mercredi 22 octobre 2025

 🇭🇹 Haïti : pourquoi la première république noire du monde se retrouve dans cette situation aujourd’hui 




Le paradoxe haïtien : de la liberté à la servitude économique


Haïti, perle des Antilles et première république noire indépendante de l’histoire moderne, est née dans le sang, la dignité et la fierté. En 1804, elle osa accomplir l’impensable : briser les chaînes de l’esclavage et défier l’empire colonial français.


Mais cette victoire sans précédent allait coûter cher. Très cher. Deux siècles plus tard, la « terre de Dessalines » se débat encore dans une crise permanente — politique, économique et sociale — qui trouve ses racines dans une punition historique : celle infligée à un peuple noir pour avoir osé dire non à l’esclavage.


« Haïti a payé pour avoir prouvé que le Noir pouvait être libre. »

— Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, 1950.


I. 1804 : L’indépendance confisquée par la dette


1. La rançon de la liberté


Après avoir vaincu l’armée napoléonienne et proclamé son indépendance en 1804, Haïti devint un symbole d’espoir pour tous les peuples colonisés. Mais cette indépendance fut immédiatement rejetée par les puissances esclavagistes du temps. La France, humiliée, exigea en 1825 que le jeune État verse 150 millions de francs-or (soit environ 21 milliards d’euros actuels) en « compensation » pour les colons dépossédés.


Le président Jean-Pierre Boyer, sous la menace des navires de guerre français, signa ce traité inique. Haïti dut contracter des emprunts auprès de banques françaises — une double servitude : économique et politique. Le pays passa plus d’un siècle à rembourser cette dette, jusqu’en 1947.


« En exigeant d’Haïti le paiement de son indépendance, la France fit payer la liberté comme un crime. »

— Frantz Voltaire, historien haïtien.


2. Une dette qui empêche le développement


Pendant que la France se reconstruisait sur l’or d’Haïti, le pays, lui, ne pouvait plus investir dans ses écoles, ses routes ni son agriculture. L’argent du peuple haïtien repartait dans les coffres de Paris. Cette situation créa un retard structurel dont les conséquences se font encore sentir aujourd’hui.


II. L’ingérence étrangère : États-Unis, France et le pillage des richesses haïtiennes


1. L’occupation américaine (1915–1934)


Sous prétexte de « restaurer l’ordre », les États-Unis envahissent Haïti en 1915. En réalité, Washington veut contrôler les finances du pays et sécuriser ses intérêts stratégiques dans les Caraïbes.

Pendant 19 ans, Haïti devient une colonie déguisée :


 • Ses réserves d’or sont transférées à New York.

 • Une constitution, rédigée par les Américains, autorise la propriété foncière étrangère.

 • L’économie est réorganisée au profit des compagnies américaines.


Face à cette domination, une résistance s’organise. Charlemagne Péralte, chef du mouvement des Cacos, mène la lutte armée contre l’occupant jusqu’à son assassinat en 1919. Son corps, exposé publiquement par les marines, fera de lui un martyr national.


« Je meurs content, car je meurs pour la liberté de mon pays. »

— Charlemagne Péralte, 1919.


2. Les richesses naturelles : un appétit jamais rassasié


Haïti regorge de ressources convoitées : or, cuivre, bauxite, pétrole, bois précieux et pierres rares. Ces richesses ont toujours attiré les convoitises étrangères. Plusieurs rapports géologiques américains, notamment dans les années 1950 et 1970, ont révélé la présence d’importants gisements d’or et de pétrole — souvent gardés secrets ou exploités à l’avantage de compagnies étrangères.


Aujourd’hui encore, les grandes puissances continuent d’exercer une influence sous couvert d’aide humanitaire ou de « stabilisation politique ». Les interventions répétées de l’ONU, des ONG ou des missions étrangères participent à maintenir Haïti dans une dépendance permanente.


« L’aide internationale est devenue une nouvelle forme de colonisation. »

— Ricardo Seitenfus, diplomate brésilien, ancien représentant de l’OEA en Haïti.


III. Une loi de souveraineté : la terre, héritage sacré des ancêtres


Depuis l’indépendance, la Constitution haïtienne interdit la vente des terres nationales à des étrangers. Cette loi symbolise la continuité du combat pour la liberté : la terre est sacrée car elle a été arrachée par les ancêtres au prix du sang.


Mais cette même loi constitue une barrière pour ceux qui souhaitent exploiter les richesses du pays sans contrepartie. C’est pourquoi les puissances étrangères cherchent à affaiblir l’État haïtien, à fragmenter ses institutions, et à instrumentaliser les crises internes pour rendre possible une prise de contrôle indirecte des ressources.


« Haïti est pauvre parce qu’elle est restée libre. »

— Proverbe haïtien.


Haïti, la fierté d’un peuple que le monde n’a jamais pardonné


Haïti n’est pas pauvre : elle a été appauvrie par la vengeance coloniale, par la dette, et par l’ingérence constante.

Elle n’est pas instable par nature : on l’a rendue instable pour mieux la contrôler.

Son peuple, lui, reste debout, indomptable, fidèle à l’héritage de Toussaint Louverture, de Dessalines et de Charlemagne Péralte.


« En nous coupant la tête, ils ont voulu couper l’espérance. Mais l’espérance est têtue, comme le peuple haïtien. »


Deux siècles après 1804, Haïti continue de payer le prix de son audace : celui d’avoir prouvé au monde qu’un peuple noir pouvait se libérer par lui-même. Mais dans les chants, dans la terre, dans la mémoire, le feu de la liberté ne s’est jamais éteint.  


📕 sources historiques, académiques et journalistiques 


🧾 I. La dette de l’indépendance (1825–1947)

 • Dubois, Laurent. Avengers of the New World: The Story of the Haitian Revolution. Harvard University Press, 2004.

→ Un ouvrage de référence sur la révolution haïtienne et les conséquences de l’indépendance.

 • Daut, Marlene L. Tropics of Haiti: Race and the Literary History of the Haitian Revolution in the Atlantic World, 1789–1865. Liverpool University Press, 2015.

→ Analyse de la construction du récit autour d’Haïti dans les sociétés coloniales.

 • BBC Afrique – « Haïti : la dette envers la France, un fardeau historique », 2021.

→ Article vulgarisé et bien documenté sur la “rançon de l’indépendance”.

 • The New York Times – “The Ransom: The Root of Haiti’s Misery”, 2022.

→ Enquête majeure retraçant le transfert de richesses d’Haïti vers la France après 1825.


⚙️ II. L’occupation américaine et la mainmise étrangère (1915–1934)

 • Schmidt, Hans. The United States Occupation of Haiti, 1915–1934. Rutgers University Press, 1995.

→ Étude complète sur les motivations politiques et économiques de l’occupation.

 • Renda, Mary A. Taking Haiti: Military Occupation and the Culture of U.S. Imperialism, 1915–1940. University of North Carolina Press, 2001.

→ Analyse de l’idéologie impérialiste américaine à travers le cas haïtien.

 • Michel-Rolph Trouillot. Haiti: State Against Nation – The Origins and Legacy of Duvalierism. Monthly Review Press, 1990.

→ L’un des ouvrages les plus cités sur les mécanismes internes et externes ayant façonné la fragilité politique d’Haïti.


💰 III. Ressources naturelles et ingérences contemporaines

 • UNDP (Programme des Nations Unies pour le Développement) – Rapport sur les ressources minières en Haïti, 2017.

→ Détaille les gisements d’or, de cuivre et de bauxite, ainsi que les intérêts miniers étrangers.

 • Seitenfus, Ricardo. Haïti, dilemme et échec de la communauté internationale. Éditions de l’Université d’État d’Haïti, 2012.

→ Témoignage direct d’un diplomate sur l’instrumentalisation de l’aide internationale.

 • Haïti Liberté, hebdomadaire indépendant haïtien.

→ Articles d’analyse sur la souveraineté nationale, la terre et les ressources du pays.

 • Pierre, Jemima. The Predicament of Blackness: Postcolonial Ghana and the Politics of Race. University of Chicago Press, 2013.

→ Bien que centré sur le Ghana, ce livre offre un parallèle utile sur le néocolonialisme économique et racial.


📜 IV. Citations et sources culturelles

 • Césaire, Aimé. Discours sur le colonialisme. Présence Africaine, 1950.

 • Toussaint Louverture, Mémoires, réédités par Maisonneuve & Larose, 2000.

 • Proverbes haïtiens collectés par Jacques Roumain et Jean Price-Mars, dans Ainsi parla l’oncle, 1928.

 Ce que Christophe Colomb a apporté — et que l’on n’enseigne pas dans les écoles 




L’histoire officielle a longtemps présenté Christophe Colomb comme le « découvreur du Nouveau Monde », un héros visionnaire ouvrant la voie à l’ère moderne. Mais derrière cette image dorée se cache un tout autre récit : celui d’un homme dont les expéditions ont inauguré l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire humaine. 


Sous son autorité, des peuples entiers furent massacrés, réduits en esclavage, violés et anéantis. 


Ce que Colomb a réellement apporté aux Caraïbes, c’est un règne de terreur fondé sur la cupidité, la violence et la déshumanisation.


Le royaume de l’horreur


Le « royaume d’horreur » instauré par Christophe Colomb sur l’île d’Haïti (appelée La Española par les Espagnols) fut un système d’exploitation totale. 


À partir de 1493, lors de son second voyage, Colomb revint non plus en explorateur, mais en conquérant : il apporta avec lui des canons, des soldats, des chevaux et des chiens dressés pour tuer.


Les Taïnos, peuple pacifique et hospitalier, furent contraints de travailler dans les mines d’or, dans les champs ou comme domestiques. 


Ceux qui ne remplissaient pas les quotas de poussière d’or imposés par Colomb voyaient leurs mains tranchées. Ces mains amputées étaient ensuite suspendues au cou des victimes pour « servir d’exemple ». L’épuisement, la famine et les maladies firent rapidement des ravages. Face à l’horreur, des centaines d’indigènes préférèrent le suicide collectif à l’esclavage.


L’esclavage sexuel et la traite humaine


Peu enseigné, un passage effrayant du journal de bord de Colomb (1500) mentionne explicitement la vente de jeunes filles indigènes à des hommes européens :


« Cent castellanos sont aussi faciles à obtenir pour une femme que pour une ferme, et c’est très général ; de nombreux trafiquants recherchent des filles, celles de neuf à dix ans sont maintenant en demande. »


Cette note glaçante montre que Colomb supervisait lui-même un commerce d’esclaves sexuels. Les jeunes filles taïnos étaient offertes ou vendues à des marins et soldats espagnols comme récompense ou marchandise. Ces actes, qui relèvent aujourd’hui du crime contre l’humanité, étaient à l’époque tolérés sous le prétexte de la « civilisation chrétienne ».


Tortures, massacres et inhumanité


Selon les chroniques contemporaines, Colomb et ses hommes pratiquaient des supplices d’une cruauté extrême. 


Les récalcitrants étaient mutilés, brûlés vifs ou dévorés par les chiens de guerre.

Les témoignages abondent : si les Espagnols manquaient de viande pour nourrir leurs molosses, ils tuaient des bébés taïnos pour les leur donner à manger.


Ces atrocités furent si nombreuses que le gouverneur espagnol Francisco de Bobadilla finit par arrêter Colomb et ses frères en 1500. Enchaînés, ils furent envoyés en Espagne pour répondre de leurs crimes. Cependant, la monarchie, satisfaite des richesses ramenées, les grâcia rapidement. L’or justifiait tout.


Le témoignage de Bartolomé de Las Casas


Bartolomé de Las Casas (1474-1566), compagnon de Colomb et témoin direct des massacres, fut profondément marqué par ce qu’il vit. Il quitta l’administration coloniale, devint prêtre et se consacra à la défense des peuples autochtones. Dans son œuvre majeure, La destruction des Indes (Brevísima relación de la destrucción de las Indias, 1552), il décrit :


« De telles inhumanités et barbaries ont été commises à mes yeux comme aucun âge ne peut en fournir le parallèle. […] Les hommes faisaient des paris sur qui, d’un seul coup d’épée, pouvait couper un Indien en deux. »


Il rapporte également que les soldats espagnols testaient le tranchant de leurs lames sur des enfants, renversaient des êtres humains dans des chaudrons d’huile bouillante, et violaient des milliers de femmes et de jeunes filles.

Selon lui, en une seule journée, plus de 3 000 indigènes furent tués sous ses yeux.


Un génocide oublié


Avant l’arrivée de Colomb, la population de La Española dépassait probablement trois millions d’habitants. Moins de vingt ans plus tard, elle était tombée à 60 000, et en un demi-siècle, le peuple taïno avait pratiquement disparu.

L’historien Pedro Mártir d’Anghiera écrivait en 1516 :


« Un navire sans boussole ni carte, guidé seulement par la trace des cadavres d’Indiens jetés à la mer, pouvait trouver son chemin des Bahamas à Hispaniola. »


Colomb fut ainsi le premier trafiquant d’esclaves du continent américain. Son fils, Diego Colomb, poursuivit l’entreprise familiale en se lançant dans le commerce d’esclaves africains dès 1505.


L’exploitation coloniale se transforma alors : à la disparition des Taïnos succéda la déportation massive d’Africains réduits en esclavage — un nouveau cycle d’horreur et de profit.


Christophe Colomb n’a pas découvert un « Nouveau Monde » : il a inauguré un système mondial d’exploitation, de racisme et de déshumanisation.

Son héritage n’est pas celui d’un explorateur héroïque, mais celui d’un criminel dont les actes ont ouvert la voie à des siècles d’esclavage, de colonisation et de destruction des peuples autochtones.


C’est ce pan de l’histoire, occulté par les récits européens, qu’il convient aujourd’hui de rétablir avec vérité et rigueur.


Sources et références


 1. Bartolomé de Las Casas, Brevísima relación de la destrucción de las Indias (1552).

 2. Tzvetan Todorov, La conquête de l’Amérique : La question de l’autre (Seuil, 1982).

 3. Kirkpatrick Sale, The Conquest of Paradise: Christopher Columbus and the Columbian Legacy (Knopf, 1990).

 4. Howard Zinn, A People’s History of the United States (Harper & Row, 1980).

 5. Samuel Eliot Morison, Admiral of the Ocean Sea: A Life of Christopher Columbus (Little, Brown and Company, 1942).

 6. David E. Stannard, American Holocaust: The Conquest of the New World (Oxford University Press, 1992).

 7. Peter Martyr d’Anghiera, De Orbe Novo (1516).

 8. Charles C. Mann, 1491: New Revelations of the Americas Before Columbus (Vintage, 2005).

lundi 13 octobre 2025

 

«Je ne peux plus me taire» : Roselyne Bachelot s’exprime sur les abus sexuels au sein des institutions religieuses


«À ma mère, je lui raconte qu’on nous a changé notre aumônier et là arrive un fringant aumônier qui décide d’avoir des entretiens cœur à cœur avec nous, disait-il. Alors que nous avions 15 ou 16 ans», a-t-elle confié dans un premier temps à Audrey Crespo-Mara. Et de poursuivre : «C’étaient des entretiens qui tournaient autour du sexe. Tout ça était très hypocrite.»



Mais ce n’est pas la seule mésaventure dont la femme politique a été témoin. Plusieurs femmes de son entourage proche auraient été abusées par des prêtres. «Pourquoi j’en parle seulement aujourd’hui ? C’est une culpabilité chez moi. Je me dis que sans doute j’aurai dû l’exercer plus tôt et plus franchement», a-t-elle confié tout en dévoilant les deux raisons d’être de son témoignage. «Il y a eu la CIIVISE, la commission d’enquête convoquée par Emmanuel Macron sur les violences sexuelles. Et le sentiment que c’était un phénomène systémique. [...] Je n’ai pas seulement des anecdotes personnelles. C’est en quelque sorte la révélation que je suis détenteur d’une parcelle d’une vérité qui me dépasse et qui dépasse mon histoire personnelle. À ce moment-là, je me dis que je ne peux plus me taire. Je rejoins l’armée de ceux qui dénoncent. Je ne peux pas être sur le bord du chemin de cette armée.»



samedi 11 octobre 2025

 🌱 Covid long : l’avant, l’après… et le sentiment de perte d’identité.


Vivre avec le Covid long, ce n’est pas seulement affronter des symptômes physiques.

C’est aussi un véritable séisme émotionnel qui bouleverse nos habitudes, nos projets, et parfois même… la perception que nous avons de nous-mêmes.

Beaucoup d’entre nous doivent traverser un processus difficile : faire le deuil de sa vie d’avant. On en parle peu, et pourtant, c’est une étape essentielle pour pouvoir avancer.


⚡ Le deuil de sa vie d’avant

Quand on parle de deuil, on pense souvent à la perte d’un proche. Ici, il s’agit d’une autre perte :

👉 son énergie

👉 son indépendance

👉 sa carrière, ses loisirs, ou simplement… sa spontanéité

Ce deuil est réel et légitime. Il s’accompagne de douleurs émotionnelles, d’incompréhension et souvent d’un sentiment d’injustice.

Comme dans tout deuil, on traverse différentes étapes (et parfois plusieurs en même temps !) :

• Le déni : « Ça ne peut pas durer, je vais vite retrouver ma vie d’avant. »

• La colère : « Pourquoi moi ? Ce n’est pas juste ! »

• La tristesse : « Je ne serai plus jamais comme avant. »

• La peur : « Que va devenir ma vie si rien ne change ? »

• L’adaptation : « J’apprends peu à peu à composer avec ce que je peux encore faire. »

Chaque personne avance à son rythme, avec des hauts et des bas. Et c’est parfaitement normal. 💙


🌸 Accepter sans se résigner

Accepter le Covid long, ce n’est pas renoncer.

C’est reconnaître où on en est aujourd’hui, sans s’acharner à vouloir retrouver coûte que coûte "l’avant".

Le piège ? Se comparer à soi-même avant la maladie :

« Avant je travaillais 10h, je faisais du sport, je sortais avec mes amis… Aujourd’hui je suis épuisé après une douche. »

Regarder en arrière fait mal.

La vraie question devient alors : « Que puis-je encore faire aujourd’hui, pour rendre ma vie plus douce ? »


🌟 Se reconstruire autrement

Perdre certains repères ne veut pas dire qu’aucun avenir positif n’existe. Au contraire.

Beaucoup de personnes atteintes de maladies chroniques racontent qu’elles ont fini par trouver un nouveau sens à leur vie, même si cela semblait impossible au départ.

Cela peut passer par :

✨ de petites victoires du quotidien

✨ de nouvelles passions adaptées

✨ des relations plus bienveillantes

✨ une redéfinition de ses priorités

C’est un chemin fait de fluctuations : des jours très lourds, et d’autres où une lueur d’espoir apparaît. Le secret ? avancer pas à pas, avec douceur, entouré des bonnes personnes.


💡 Quelques clés qui m’aident :

✅ Ne pas se laisser définir uniquement par la maladie

✅ Me recentrer sur mes valeurs profondes (elles ne disparaissent pas avec le Covid long)

✅ Créer de nouveaux repères qui me correspondent aujourd’hui

✅ M’autoriser à être différente… sans être moins moi


💬 En conclusion

Le Covid long peut donner l’impression de tout redéfinir : nos projets, nos relations, notre identité. Mais derrière la fatigue, la douleur et les limitations, nous restons nous-mêmes.

Se réinventer ne veut pas dire oublier ce que l’on a été. C’est simplement apprendre à évoluer autrement, à découvrir d’autres facettes de soi. 🌿

Et si la route est semée d’incertitudes, elle peut aussi mener vers des horizons insoupçonnés. 🌈


👉 Et vous, quelles petites choses vous aident à avancer dans ce processus de « deuil de la vie d’avant » ?

 Voici  quelques extraits de ce Populicide, qui se présente comme un ultime cri d’alerte avant la disparition annoncée du peuple français...

MON COVID LONG

 

Ça y est,  je suis comptabilisée " covid long " à l'ARS



L'association covid long solidarite a repondu à ces commentaires : Le Covid a démarré en 2020 (voire fin 2019). Les personnes infectées dès début 2020 n'ont jamais guéri, d'autres symptômes et maladies se sont développer à la suite, et elles n'étaient pas vaccinées.

Les vaccins n'étaient pas encore disponibles à ce moment-là, ils sont apparus en 2021. Faites les comptes : on ne peut donc pas mettre les malades post-infection sur le compte du post-injection.

Pourquoi rejeter en bloc et minimiser la souffrance des malades du Covid long ? Ils ont suffisamment souffert... Enfants comme adultes : difficultés à respirer, douleurs multiples qui ne cèdent pas aux antidouleurs, myocardites, péricardites (qui deviennent parfois chroniques), embolies pulmonaires, insuffisance surrénalienne, troubles moteurs, cognitifs, réactions allergiques, troubles digestifs, ORL... et bien d'autres encore.

Cette maladie, provoquée par le virus SARS-CoV-2 et dont vous vous moquez, est pourtant bel et bien réelle. Elle repose sur une cause biologique et n'en rend pas moins les gens malades.

Les malades du Covid long ont connu le rejet du corps médical, la psychologisation, l'incompréhension familiale, et la perte d'emploi. La situation a été très compliquée pour ces personnes. Et pourtant, malgré cela, à partir de ces difficiles expériences, elles ont transformé leur souffrance en entraide, apportant leur soutien à ceux qui sont arrivés après (post-infectieux et post-vaccinal).

Il y a également des personnes qui souffrent en post-vaccinal, on le sait ; toutefois, ce n'est pas le sujet ici, et il ne faut pas écraser une cause pour donner plus d'importance à une autre.

Aujourd'hui, le virus circule toujours, et des personnes continuent d'être infectées, puis développent toujours un Covid long et/ou des dommages organiques. On ne peut pas s'arrêter de respirer pour ne pas attraper le virus ; le vaccin, quant à lui, n'est plus obligatoire.

Le Covid long ne doit pas être remis en cause uniquement parce que "nous sommes mal informés" ou parce que "nous n'y croyons pas". Notre démarche vise à alerter pour que la société n'ait pas à se demander plus tard : "Pourquoi n'avons-nous pas agi alors que nous savions ?"

Que ces faits apportent la clarté nécessaire à certains commentaires.

À TOUS MES BIEN-AIMÉ.E.S DU CIEL

  À TOUS MES BIEN-AIMÉ.E.S DU CIEL Creaflore 22700 Perros-Guirec   Papa, Maman Mon frère  Ma sœur  Mes bien-aimé.e.s du Ciel 🙏 CANNELLE FLE...