Le Pardon de Saint-Yves a rassemblé des milliers de personnes, le dimanche 18 mai 2025, pour une messe dans la cathédrale Saint-Tugdual suivi d'une procession jusqu'à l'église de Minihy-Tréguier, ville natale du saint.
Le grand pardon de Saint-Yves, dimanche 18 mai 2025 à Tréguier (Côtes-d'Armor), devait être diffusé en direct à la télévision dans l'émission Le jour du Seigneur sur France Télévision. La retransmission a été annulée en raison de la messe inaugurale du nouveau pape, Léon XIV.il y a 1 jour
Comme tous les politiques, Ciotti va publier son livre. Celui-ci s'appellera Je ne regrette rien. L'éditeur est Fayard, comme par hasard. La maison d'édition, passé sous le giron de Vincent Bolloré, a également édité Jordan Bardella ces derniers temps, c'est dire si on vise le Goncourt par là-bas. Le titre de l'ouvrage fait bien évidemment référence à la célèbre chanson d'Édith Piaf. Et c'est là que ça devient croustillant : cette chanson a eu un succès phénoménal, et notamment auprès des paras de la Légion étrangère. Ils chantaient et rechantaient cet air, notamment lorsque le régiment d'élite, le 1er REP, a été dissous pour avoir suivi les généraux lors du putsch d'Alger au printemps 1961, rapportait notamment le Point en novembre dernier. Les soldats entonnaient cet air devenu un hymne anti-de Gaulle lorsqu'ils ont quitté leur camp de Zéralda. Et c'est donc ça que Ciotti, qui ne connaît peut-être pas cette histoire de légionnaire vu qu'il n'a pas fait son service militaire, a choisi pour son livre. Le même Ciotti qui se réfère dès qu'il le peut au général de Gaulle...
Vatican : Pourquoi le nouveau pape a choisi le nom de Léon XIV : entre tradition doctrinale et engagement social ? – Enquête
Publié le 10.5.2025
Pourquoi on passe de Léon 1er à Léon XII puis à Léon XIV ? Quel est le symbole du chiffre qui suit le nom ? Le Pape François n’avait pas de chiffre ?
Le conclave vient d'élire le premier pape américain de l'histoire : le cardinal Robert Francis Prevost, qui prendra le nom de Léon XIV. Ce choix n'est pas anodin et s'inscrit dans une symbolique forte, en référence à deux figures majeures de la papauté : Léon Ier (Léon le Grand) et Léon XIII.
De son côté, l’amiral Dönitz – que Hitler avait désigné comme son successeur, et qui avait établi son quartier général à Flensburg, dans le Holstein – n’avait qu’un but : tenir tête aux Soviétiques pour faire passer à l’ouest de l’Elbe le plus grand nombre possible de ses soldats, afin de leur éviter une captivité en Russie, dont il pressentait qu’elle serait terrible. Eisenhower, qui avait son quartier général à Reims, refusa la proposition de Dönitz : l’arrêt immédiat des opérations contre une liberté de mouvement de quatre jours pour ses troupes, et, en allié loyal, fit connaître son refus aux Russes. Dönitz n’avait plus qu’à se résigner.
Signature de l’acte de capitulation de l’Allemagne par le maréchal Keitel (au centre), au quartier général des forces soviétiques, à Berlin, le 8 mai 1945. PVDE / Bridgeman Images
Le général Jodl, qui s’était rendu en plénipotentiaire à Reims, reçut l’ordre de signer la capitulation allemande. La cérémonie eut lieu le 7 mai, à 2 h 41, dans une salle du Collège moderne et technique de la ville. Mais cette manifestation brève, sans éclat, expédiée au petit matin par des seconds rôles, ne pouvait satisfaire Staline. Il exigea que Berlin, symbole de la victoire des armes soviétiques, soit choisie pour une nouvelle, et, cette fois, solennelle, cérémonie de capitulation. Et c’est le 8 mai 1945 qui devait rester à l’Histoire.
D’ordre de De Gaulle, la France allait être représentée par le général de Lattre de Tassigny, commandant cette armée « Rhin et Danube » qui, depuis le débarquement en Provence, n’avait cessé de mener des actions victorieuses contre la XIXe armée allemande qui, au dernier moment, s’était rendue aux Américains du général Brooks. Un signe. Pour l’ennemi, comme pour l’allié, la France n’était pas redevenue une grande puissance. On le fit sentir à de Lattre qui n’était pas attendu lorsque son avion atterrit à Tempelhof ; qui apprit avec surprise qu’il n’était pas invité à signer l’acte par lequel l’Allemagne reconnaissait capituler sans condition ; qui constata avec indignation l’absence du drapeau tricolore dans la salle officielle, l’absence de référence à De Gaulle et à la France dans les innombrables toasts portés au cours du banquet qui suivit.
La Libération de la France, affiche dessinée par Paul Colin, 1944. Roger-Viollet
Sa sensibilité, sa volonté et son intelligence lui permirent de tout réparer. Il y eut drapeau tricolore, signature française en bas de l’acte de capitulation, et toasts réparateurs en l’honneur de De Gaulle, de l’armée française et de la France. Mais c’est au maréchal Keitel, qui, à 0 h 28, signa au nom de l’Allemagne, qu’appartint le seul mot historique de la nuit. Découvrant le drapeau tricolore, et apercevant de Lattre, il murmura : « Ach ! il y a aussi les Français. Il ne manquait plus que cela ! » Ou ceux-là ! Le 8 mai 1945, prenait fin, pour la France, une longue marche commencée, par De Gaulle, le 18 juin 1940.
«1945 : la Chute - Les secrets de la Victoire, le crépuscule des damnés », 164 pages, 14,90€, disponible en kiosque et sur le Figaro Store.