Le nouveau président argentin Javier Milei a un profil inquiétant, de type Trump et Bolsonaro réunis…
Il se définit comme « anarcho-capitaliste »… On sent tout de suite une identité complexe. D’ailleurs, il brandit une tronçonneuse pour signifier qu’il va trucider l’Etat. Pendant qu’en France, dès qu’on voit une tronçonneuse on en est encore à chouiner : ouin ouin les arbres de l’A69. Pendant ce temps les Argentins sont sur l’autoroute de l’apocalypse à travers toute la pampa jusqu’au fin fond de la Patagonie. Il va falloir rapatrier Florent Pagny.
Al Templeton fait découvrir à son ami Jake Epping, un professeur de lettres qui vient de divorcer, une particularité de son petit restaurant, qui abrite un passage qui permet de retrouver le Texas des années 60. Jake tente de faire en sorte que le meurtre de John Fitzgerald Kennedy, alors
président des Etats-Unis, n'ait pas lieu. Il trouve de nombreux obstacles sur sa route car nombreux sont ceux qui ne tiennent pas à ce que le cours de l'histoire soit modifié. En outre, l'enseignant prend goût à la vie de cette époque. Un thriller mâtiné de science fiction qui offre une reconstitution convaincante des sixties, d'après un best-seller signé Stephen King.
Le bouquin
22/11/63
7.7
J'ai terminé la lecture de ce pavé il y a déjà un certain temps mais le 60ème anniversaire de cet événement m'a donné envie de le relire.
Finalement, ce n'est peut-être pas plus mal d'avoir laissé passer autant de temps avant d'exprimer mon ressenti de lecture ...
J'ai toutefois voulu persévérer pour deux raisons. Premièrement, je suis depuis longtemps "fascinée" par l'assassinat de JFK ; deuxièmement, je ne m'attendais pas du tout à une œuvre de science-fiction et j'ai été curieuse de voir ce que le King allait faire de ce voyage dans le temps, au propre comme au figuré.
Je reconnais l'originalité, l'audace et la persévérance de Stephen King ; ses recherches et sa documentation sont remarquables de précision. "22/11/63" se lit bien - à défaut de vite - même si personnellement j'aurais retranché un bon tiers voire la moitié du volume.
La série
En 2016, Jake Epping est un professeur d'anglais fraîchement divorcé. Il vit et enseigne à Lisbon Falls dans le Maine. Il fréquente régulièrement le snack-bar d'Al Templeton. Un soir, ce dernier lui apprend qu'il souffre d'un cancer du poumon. Il lui révèle également que dans son local se trouve un portail temporel menant en 1960. Templeton lui explique qu'il a tenté d'empêcher l'assassinat de John F. Kennedy, mais qu'il a dû y renoncer à cause de la maladie. Al souhaite donc que Jake accomplisse cette mission, qui permettrait de changer l'Histoire et notamment d'éviter la guerre du Viêt Nam et ses conséquences dans les années 1970.
Jake Epping reprend donc le flambeau d'Al. Il emprunte le portail temporel qui renvoie toujours à la même date : le . Il prend alors le nom de Jake Amberson et utilise un livre de résultats sportifs pour parier et gagner de belles sommes d'argent. En attendant 1963, il devient professeur d'anglais dans le lycée de Jodie au Texas. Il y vit une intense histoire d'amour avec une jeune bibliothécaire, Sadie Dunhill, tout en surveillant les faits et gestes de Lee Harvey Oswald. Jake doit affronter le passé qui se « défend » de manière violente afin de ne pas être modifié.
De multiples aventures et contretemps le mèneront jusqu'au 5e étage du dépôt de livres de la Dealey Plaza le 22 novembre 1963. Parviendra-t-il à stopper Oswald ? Et si tel est le cas, que deviendra Sadie et quelle forme prendra le futur ?
22.11.63 de Stephen King . King au sommet de son art, avec un roman incroyablement fouillé, profond. Il m’a totalement emporté dans son univers et fut une de mes plus belles et distrayantes lectures de l’année !
ENQUÊTE - Presque 60 ans après son assassinat, le mystère plane toujours sur la mort de John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963, à Dallas. Des documents ont été déclassifiés en décembre dernier par l'administration Biden.
Première femme a avoir remporté la célèbre Route du Rhum, Florence Arthaud était une célèbre navigatrice. Malheureusement, elle a connu un destin funeste en 2015. Cette année-là, elle avait accepté de participer à une nouvelle émission de TF1, baptisée Dropped. Cependant, un drame s'est produit durant le tournage de ce programme en Argentine. En effet, deux hélicoptères se sont percutés en plein vol, avant de s'écraser. Plusieurs candidats se trouvaient à bord de ces appareils, dont Florence Arthaud. La navigatrice est donc morte à l'âge de 57 ans, aux côtés de la nageuse Camille Muffat et du boxeur Alexis Vastine. Huit ans après sa disparition, Florence Arthaud a de nouveau fait parler d'elle.
En effet, la cinéaste Géraldine Danon a réalisé un biopic sur le navigatrice, qui est actuellement projeté au cinéma. Au sein de ce long-métrage, sobrement baptisé Flo, les spectateurs peuvent découvrir que Florence Arthaud a entretenu une liaison amoureuse avec Olivier de Kersauson. Kaya Lokay, qui était l'une des amies de la navigatrice, s'est confiée à ce sujet dans les colonnes de Gala. "C'était un secret de polichinelle. Une histoire passionnelle dont personne n'a jamais parlé, car Olivier était marié à l'époque. Ils se sont rencontrés en 1978 avant le départ de la première Route du rhum. Elle a 21 ans, lui 34. Ils sont restés quelques jours ensemble à discuter. Il est beau mec, charmeur, cultivé, très drôle, il lui parle en alexandrins. Elle tombe amoureuse", a-t-elle révélé.
Florence Arthaud : Olivier de Kersauson était "le grand amour de sa vie" affirme Kaya Lokay
"Pendant la course, elle pense à lui, se bat pour l'épater, lui, le grand navigateur. Et à l'arrivée, il lui présente sa femme. Il ne lui avait jamais dit qu'il était marié. Ils ont continué à se voir pendant des années, puis elle en a eu assez d'attendre qu'il divorce et ils se sont éloignés. Mais elle m'en a toujours parlé comme le grand amour de sa vie", a ajouté Kaya Lokay. Cette dernière a d'ailleurs écrit un livre baptisé Florence Arthaud secrète, publié aux éditions de L'Archipel.
Fagradalsfjall , un volcan islandais qui menace d’entrer en éruption. Une éruption potentiellement majeure.
L'Islande sous la menace d'une éruption volcanique majeure
Grindavik. Les dégâts ne vont pas s’arrêter à ça.BEN MAKORI / REUTERS
Les habitants de la ville de Grindavik (à quarante kilomètres de la capitale Reykjavik) ont dû évacuer sous la consigne stricte des autorités. Ils n’avaient guère le choix. Sous leur pied, des rivières de magma sous haute pression provoquent d'incessants séismes, soulèvent les routes et fissurent les bâtiments, signes précurseurs d'une éruption volcanique potentiellement majeure. Il faut dire que l’Islande est située pile à la jonction entre la plaque nord-américaine et la plaque eurasienne. Drôle d’endroit pour s’installer, me direz-vous. Oui, mais s’il n’y avait pas cette faille, il n’y aurait justement pas d’île. Un peu comme le Japon.
Nous avons recueilli les explications de monsieur Magnus Tumi Guðmundsson, professeur de géophysique à l'université d'Islande. «Lors de l'événement qui a débuté vendredi, la croûte terrestre s'est déchirée sur 10 à 12km de long et le magma a comblé la brèche très rapidement. Il est remonté à 800mètres de la surface.» Cette faille balafre sur une quinzaine de kilomètres la surface du sol. «Vendredi, la rapidité du magma s'engouffrant dans cette fissure était exceptionnelle, des centaines de fois supérieure à ce que l'on a pu observer ces dernières années autour du volcan Fagradalsfjall», ajoute une savante. Le nom de ce volcan rappelle le célèbre Eyjafjallajökull, qui avait perturbé largement le trafic aérien en 2010, annulant quelque cent mille vols.
Pour le moment, la situation géologique reste imprévisible. L’éruption peut se produire dans plusieurs minutes, heures, journées voire semaines. Dans le cas possible d’une éruption sous-marine, l’interaction de l’eau et du magma pourrait créer des colonnes de fumée de quinze kilomètres de haut. Sur les réseaux sociaux, des affirmations selon lesquelles une quantité de CO² supérieure à celle émise par les activités humaines en un an pourrait être émise. Comme souvent, c’est faux: «Complètement absurde» même, selon Magnus Tumi Guðmundsson.