contrôle américain, le Lieutenant Richard Dick Winters est touché à la
cheville par une balle de sniper allemand dans une rue de Carentan.
Lors de son passage à l'infirmerie, Winters découvre
le Private Blithe qui était devenu aveugle lors du combat.
Winters discute avec lui à propos de cet aveuglement nerveux
et dans les minutes qui suivent, Blithe retrouve de nouveau la vue.
Winters était à ce moment le chef de la Easy Company,
car le First Lieutenant Thomas Meehan n'avait pas donné signe
de vie depuis le début de l'invasion. Les autorités
militaires alliées n'ont découvert que quelques jours
plus tard la mort de Meehan et de sa section dans le crash de leur
avion, touché par la Flak le 6 juin aux premières
heures du Jour J.
Après
avoir pris Carentan, les ordres de la Easy sont les suivants : "attaquer
en direction de l'est, vers un terrain peu élevé,
la colline numéro 30, secteur du 501ème PIR".
En fait, la Easy du 506th est allée à partir de la
partie Ouest de Carentan vers la partie Sud, près du village
de Douville dont les terrains alentours seront après les
combats surnommés "Bloody Gulch".
C'est
dans Douville que la Easy passe la nuit du 12 au 13 juin et doit
faire face à une grosse résistance allemande composée
du 17ème SS Panzer Grenadier Division et des éléments
du 6ème Régiment de parachutistes allemands. En effet,
les Américains devaient protéger Carentan de toute
incursion ennemie et avaient reçu l'odre d'établir
une ligne de défense au sud de Carentan. Avant de pouvoir
s'installer, les soldats US ont essuyé un feu nourri de la
part des soldats allemands cités ci-dessus et se sont repliés
derrière une large haie. Au petit matin, peu après
cinq heures, les Allemands ont lancé une forte contre-attaque
appuyés des chars et différents véhicules blindés.
Les Companies D et F ont battu en retraite peu après le début
de la bataille, laissant les flancs de Richard D. Winters et de
sa compagnie exposés à l'ennemi. Quelques hommes des
compagnies D et F ont tout de même rejoint le front. La compagnie
F a battu en retraite car elle ne disposait que d'un armement insuffisant
face à l'ennemi.
Ce
n'est que vers 14H00 que les renforts de chars américains
arrivèrent. Il s'agissait du 2nd Armored Infantry Regiment
suivi du 3ème bataillon du 41ème Armored Infantry
Regiment. Certains soldats américains étaient si heureux
de voir les renforts de tanks
Sherman arriver qu'ils en pleurèrent, d'autres sont venus
embrasser les chars en remerciement. Les Allemands ont rapidement
rompu la ligne de contact et ont quitté leurs emplacements
pour attaquer les Shermans mais lorsque ces derniers ont accéléré
vers les positions allemandes, les soldats SS ont définitivement
abandonné la colline numéro 30.
Le
soldat Blithe est touché quelques jours plus tard alors qu'il
avait pris la tête d'un peloton de reconnaissance dans le
but de "nettoyer" une maison Normande isolée. Il
fut gravement blessé par un tireur isolé allemand,
un "sniper". Dans le film Band of Brothers, il est indiqué
qu'Albert Blithe meurt en 1948 à la suite de cette blessure
reçue en Normandie. Mais en vérité, il est
mort le 11 décembre 1967 dans un hôpital d'Allemagne,
au lendemain d'un malaise lors d'une commémoration de la
Bataille des Ardennes à Bastogne, en Belgique. Ses frères
d'armes n'avaient pas eu de nouvelles de lui depuis sa blessure
en Normandie, et ils ont simplement pensé qu'il était
décédé 3 ans après la fin de la guerre
en Europe, à Pennsylvania, USA.
Les
soldats de la Easy ont été retirés du front
le 29 juin et placés à Sainte-Marie-Du-Mont par la
suite pour un repos bien mérité. La Easy avait perdu
65 hommes durant l'engagement. Mais ce ne fut que de courte durée
et le sergent Lipton durant
Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 4
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 04/10
Titre
: Replacements
Titre
français : Les Remplaçants
Réalisateur
: David Nutter |
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Opération
Market Garden
Cet
épisode présente l'opération Market Garden
(proposée par le général britannique Bernard
Montgomery) et une partie de la libération de la Hollande.
Cette opération débute en septembre 1944 et a nécessité
la présence de beaucoup plus de divisions aéroportées
que lors de l'opération Overlord.
Avant
d'être parachutés, les soldats de la E-Company
rencontrent par hasard le premier ommandant de la Easy Company,
Herb Sobel, toujours Capitaine, qui effectuait des vérifications
de livraisons dans leur base.
La
Easy est donc une fois de plus parachutée mais cette fois-ci
elle est composée de nouvelles recrues, des "bleus"
chargés de remplacer les pertes qu'avait subit la E-Company
en Normandie. Contrairement aux parachutages de Normandie le Jour
J, les aviateurs Alliés n'ont pas rencontré en Hollande
la FLAK allemande qui est restée en règle générale
muette. Les hommes de la Easy passent la nuit entre Son et Eindhoven
dans la ville de Bokt avant d'entrer à Eindhoven. A l'entrée
de cette dernière, deux canons allemands de 88 mm ouvrent
le feu sur les compagnies F, H et I. La compagnie F riposte et détruit
les deux canons allemands avec des lance-grenades et des mortiers
de 60 mm.
Le
film montre les hommes de la Easy à l'intérieur d'Eindhoven
lors de la très célèbre fête célébrée
en l'honneur des soldats alliés ainsi que les femmes tondues
par les Hollandais pour avoir eu des relations plus qu'amicales
avec les Allemands. Cet épisode a profondément choqué
les Américains, certains avaient déjà vu ce
genre de comportement en France.
Nuenen
Quelques
jours plus tard, des éléments de la Easy Company et
de la compagnie F sont envoyés près de la localité
de Nuenen afin de repérer la resistance allemande au nord-est
en dehors d'Eindhoven. Ils sont embarqués sur des chars britanniques
Cromwell.
Les Alliés rencontrent des Panzers allemands et doivent peu
après battre en retraite. Les Allemands ont repris la ville
et Denver
"Bull" Randleman de la Easy Company se retrouve isolé
dans une grange de la ville, alors aux mains des forces ennemis.
Un soldat allemand venu fouiller cette grange, découvre le
parachutiste américain et un combat de baïonnettes s'engage
entre les deux hommes. "Bull" Randleman gagne son duel.
Heureusement pour lui, les Allemands en dehors n'entendent rien
et "Bull" s'échappe de la ville le lendemain. Il
est récupéré par des troupes américaines
alors en reconnaissance.
L'Etat-Major
britannique qui avait notamment sous son commandement la
Easy durant l'opération Market Garden retire du front la companie - qui
servait comme companie d'infanterie classique - en octobre
1944.
Le
régiment de la Easy, le 506ème de la 101st Airborne
division américaine, perdit durant l'opération Market
Garden 180 soldats et eut 560 blessés. La 101st Airborne
division dans sa totalité perdit 750 soldats et eut 21000
blessés à Arnhem. La 1ère division aéroportée
britannique accusa la perte de près 8000 soldats. Le plan
stratégique de Market Garden est un échec et il ne
permit pas de terminer la guerre à Noël comme Montgomery l'avait prévu.
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son speech à la fin du film annoncera
aux hommes de la E-Company la fin de leur permission et le retour
au combat.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 5
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 05/10
Titre
: Crossroads
Titre
français : La croisée des chemins
Réalisateur
: Tom Hanks |
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4
octobre 1944
Cet
épisode se déroule près de Randwijk - environ
à 11 km au sud-ouest d'Arnhem - en Hollande et au mois d'octobre
1944.
L'épisode
- qui a été réalisé par Tom Hanks -
se présente par flashbacks successifs par rapport à
Richard D. Winters, devenu capitaine. Ce dernier doit rédiger
le rapport d'un combat qu'il a mené le 5 octobre avec des
éléments de la Easy contre les Allemands.
Dans
la nuit du 4 au 5 octobre, lors d'une patrouille
américaine
dans le secteur de Randwijk, un des hommes de la E-Company
est blessé
par l'explosion d'une grenade allemande. Il est rapidement
rapatrié
à l'endroit où le reste des éléments
de la Easy passent la nuit et, aussitôt, une mission de
petite
contre-attaque s'organise. Winters mène au devant de ses
hommes et il repére une mitrailleuse allemande, postée
au sommet d'une butte. Il part seul en éclaireur, escalade
la butte sur le flanc de la mitrailleuse et s'en approche. Sur son
chemin, il rencontre deux soldats allemands ; il y a un
échange
de grenades à main et tout le monde se plaque au sol pour
se protéger des 'explosions. Winters se rend compte qu'il
n'a pas dégoupillé sa grenade ; il se met aussitôt
à l'abri de l'autre côté du chemin au sommet
de la butte et tue les deux soldats allemands avec son
fusil M-1
Garand.
Winters
recontacte ses hommes qu'il avait laissé en aval de la butte
puis ils se rendent tous de l'autre côté, vers la mitrailleuse
allemande MG-42.
Richard D. Winters attaque de manière très efficace
la mitrailleuse avec les éléments de la Easy puis
ils se retirent - en ayant un tué - dans un espace en forme
de cuvette encadré par des remparts de terre, après
avoir tué les Allemands autour de la MG-42.
5
octobre 1944
Le
lendemain, le 5 octobre 1944 au petit matin, Winters réalise,
alors qu'il est resté dans cette cuvette toute la nuit avec
ses hommes, qu'ils sont tous des cibles faciles à cet endroit
et dès que les Allemands s'en rendront compte, ils attaqueront
en force.
Il
décide alors d'attaquer le premier, en direction de la mitrailleuse,
prise d'assaut la veille. Les ordres sont les suivants : tous les
hommes se mettent en route lorsque le fumigène lancé
par Winters s'allume tandis que l'équipe du mortier - avec
Donald G. Malarkey et Skip Much notamment - ouvre le feu de l'autre
côté de la butte où se trouveraient les supposées
positions allemandes.
Après
avoir lancé le fumigène, Richard Winters s'élance
mais la grenade met du temps à s'enclencher, les quelques
soldats de la Easy suivent leur chef avec une dizaine de secondes
de retard.
Winters arrive au sommet de la butte et découvre une compagnie
entière de soldats SS en train de camper. Il n'hésite
pas une seule seconde : il ouvre le feu. Déboussolés
et pris par surprise, les soldats allemands n'ont pas le temps de
comprendre ce qui leur arrive quand déjà le reste
de la Easy rejoint leur capitaine. Un véritable "laché
de volailles" pour les Américains qui voient devant
eux une centaine de cibles. Une deuxième compagnie de SS
arrive pour aider la première mais ils sont immédiatement
arrêtés par les tirs du peloton, d'autant plus que
Winters fait demander par radio le soutien d'un tir d'artillerie
qui tue encore d'autres allemands et fait fuir les survivants. Ces
derniers tentent de répondre et ouvrent le feu avec leurs
88 mm :
quelques soldats américains sont blessés.
La
victoire est sans appel. Les Allemands se sont enfuis en laissant
plusieurs dizaines de leurs camarades tués ou gravement blessés.
Onze d'entre eux sont capturés. Les Américains de
leur côté dénombrent un mort et 22 blessés.
Après
le combat, Winters est élevé par le colonel Sink au
grade de chef de bataillon. Ce dernier apprend aux
capitaines Winters
et Nixon que le major Oliver Horton, commandant du
troisième bataillon - et non pas du deuxième comme indiqué dans
le film - a été tué par l'ennemi. Son PC (près
de la station de chemin de fer de Opheusden) a été
pris sous les tirs allemands alors qu'il y organisait la
défense
de son poste de commandement et il fut mortellement
blessé.
Le commandement de la Easy revient alors au lieutenant
Frederick
T. Heyliger.
Mission
de sauvetage
Les
Britanniques ont perdu près de 8000 hommes durant la bataille
d'Arnhem et certains d'entre eux étaient toujours, depuis
le mois de septembre, isolés de l'autre côté
du Rhin.
La
Easy est chargée, le 17 octobre 1944, de rapatrier de l'autre
côté du Rhin 120 soldats anglais, qui se cachaient
à quelques kilomètres à l'ouest d'Arnhem. Ces
fugitifs ont vécu pendant un mois isolés avec la peur
constante d'être capturés par les Allemands. Leur chef, le colonel Dobey, a traversé le Rhin à la nage sans
se faire remarquer par les Allemands et a appelé à
la rescousse la 101ème
Airborne américaine.
Le
plan que cette dernière a organisé était très
complexe et a nécessité des lampes de signalisation,
l'appui de l'artillerie divisionnaire ainsi que le soutien de plusieurs
Sections d'Artillerie comme celle du 321st GFA qui a
sécurisé
le flanc du G/506 PIR. Les troupes de contact américaines
ont été les éléments de la Easy du 506,
épaulés par des soldats du génie canadien.
Cette
opération est l'une des plus réussie dans la catégorie
"missions de sauvetage" de la Seconde Guerre mondiale.
Elle permit à près 120 soldats alliés d'échapper
à la mort. Il n'y eut pas un seul coup de feu tiré.
Les éléments
de la Easy qui ont participé à l'opération
reçurent une "Battlefield Citation" et
voici les noms :
Lt
Frederick T. Heyliger (commandant l'opération), 1st Lt Harry
Welsh, 2nd Lt Edward D. Shames, Sgt Robert F. Mann, T/4 John McGrath,
T/4 Charles E. Rhinehardt, Cpl. Walter S. Gordon, Cpl Francis J.
Mellett, T/5 Ralph Stafford, Pfc Bradford C. Freeman, Pfc Walter
L. Hendrix, Pfc Gerald L. Flurrie, Pfc Edward A. Mauser, Pfc James
A. McMahon, Pfc Wayne A. Sisk, Pfc Robert E. Wynn, Pfc Siles E.
Harrellson, Pvt Lester Hashey, Pvt John C. Lynch, et Pvt David R.
Pierce.
La
citation était terminée par une phrase du colonel
Sink qui était la suivante : "Cette
évacuation a été bien organisée et bien
exécutée, l'ennemi n'a jamais appris qu'elle avait
eu lieu."
Le
lieutenant Frederick T. Heyliger a, peu après la mission
de sauvetage, gravement blessé par une sentinelle américaine
fraîchement arrivée et qui a tiré sur son supérieur.
Il l'avait confondu avec un soldat allemand.
Vers
Bastogne
Le
capitaine Winters a été ensuite envoyé à
Paris en permission. Après cette permission, la Easy Company
a été envoyée en renfort le 17 décembre
1944 à Bastogne dans les Ardennes depuis leur base de Mourmelon,
car les Allemands des 1ère et 6ème divisions Panzer
SS avaient attaqué et enfoncé la ligne de défense
américaine du secteur composée des 4ème et
28ème divisions d'infanterie, dans le cadre de leur opération
Nordwind.
A
leur arrivée à l'entrée de la forêt de
Bastogne, les soldats de la E-Company ont rencontré des
blessés
américains qui revenaient du front. Les hommes de la Easy
manquaient de munitions, n'avaient pas d'habits d'hiver et
risquaient
de manquer de vivres. L'artillerie de soutien du 506 PIR
manquait
également de munitions juqu'au 23 décembre après
l'approvisionnement par avions qui lui apporta notamment les munitions
de 75 mm Howitzer nécessaires.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 6
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 06/10
Titre
: Bastogne
Réalisateur
: David Leland |
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Eugene
Roe
Cet
épisode présente le rôle des infirmiers durant
la guerre. Ainsi, le téléspectateur va suivre tout
le long de l'épisode Eugene
Roe durant les combats de la Easy Company dans la forêt
autour de Bastogne, dans les Ardennes.
Les membres de la E-Company souffraient du froid et de la guerre
et le "toubib" Eugene Roe veillait à ce que ces
hommes tiennent le coup, autant moralement que physiquement.
La
Easy Company a été envoyée en renfort le 17
décembre 1944 à Bastogne dans les Ardennes depuis
leur base de Mourmelon car les Allemands des 1ère et 6ème divisions Panzer SS avaient attaqué et enfoncé la
ligne de défense américaine du secteur composée
des 4ème et 28ème divisions d'infanterie. A leur arrivée
à l'entrée de la forêt de Bastogne, les soldats
de la E-Company rencontrèrent les blessés américains
qui revenaient du front. Les hommes de la Easy manquaient de munitions,
n'étaient pas habillés chaudement et risquaient de
manquer de vivres. L'artillerie de soutien du 506 PIR manquait également
de munitions jusqu'au 23 décembre après l'approvisionnement
par avions qui lui apporta notamment les munitions de 75 mm Howitzer
nécessaires.
La
Easy a énormément souffert du froid pendant la bataille
de Bastogne et le brouillard constant a empêché l'US
Air Force d'effectuer des parachutages de vivres et de munitions
et quand la météo était plus clémente,
les largages s'effectuaient au-dessus des positions allemandes.
Les
hommes de la Easy Company devaient défendre la ville de Bastogne
et s'étaient pour cela regroupés dans le Bois Jacques.
Il y ont creusé leurs trous de souris et ont attendu l'ennemi
qui bombardait sans arrêt leurs positions.
Pertes
de la Easy à Bastogne
Les
"National Archives" américaines montrent
la liste officielle des pertes accusées par la Easy à
Bastogne, entre le 18 et le 30 décembre 1944. Les renseignements
sont les suivants :
Tué
en Action (TEA) : 0
Sérieusement
Blessé en Action (SBA) : 1
(Caporal
Gordon Walter S. Sr, du Mississippi, 13099280, SBA le 24 décembre
1944)
Légèrement
Blessé en Action (LBA) : 3
(Caporal
Gordon F. Carson, de l'état de New York, 12130792, LBA le
21 décembre 1944,
Pvt Carl F. McCauley, de l'Indiana, 35808113, LBA le 25 décembre
1944,
Pfc Walter F. Eggert, de l'Illinois, 36614595, LBA le 28 décembre
1944)
Le
nom d'un homme manque à ce rapport, celui du Pfc John Julian,
34806849, SBA le 21 décembre 1944. Il avait été
blessé durant une patrouille de combat et laissé sur
place à cause de la trop forte puissance de feu allemande.
Il est déclaré Mort à la Suite de ses Blessures
(MSB) le 1er janvier 1945, la E-company n'ayant toujours aucun signe
de vie de John Julian. Selon l'historique divisionnaire du 506,
Pfc John Julian a bien été tué et il est aujourd'hui
enterré à Hamm au Luxembourg, dans le même cimetière
militaire où est enterré Le général
américain George S. Patton .
Le
jour de Noël, le Lieutenant Harry Welsh a été
blessé par l'explosion d'un obus de mortier et a été
rapidement rapatrié à la suite de sa blessure.
Dans
la 506, la compagnie A a eu 11 soldats TEA plus 3 soldats MSB, 7
Disparus En Action (DEA), 43 SBA et 13 LBA. La compagnie B a perdu
4 soldat TEA, 1 MSB et 13 SBA tandis que le compagnie C a perdu
13 soldats TEA, 3 soldats MSB et 37 SBA. La compagnie D a perdu
1 soldat TEA, 1 MSB et 5 LBA. La compagnie F a perdu 2 soldats TEA,
1 MSB, 6 SBA et 9 LBA. Compagnie H : 1 TEA, 3 MSB, 6 DEA et 37 LBA.
Compagnie I : 2 TEA, 2 MSB, 2 SBA et 12 LBA.
Renée
et Augusta
Dans
le film, on découvre des personnages comme les infirmières
Renée LeMaire et Augusta Chiwi. Ces personnages ont réellement
existé ; Renee LeMaire travaillait durant la guerre dans
le 10th Armored Division dans un hôpital de campagne
situé dans la rue de Neufchateau, à quelque distance
du barraquement où elle a été déclarée
tuée par une bombe larguée lors d'un bombardement
aérien allemand. La congolaise Augusta Chiwi travaillait
également à quelques blocs de l'hôpital de campagne
et a survécu au bombardement.
La
101st Airborne division a reçu une citation d'unité
présidentielle pour ses états de service à
Bastogne. Cette division est restée sur place, n'a pas reculée,
et bien qu'encerclée, elle a retenu les Allemands qui opéraient
leur dernière attaque de grande envergure, l'opération
Nordwind.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 7
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 07/10
Titre
original : The Breaking Point
Titre
français : Le point de rupture
Réalisateur
: David Frankel |
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Le
Bois Jacques
Richard
Dick Winters est élevé au grade de commandant et est
placé à la tête d'un des bataillons du 506ème
régiment de la 101ème Airborne division.
La
Easy Company est passée sous le commandement du lieutenant
Dike, un homme qui n'était que rarement auprès de
ses hommes, qui disparaissait lors des bombardements et qui n'assistait
pratiquement à aucun briefing. Mais Dike avait des relations
à L'état-major américain et il avait fait la demande
de commander une compagnie au combat.
Cet
épisode place au premier plan le personnage du 1st Sergeant
Carwood Lipton durant la première moitié de janvier
1945 et montre sa grande maîtrise de chef de section durant
le combat du Bois Jacques au nord de la ville de Bastogne devant
Foy en Belgique. Lipton a souvent remplacé le lieutenant
Dike, qui n'accomplissait pas son devoir au sein de la Easy Company.
Regroupés
dans le Bois Jacques après les difficiles combats près
de Bastogne, les hommes de la Easy Company se reprochent de la ville
Belge de Foy et creusent dans une forêt à proximité
leurs trous de souris. Leurs positions sont terriblement bombardées
par les mortiers allemands et les canons de 88. Parmi tous les blessés
et les morts du côté américain, deux personnages
voient une de leur jambe être arrachée par des éclats
d'obus : Joe Toye et William B. Guarnere.
Le
lieutenant Lynn "Buck" Compton, très attaché
à ce que ses hommes gardent le moral et soient en bonne santé,
a découvert les deux blessé et fut evacué quelques
temps de la ligne de front, étant durement choqué
par cette scène. Dans le film, on peut voir le sergent Donald
G. Malarkey lire une lettre de soutien dans un hôpital militaire
à Compton : cette scène, d'après ce que m'a
dit Donald, ne s'est pas déroulée, mais il est vrai
que ces deux personnages étaient très proches l'un, l'autre, et ils le sont encore aujourd'hui.
L'attaque
de Foy
Durant l'épisode, on découvre également la bataille
pour la conquête de la ville de Foy. Il faut relever l'incroyable
sens du devoir de la part du S/Sergeant Joe Toye qui refusa
d'être évacué à cause de son pied gelé
et qui désirait rester auprès de ses camarades sur
le front. Pour beaucoup de parachutistes, être blessé
au combat était dans leur esprit et certains, comme Joe Toye, l'avaient déjà accepté avant d'être blessé.
Ils firent preuve d'un très grand courage.
Le
13 janvier 1945, la Easy lance l'assaut sur la ville de Foy. Il
avait neigé pendant une longue période et les hommes
s'enfoncèrent profondément dans la neige. Le maître
mot de cette attaque était la vitesse : les assaillants ne
devaient pas s'arrêter et les Allemands seraient alors pris
par surprise. Mais Dike demande à ses hommes, en plein milieu
d'un champ à découvert, de s'arrêter. Ils deviennent
alors de cibles faciles pour les défenseurs allemands.
Winters,
assistant à la scène depuis la forêt, ordonne
au lieutenant Ronald Spiers de prendre le commandement de
Dike et
de mener l'assaut. Il effectua alors une course
légendaire,
seul, depuis la forêt jusqu'au centre ville, sans être
touché, ce qui lui valu l'admiration de ses hommes du
Second
Bataillon du 506ème Régiment pour sa compétence
et pour son extraordinaire courage. La Easy attaqua la
ville par l'ouest et la compagnie I du troisième bataillon attaqua
au nord au dessus de la grande route. Speirs traversa la
ville occupée
par des centaines de soldats allemands en déroute dans le
but de trouver les hommes de la compagnie I. Une fois le
contact
établit, Speirs fit marche arrière, retraversa les
positions allemandes toujours sous les tirs ennemis, et
rejoint
la Easy Company qui commençait à nettoyer les premières
habitations. Les Américains firent environ 70 prisonniers
allemands.
La
Easy captura la ville de Foy après un violent combat, mais
à quel prix ! Les faiblesses de commandement de Dike ont
coûté bien des vies. La E-company lui fut immédiatement
retirée et il rejoignit le "Assistant Regimental S-3".
Les
pertes de la Easy dans les Ardennes
La compagnie enregistre de lourdes pertes dans la Bataille des Ardennes:
les Tués En Action (TEA) sont :
le Caporal Hoobler, Donald B., 20508303, 3 Janvier 1945, OH.
le
Sergent Warren H. Muck, 12131169, 10 Janvier 1945,NY, le
Pfc Alex H. Penkala, 35549002, 10 Janvier 1945, IN, le Pvt Johnnie E.
Shindell, 38530711, 10 Janvier 1945, OH.
le
Caporal Francis J. Mellett, 20229437, 13 Janvier 1945, NY, le Pvt Patrick H. Neill, 12139576, 13 Janvier 1945, NY, le Pfc Carl C. Sawosko, 16100548, 13 Janvier 1945, IL,
Morts
à la Suite de Blessures (MSB) :
le
Pfc A.P. Herron, 33657700, 13 Janvier 1945, VA.
Blessés
En Action (BEA) :
le
Pvt William J. Guarnere, 13113070, 3 Janvier 1945, PA, le
Pvt Thomas F. Harrell, 34787564, 3 Janvier 1945, FL, le Pvt Joachim
Melo, 32820984, 3 Janvier 1945, NY, le Sergent Joseph J. Toye, 13026128,
3 Janvier 1945, PA.
le
Pfc Garland Smith, 35698915, 9 Janvier 1945, KY,
le
Pvt Frank Perconte, 16100572, 13 Janvier 1945, IL, le Pvt
John P. Sheeley, 39314111, 13 Janvier 1945, OR, le Pfc George H. Smith,
32749717, 13 Janvier 1945, NJ, le Pvt John D. Smith, 39421540, 13
Janvier 1945, CA, le Pvt
Garrard, William, 6888886, 13 Janvier 1945, PA,
La
Easy a eu un total de pertes (tués, blessés, disparus)
qui s'élevait à un total de 45 pour tout le mois passé
à Bastogne. 37 soldats de plus perdirent la vie à
cause du froid, de la pneumonie, de la fatigue du combat et autres.
En
regardant les autres pertes du 506ème Régiment, c'est
la compagnie I qui eut le plus de tués avec 99 soldats perdus.
La Easy company se trouvait environ au milieu de ce triste classement
avec 45 soldats perdus. La compagnie C est en bas de liste avec
19 pertes.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 8
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 08/10
Titre
: The Patrol
Titre
français : La patrouille
Réalisateur
: Tony To |
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David
Webster
Cet
épisode est cette fois-ci vu à travers le personnage
de David
Kenyon Webster. Ce dernier avait été blessé
en Hollande et l'épisode 8 débute en montrant son
difficile retour dans la Easy Company. David apparait en effet comme
méprisé par ses camarades.
J'ai
demandé à Donald Malarkey pourquoi il avait été
mis tant à l'écart par ses amis, comme cet épisode
le montre. Il m'a dit : "David Webster ne s'est pas
entraîné
entièrement avec nous à Toccoa, nous ne le connaissions
pas véritablement et nos liens ne s'étaient pas durcis
ni avant ni pendant la guerre. Le Jour-J, il fut parachuté
avec les membres de L'état-major de la Easy, dont il
faisait parti.
Blessé en Hollande, il manque la terrible Bataille des
Ardennes, le froid, la faim, la douleur... que nous avons supporté,
puis il rejoint la E-Company avant que nous arrivions dans
la ville
d'Haguenau."
Beaucoup de membres du 506 PIR étaient alors morts ou blessés,
la guerre se prologeait, et les nouveaux arrivés, les "remplaçants",
étaient considérés comme des bleus inconscients.
Webster
fut considéré, par certains soldats restants de la
Easy, comme un de ces remplaçants, que l'on préfère
charger ou ignorer. De plus, Donald m'a confié que "David
ne parlait aux autres que de Harvard, cette grande école
qu'il avait quitté avant de rejoindre Camp Toccoa, et que
finalement il nous apparaissait comme un personnage appartenant
à un autre monde".
David
Webster avait écrit après la guerre, se souvenant
d'un voyage à l'arrière d'un camion avec ses camarades
: "C'était bon d'être de retour avec les fidèles
amis que j'avais connus et en qui j'avais confiance. En écoutant
les discussions dans le camion, je me sentais au chaud et relaxé
à l'intérieur, comme un enfant perdu qui était
retourné dans une maison accueillante remplie d'amour après
s'être perdu dans une sombre forêt noire." Il allait
être très déçu par le comportement de
certains camarades. Mais son formidable état d'esprit l'aida
à ne pas prêter attention à ces provocations,
fondées sur un terrain de guerre. Il comprenait la douleur
de ces hommes, étant au front depuis plus longtemps que lui.
La
patrouille
La
Easy Company entre dans la ville Alsacienne d'Haguenau, au
nord de Strasbourg et à proximité de la frontière
allemande. La Easy reçoit l'ordre d'envoyer une patrouille
au-delà de la rivière traversant la ville dans le
but de capturer des ennemis et de les faire parler. Le
Lieutenant
Jones, tout juste débarqué de West Point (il termine
ses études et devient officier le 6 juin 1944, le jour où
la Easy est parachutée en Normande), se porte volontaire
pour mener cette mission. Richard Dick Winters, sachant
que Jones
n'a pas d'expérience au combat, ne le laisse pas commander
la patrouille. En revanche, il lui laisse la possibilité
de participer en tant qu'observateur. Le meneur de cette
patrouille
est John Martin.
A
la fin de cette patrouille et après un court combat entre
les Américains et les Allemands, les membres de la Easy laissèrent
seul sur la rive Est un soldat allemand à l'agonie, blessé
par la grenade lancée par Eugene Jackson, et qui criait de
toutes ses forces, déchiré par la douleur. David Webster
pense alors à traverser la rivière, rejoindre l'autre
rive et achever au couteau le blessé allemand mais il n'y
va pas pour deux raisons : il y avait à ce moment un barrage
de tirs de mortiers du côté Est de la rive et il était
possible que les Allemands aient utilisé un de leurs hommes
pour laisser s'approcher les soldats américains dans le but
de les abattre au moment propice. Les Américains décidèrent
de lancer des grenades pour tuer le soldat allemand agonisant. Le
soldat Cobb en lança une assez proche pour le tuer.
Bien
que réussie, la mission cùte la vie à un autre
parachutiste, le Pvt Eugene E. Jackson (ASN : 13011296) : il lança
une grenade dans une habitation allemand afin de la sécuriser
mais elle n'explosa pas. Au moment où il pénétra
dans la maison pour faire prisonniers d'éventuels survivants,
la grenade lui explosa au visage.
En
réponse à cette perte, Dick Richard Winters décide
d'ignorer les ordres du Colonel Sink visant à organiser une
seconde patrouille du même type la nuit suivante. Il écrit
alors un faux rapport où il écrit que la seconde patrouille
n'a pas réussie à capturer d'allemands. Sink, trompé
par le rapport imaginé par Winters, abandonne l'idée
de créer d'autres patrouilles du même type.
Cette
seconde patrouille, qui devait être lancée 25 heures
après la première, avait été planifiée
par le Colonel Sink. Il avait été normalement prévu
qu'elle devait se dérouler à un autre endroit que
la première, afin d'éviter toute embuscade ennemie.
Richard Winters, en refusant le départ de la seconde patrouille,
sauva certainement la vie de plusieurs soldats américains.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 9
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 09/10
Titre original
: Why We Fight
Titre Français
: Pourquoi nous combattons
Réalisateur
: David Frankel |
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Cet
épisode présente parfaitement l'état d'esprit
des soldat américains, proches de la victoire dans le courant
de l'année 1945.
L'épisode
débute avec un quatuor de musiciens allemands jouant l'Opus
131 en C mineur de Beethoven au milieu de maisons en ruines. Quelques
hommes de la Easy Company les écoutent. On assiste alors
à un flashback. La Easy Company se trouve alors dans la ville
de Stürzelbourg.
Lewis
Nixon
Lewis
Nixon, le meilleur ami de Richard D. Winters, est largement montré
dans cet épisode. Fait extraordinaire mais véridique,
Lewis Nixon n'a pas tiré un seul coup de feu de toute la
guerre. Ses supérieurs du 506ème régiment ne
le comprenaient pas et sa femme venait de lui envoyer à cette
période une lettre de rupture, lui demandant le divorce.
Avec autant de problèmes, Nixon s'est peu à peu enfermé
dans l'univers de l'alcool.
Le
fait de ne pas avoir tiré un seul coup de feu sur un ennemi
pendant toute la période de la guerre n'est pas un fait aussi
rare qu'on peut l'imaginer. Beaucoup de soldats, bien qu'ils aient
tiré des coups de feu, n'ont jamais su s'ils avaient tué
qui que ce soit. Cela s'explique par le fait qu'un grand nombre
d'entre eux tiraient sur des cibles cachées derrière
des obstacles comme les habitations ou les feuillages des arbres.
Cela peut également s'expliquer en prenant en compte la distance
avec l'ennemi ou bien sa mobilité.
Environ
100 000 allemands s'étaient rendus au début de l'année
1945. Beacoup de soldats de la Easy furent persuadés que
la guerre touchait à son terme et qu'ils seraient tous
renvoyés
aux Etats-Unis. Mais Hitler, avant de se suicider, avait
donné l'ordre aux derniers soldats allemands encore fidèles de
poursuivre le combat dans les montagnes sous forme de
guérilla.
Le
camp de landsberg
Les
membres de la Easy sont donc envoyés dans un village près
de landsberg. Durant le trajet, sur la route vers Landsberg, David
Webster, posé sur le siège du véhicule DUKW
qui le transportait, lui et quelques autres membres de la E-Company,
fut témoin d'un scène qui resta ancrée dans
son esprit : trois soldats sortent d'un bâtiment avec trois
prisonniers allemands. Ces trois soldats qui tiennent en joue les
prisonniers sont des soldats français - beaucoup des spectateurs
tant français qu'américains ont cru voir des soldats
américains.
Ces
prisonniers allemands sont exécutés froidement puis
dépouillés de leurs biens. David Webster écrivit
après la guerre qu'il n'avait pas vu les Allemands se faire
tuer, mais qu'il entendit nettement les détonations des pistolets
maniés par les soldats français. Il se tourna alors
vers une des recrues américaines, trop enthousiaste de partir
au combat, et lui dit : "là voilà, ta foutue
guerre ! Comment tu la trouves ?"
Arrivée
dans le village, la Easy Company s'installe dans les
maisons et
organise immédiatement des patrouilles afin de sécuriser
la zone. Quelques temps plus tard, une de ces patrouilles,
composée
de George Luz, Denver Randleman, Frank Perconte et la
recrue O'Keefe,
rencontre une chose dont nul n'avait alors jamais imaginé
l'existence. Frank Perconte rentre aussitôt au village prévenir
ses supérieurs et notamment Richard D. Winters. La
patrouille
venait de découvrir un camp de travail nazi.
Le
camp, situé à proximité de lansberg, est représenté
non pas pour rendre des comptes, mais pour traduire la première
vision des soldats américains qui l'ont découvert.
Evidemment, le degré d'horreur produit par les camps n'a
pû être représenté de manière extrêmement
réaliste mais le film nous montre tout de même la réalité
du nazisme, la réalité du fascisme. Les gardes allemands
avaient quitté le camp quelques heures avant l'arrivée des Américains dans le village. Un habitant allemand avait
donc sûrement prévenu les gardiens, ce qui prouve que
les citoyens connaissaient l'existence des camps de travail.
Imaginons
un instant ces jeunes soldats alliés, découvrant ces
hommes en extrême sous-alimentation, malades du typhus et
couverts par la vermine, des hommes squelettiques dans un univers
de mort et de destruction : les gardes du camp avaient pris le temps
de vider leur réserves de munitions en tirant toutes leurs
dernières cartouches sur les prisonniers.
Certains
des Américains eurent le courage de prendre leurs appareils
photos ou leur caméras et d'immortaliser l'impossible.
Immortaliser l'Holocauste. Tout ceci afin de montrer au reste du monde
encore
debout et pour les générations suivantes qu'un homme,
adorant une idée, une politique, nommé Adolf Hitler,
fit le plus grand crime contre l'Humanité qui n'ai jamais
existé en tentant de mettre en pratique la réponse
à la "Solution Finale" de la "Question Juive".
Hitler et ses sbires ont commis le pire, les Américains et
les troupes Soviétiques l'ont immortalisé pour que
NOUS, les générations futures et nos enfants, ne
connaissent
plus de telles horreurs. N'oublions jamais.
La
réaction américaine
Le
colonel
Sink est allé visiter le camp dès sa découverte.
Il en a informé Le général Taylor, Commandant
la 101st Airborne Division américaine. Les prisonniers durent
être renvoyé dans le camp afin de contrôler leur
nutrition pendant un certain temps avant de les relacher. Le soldat
Liebgott de la Easy Company, un juif américain parlant allemand,
a été chargé de traduire les communications
entre les anciens prisonniers et les soldats américains.
Le camp de travail pour les femmes se trouvait juste de l'autre
côté du village.
Le
lendemain, les soldats américains, choqués par cette
découverte, encerclent le village allemand de lansberg et
tous les civils de 14 à 70 ans sont chargés de nettoyer
le camp et d'enterrer les cadavres.
Quelques
jours plus tard, la Easy est transférée vers la Bavière au
sud de l'Allemagne afin de combattre les derniers soldats allemands
restant et de capturer le "nid d'aigle" d'Hitler au
Berchtesgaden,
au sommet de la montagne du Kehlstein.
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Band
of Brothers - Frères d'Armes : épisode 10
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La
véritable histoire des hommes du 506 PIR, 101st Airborne,
Easy Company
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Episode
: 10/10
Titre
: Points
Réalisateur
: Mikael Salomon
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Berchtesgaden
Cet épisode
présente les derniers mouvements de la Easy Company et des
ses hommes en Europe.
La
Easy est envoyée pour capturer le Nid d'Aigle d'Hitler au
sommet de la montagne du Kehlstein à Berchtesgaden, au sud
de l'Allemagne en Bavière. Les routes sont bloquées
par des obstacles mis en place par les derniers fidèles d'Hitler
et les membres de la E-Company s'occupent de les dégager.
Le
3ème Batallion du 506ème régiment arrive dans
la ville de Berchtesgaden par une autre route que celle empruntée
par la Easy et se retrouve sous le feu de deux canons de 88 mm allemands
situés sur leur flanc droit. A cause de ce bombardement,
Nick Kozovsky, de L'état-major du 3ème bataillon, et Claude
Rankin, de la Compagnie H sont tués. William C. Knox de la
Compagnie I est quant à lui blessé. Des soldats de la Compagnie H ont attaqué les servants allemands des canons
et les ont poursuivit.
Mais
la Easy ne fut pas la première à entrer dans Berchtesgaden
et dans le complexe du Berghof. Un Bataillon de la 3ème
division d'infanterie américaine est arrivé dans Berchtesgaden
suivi par la deuxième division blindée Française
(la célèbre "2ème D.B." du général
Leclerc) suivie ensuite par le premier Bataillon du 506ème
dirigé par la Compagnie C.
Les
soldats Français, sous les ordres du général
Leclerc, sont les premiers à pénétrer dans
le Nid d'Aigle d'Hitler au sommet de la montagne Kehlstein, suivis
par la Compagnie C et des membres du 321st GFA Battalion.
Fin
de la guerre
Chaque
soldat américain durant la guerre obtenait des points qui
permettait, arrivé à un certain nombre, de rentrer
au pays. On "gagnait" ces points en étant blessé
au combat ou tout simplement en fonction du temps passé sur
le front.
Cet
épisode montre que même si la guerre en Europe était
terminée (le jour VE -Victory in Europe - a été
proclamé par les Alliés après la reddition
de l'armée allemande au début mai 1945), elle continuait
dans le Pacifique pour les Américains et Winters a mis en
place un système d'entraînement pour ses hommes au
cas où la Easy serait envoyée combattre les soldats
Japonais.
La
fin de l'épisode se présente de la façon suivante
: les hommes de la Easy, entourés par le magnifique paysage
des Alpes Autrichiennes, jouent au base-ball lorsque Winters leur
annonce la reddition sans condition des Japonais dans le Pacifique.
Pour les Américains, pour ces hommes qui étaient restés
plus d'un an au contact de la guerre, loin de chez eux, la guerre
touchait vraiment à sa fin et la vie pouvait reprendre là où elle s'était arrêtée en 1941.
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http://www.dday-overlord.com/band_of_brothers_episode_10.htm |
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