Revue de Presse À travers la lecture "Lettres d'Oflag", c'est un hommage à tous les prisonniers de guerre anonymes qui a été rendu. Une guerre n'est propre pour personne... Le sort des prisonniers n'est enviable nulle part. Tous ont connu, à des degrés divers, l'épuisement, le froid, la faim omniprésente, la séparation, l'éloignement, les angoisses pour les siens, le cafard, l'attente interminable des lettres d'une épouse, des nouvelles de la famille, des rares colis, moment important dans le quotidien des prisonniers... et la peur constante de la mort. À leur retour, une période de réadaptation à la vie civile sera nécessaire, comme le rappelle Marie-Françoise. Les prisonniers de guerre seront souvent à l'origine des rapprochements et jumelages entre l'Allemagne et la France : apprendre la langue pour mieux se comprendre, échanger pour mieux se connaître... ce sera le cas à Laussonne, première commune à être jum