Le 28 septembre, l'icône du cinéma français Brigitte Bardot fête ses 89 printemps à La Madrague, son havre de paix à Saint-Tropez. À la fois sex-symbol et pasionaria de la cause animale, elle ne laisse personne indifférent. Mais connaissez-vous tous les aspects de la vie de BB ?
Il y a 50 ans, Brigitte Bardot arrêtait le cinéma pour une chèvre de Dordogne
C'est en 1973 que Brigitte Bardot décide de mettre fin à sa carrière d'actrice. Une décision prise en Dordogne, après sa rencontre avec une chèvre sur le tournage du film "Colinot trousse-chemise".
C'était il y a 50 ans, en 1973. Brigitte Bardot, dont les débuts au cinéma sont aujourd'hui retracés dans la série "Bardot" sur France 2, renonce à sa carrière d'actrice pour se consacrer à la cause animale. Et c'est en Dordogne, lorsqu'elle rencontre une chèvre sur le tournage de "L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise" de Nina Companeez, filmé notamment au château de Fénelon, que l'icône prend cette décision.
"Ma maman était figurante dans le film, et son rôle était de garder ses chèvres. Elle était venue avec cette chevrette", raconte à France Bleu Périgord Didier Bourdet, secrétaire général de l'Union local CGT à Sarlat. "C'était une toute petite chèvre, qui pleurait tout le temps", effrayée par l'ambiance du tournage. Entre deux prises, Brigitte Bardot "caresse la chevrette" au pelage noir "et demande à ma mère ce qu'elle va en faire. Ce à quoi ma mère répond : 'Dimanche, c'est la communion de mon plus jeune fils, donc nous allons faire un méchoui'". Immédiatement, Brigitte Bardot "lui dit 'Non, vous n'allez pas tuer cette pauvre bête. Je vais vous l'acheter'".
Sauvée d'un méchoui
Lorsque sa mère lui raconte avoir rendez-vous avec la star du grand écran pour lui vendre l'animal, Didier Bourdet, alors âgé de 23 ans, a du mal à le croire. "Mais le lendemain, elle est arrivée, avec un homme, dans une voiture de sport décapotable" à la ferme le Moulin du Roc Blanc à Veyrignac. "J'ai été épaté de voir cette femme, qui était très belle. Et très gentille". L'actrice, repartie avec la chèvre en échange d'une "modeste somme", la baptise "Colinette" en hommage à son dernier film, "L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise".
"J'ai su après qu'elle était allée à Sarlat avec la chèvre et un chien, pour qu'ils dorment avec elle dans le lit" de sa chambre d'hôtel. "Ça a fait tout un speech", sourit Didier Bourdet. "Elle a préféré arrêter de faire du cinéma pour se concentrer sur la cause animale. Je trouve ça très beau", salue encore le retraité périgourdin, qui n'a jamais eu de nouvelles de Brigitte Bardot et de la chèvre après l'adoption. Mais si elle souhaite revenir un jour en Dordogne, BB sera "bien sûr la bienvenue".
Les deux derniers épisodes de la mini-série "Bardot", écrite et réalisée par Danièle et Christopher Thompson, seront diffusés sur France 2 ce lundi 22 mai.
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, BB ne laisse personne indifférent. Sex-symbol du cinéma français, elle s'illustre plus tard dans son combat pour la cause animale et crée la polémique avec des propos controversés (immigration, Islam, homosexualité, les Réunionnais).
Personnalité forte et complexe, Brigitte Bardot est une femme libre qui mène sa vie comme elle l'entend. Mais connaissez-vous tous les aspects de la vie de BB ?
La cause animale : son combat de la première heure
C'est très tôt, en 1962, que Brigitte Bardot s'engage pour la cause animale. Le 5 janvier 1962, elle apparaît dans la très sérieuse émission de la RTF, "Cinq colonnes à la une", pour dénoncer les pratiques "abominables" d'un autre temps lors de l'abattage des animaux dans les abattoirs français.
La séquence marque les esprits et Roger
Frey, le ministre de l'intérieur de cette époque, reçoit Brigitte Bardot qui lui présente quelques exemples de pistolets d'abattage destinés à assommer le gros bétail.
Menacée par l'OAS
En 1962, la France vit une période trouble avec la fin du conflit armé qui l'oppose à l'Algérie. Cette guerre d'indépendance entraîne de graves crises politiques en France. L'Organisation de l'armée secrète plus connue par le sigle OAS défend la présence française en Algérie par tous les moyens, y compris le terrorisme.
Brigitte Bardot devient la cible de cette organisation qui tente de lui extorquer de l'argent. Elle décide de les affronter et publie en réponse une lettre ouverte où elle dit avoir porté plainte pour tentative de chantage et d'extorsion de fonds. Une nouvelle lettre de l'OAS adressée cette fois-ci à son père la menace de la vitrioler si elle ne leur verse pas les 50 000 francs demandés.
Il y a 50 ans, son dernier film
Par un bel été de 1973, Brigitte Bardot se rend à Sarlat (Dordogne) pour tourner le nouveau film de Nina Companeez, L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise. Seulement dix jours de tournage sont prévus. Elle y interprète le personnage d'Arabelle auprès d'un jeune comédien prometteur, Francis Huster.
Mais Brigitte Bardot ne se sent plus à sa place. Elle doute, se sent stupide dans ce rôle. C'est décidé, elle arrête tout.
J'arrête le cinéma, c'est fini, ce film est le dernier - j'en ai marre ! France Soir, 6 juin 1973
Son dernier film sort sur les écrans français quelques mois plus tard, le 25 octobre 1973.
Auteure d'un livre pour enfants
Brigitte Bardot a quitté le cinéma mais n'abandonne pas son combat de toujours : la défense des animaux. Dès 1976, elle se lance dans la bataille pour dénoncer la chasse des bébés phoques pour leur fourrure. Ce combat va changer sa vie.
Elle publie en 1978 un livre illustré par Daniel Dolfus destiné aux enfants. Noonoah, le petit phoque blanc raconte la vie d'un bébé phoque sauvé des chasseurs par un Irkou, un petit Inuit. Par ce moyen, elle souhaite que les enfants, adultes en devenir, prennent conscience de la violence et de l'absurdité de cette chasse.
Elle snobe Madonna
En 1996, Brigitte Bardot décide de sortir son autobiographie Initiales B.B. : Mémoires.
Madonna lui propose 3 millions de francs pour adapter au cinéma l'ouvrage et jouer le rôle-titre. BB refuse. Pourquoi ? Brigitte Bardot reproche à la Material girl de porter de la fourrure
mercredi 27 septembre 2023
Arte consacre sa soirée à Fanny Ardant à travers un film et un documentaire
Précédé du film, plutôt réussi, d’Anne Fontaine, « Nathalie », le documentaire de William Karel retrace la naissance d’une passion entre l’actrice Fanny Ardant et le réalisateur François Truffaut. Enchanteur. À voir ce mercredi 27 septembre sur Arte.
Quand elle a lu le synopsis de La femme d’à côté, ça a été une évidence. Les mots de Mathilde, héroïne de ce film de François Truffaut, auraient pu être les siens. Une évidence, comme l’est l’histoire entre le réalisateur et celle qui, liane brune, yeux noirs, voix grave et classe folle, vient d’être découverte dans la série télévisée Les dames de la côte, de Nina Companeez. « Désormais, rester le samedi soir devant sa télévision est une joie », lui écrit Truffaut. Qui imagine alors pour elle, le personnage de la femme d’à côté.
Un documentaire surprenant
C’est par le prisme de sa passion avec Truffaut que William Karel, photographe de plateau sur les deux derniers films du cinéaste de la nouvelle vague, dresse le portrait de Fanny Ardant dans son documentaire Naissance d’une passion. Images d’archives, photos en noir et blanc prises sur les tournages, extraits d’interviews… Où l’actrice raconte son enfance heureuse, l’éducation stricte mais l’esprit libre, le goût des livres et du théâtre, la détestation de la tiédeur. Et l’intense amour pour Truffaut dont elle dit « cette rencontre a été le climax de ma vie ».
Plus insolite, on apprend aussi qu’elle a bossé comme serveuse et secrétaire, écrit un mémoire sur le surréalisme et l’anarchie, s’est fait renvoyer d’une radio à cause de sa voix… Mais il est essentiellement question de passion dans ce beau portrait de femme, lumineuse, enthousiaste, drôle. Et ardente amoureuse.
Avant le documentaire, Arte diffusera le film Nathalie. Ce drame réussi de 2004 réalisé par Anne Fontaine réuni un casting prestigieux. Aux côtés de Fanny Ardant, on retrouve en effet Gérard Depardieu et Emmanuelle Béart.
«Ceux qui risquent leur vie en mer n’envahissent pas, ils cherchent l’hospitalité», lance le pape François à Marseille
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Pape Françoisdossier
Le souverain pontife a profité de la messe géante au Vélodrome concluant ce samedi 23 septembre son déplacement en France pour marteler son message de soutien aux migrants.
Il a sans doute rarement profité d’une entrée aussi haute en couleur. Au moment ou sa papamobile pénétrait dans le stade Vélodrome ce samedi 23 septembre en milieu d’après-midi, François a été salué par un immense «tifo» réalisé en son honneur par les supporters marseillais. Sur les tribunes, s’élève un pontife souriant et rajeuni, la vedette du moment, sur fond de «Bonne Mère», la vedette de toujours. Les applaudissements font vibrer le stade, couvrent le cantique religieux. Arrivé sur le podium où sera célébrée la messe géante qui clôt le voyage pontifical d’un peu plus de vingt-quatre heures dans le Sud, le pape attend que le calme revienne. «Bonjour Marseille, bonjour la France», lance-t-il en français, déclenchant une nouvelle salve d’applaudissements.
Les quatre mots de François viennent clore la polémique que ses propos avaient déclenchée, il y a quelques mois. Annonçant son voyage dans l’Hexagone, le pape avait déclaré qu’il venait «à Marseille et non pas en France» ; ce qu’il avait répété à plusieurs reprises. Avant l’arrivée du jésuite, les trois à quatre mille scouts, présents dans le stade, mettent l’ambiance, criant, à intervalles réguliers «pape François, pape François». L’humoriste Gad Elmaleh fait un petit discours, aborde, encore une fois, un peu de son parcours spirituel sans lever le mystère sur sa conversion ou non au catholicisme.
Juché en hauteur, assis sur un fauteuil blanc, le pape, placé loin des fidèles et des évêques qui l’entourent, s’exprime en français au cours de la liturgie. Mais prononce son homélie en italien. «Frères, sœurs, je pense aux nombreux tressaillements qu’a connus la France, à son histoire riche de sainteté, de culture, d’artistes et de penseurs qui ont passionné tant de générations», lance-t-il. Moins francophile que ses deux prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, le jésuite argentin a cependant été très marqué par quelques grands théologiens français comme Yves Congar ou Henri de Lubac.
Discours charpenté
Même si l’assistance est fournie, le stade Vélodrome n’est pas tout à fait plein. Les conditions drastiques de sécurité qui entourent la visite de François ont sans doute découragé les catholiques. Reste que l’ambiance dans le Vélodrome est familiale, peu marquée sociologiquement. Le président de la République, Emmanuel Macron, et son épouse Brigitte ont assisté à la messe dans la tribune officielle.
Dans la matinée, au palais du Pharo, en conclusion des Rencontres méditerranéennes réunissant 70 évêques catholiques du pourtour méditerranéen, François a longuement développé sa vision de la mare nostrum et de la question migratoire, des préoccupations majeures pour lui. «La Méditerranée exprime une pensée qui n’est pas uniforme mais polycentrique, une pensée vitale, ouverte et conciliante : une pensée communautaire», a-t-il souligné avant de dénoncer «des crispations identitaires, dans les circonstances actuelles où des nationalismes archaïques et belliqueux veulent faire disparaître le rêve de la communauté des nations». Le pape a plaidé pour que la Méditerranée redevienne un «laboratoire de la paix». «Car telle est sa vocation : être un lieu où des pays et des réalités différentes sur la base de l’humanité que nous partageons tous, et non d’idéologies qui nous opposent.»
Ce discours très charpenté est un condensé des paroles fortes qu’il a eues tout au long de son pontificat, presque un testament. Fragilisé par l’âge, le chef de l’Eglise catholique dit lui-même que ses déplacements à l’étranger vont se raréfier.
Eviter un «naufrage de civilisation»
Au premier rang du grand auditorium du palais du Pharo, il y avait les plus hautes autorités de l’Etat, le président de la République, Emmanuel Macron, mais aussi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui campe sur des positions fermes quant à l’accueil des migrants. Une sorte de choc des cultures silencieux. Modéré dans ses interpellations, le pape n’a pas moins été ferme dans ses propos. Plaidant la cause des migrants, François a demandé qu’ils soient traités «comme des frères dont nous devons connaître l’histoire et non comme des problèmes gênants». Pour lui, il faut les «accueillir et non les cacher», «les intégrer et non s’en débarrasser».
«Ceux qui risquent leur vie en mer n’envahissent pas, ils cherchent l’hospitalité. Le phénomène migratoire n’est pas tant une urgence momentanée, toujours bonne à susciter une propagande alarmiste, mais un fait de notre temps», a-t-il poursuivi. A Marseille, le jésuite argentin s’est élevé nettement contre ceux qu’ils veulent fermer les frontières, interpellant l’Europe pour qu’elle prenne ses responsabilités. Dans la pensée de François, c’est à ce niveau que les solutions doivent être élaborées. Pour le pape, il s’agit d’éviter un «naufrage de civilisation» et de provoquer un «sursaut des consciences». «Dire «assez», c’est au contraire fermer les yeux. Tenter maintenant de «se sauver» se transformera demain en tragédie.»
Le pontife a aussi évoqué la situation de la ville de Marseille elle-même, frappée par les violences du narcotrafic. Il avait commencé sa journée en se rendant dans l’un des quartiers pauvres du centre, pour rencontrer des habitants. «La mer de la coexistence humaine est polluée par la précarité qui blesse même la splendide Marseille, a-t-il déploré. Et là, il y a précarité, il y a criminalité, là où il y a pauvreté matérielle, éducative, professionnelle, culturelle, religieuse, le terrain des mafias et des trafics illicites est dégagé.» Au milieu des siens, au palais du Pharo, le pape a eu droit à deux longues «standing ovations». Le président de la République, lui aussi, s’est levé et applaudi chaleureusement le discours papal. A ses côtés, Gérald Darmanin semblait moins enthousiaste.
«Vous avez été baptisé Marseillais»
François a aussi tenu à saluer spécialement le diocèse et les catholiques de Nice qui avaient fait le déplacement au Vélodrome. Faisant allusion à l’attentat du 14 juillet 2016, il appelle à prier pour «tous ceux qui ont perdu la vie dans cette tragédie et dans tous les actes terroristes perpétrés en France et dans toutes les parties du monde». Ces mots, cette attention, ont soulevé encore une fois une gigantesque ovation.
Pour le vieux pape de 86 ans aux fortes convictions, c’est mission accomplie. Une fois encore, il a porté la parole des plus pauvres. «Vous avez été baptisé Marseillais», lui a signifié le cardinal Aveline, l’archevêque de Marseille, à la clôture de la messe dans le stade de foot. «Nous avons compris que, sans faire le tour de la France, vous vouliez attirer les regards de notre pays vers cette Méditerranée et éveiller nos consciences».
Sur France 5, “C dans l’air” se projette dans les guerres de demain lors d’une soirée spéciale
Présenté par Caroline Roux
L’émission du 24 septembre, organisée autour du documentaire “Demain la guerre : la France est-elle prête ?”, explore les nouveaux enjeux des conflits, et les moyens mis en œuvre par l’armée pour s’y préparer
En ouverture du documentaire Demain la guerre : la France est-elle prête ?, diffusé dans le cadre d’une soirée spéciale C dans l’air, dimanche 24 septembre, on découvre, et c’est une surprise, que l’armée française fait appel à la Red Team, une équipe d’experts et d’auteurs de science-fiction pour imaginer des « scénarios de menaces et de conflictualités [sic] qui pourraient advenir à horizon 2030-2060 ».
Ces spécialistes à l’imagination débridée et futuriste mettent en scène des « expériences de pensées disruptives auxquelles l’armée française n’a pas envie de penser », pour mettre « ses composantes en difficulté », explique l’un de ses membres. En résumé, la Red Team doit inventer les pires scénarios pour anticiper les coups de l’adversaire. Or, en pleine invasion de l’Ukraine, en pleine guerre de haute intensité sur le sol européen, on constate que certains de ces scénarios sont « plausibles »…
Charge à Caroline Roux, entretien après entretien, de dérouler ces scénarios. Au premier rang : la guerre des drones. Des séquences éclairantes tournées dans les tranchées en Ukraine montrent comment des ingénieurs-bidouilleurs-combattants transforment des drones commerciaux grand public (de marque chinoise en majorité) en outils de renseignement, drones kamikazes et armes de guerre, pour quelques centaines d’euros, dans des laboratoires de fortune grâce à des imprimantes 3D. De drones pilotés individuellement, on passe aux essaims de drones – mille engins pourraient être lancés dans une même mission – qui nourrissent réflexions et stratégies militaires.
Forces en présence, véhicules, hommes… : les images satellitaires servent déjà en permanence à savoir ce qui se passe aux quatre coins du monde. Comme le montre plus particulièrement une séquence, en 2023, le traitement des images permet d’identifier automatiquement les équipements militaires (véhicules, avions en phase de décollage, hélicoptères, chars…).
De l’espace aux océans
C dans l’air nous apprend également comment les principales puissances militaires du globe s’entraînent au maniement d’armes dans l’espace, pour capturer des satellites « non coopératifs » grâce à des sortes de filets, les lassos de l’espace. On réalise aussi pourquoi tirer dans le tas ou faire exploser un satellite (ennemi ou suspect) n’est pas une option : il se désagrégerait en milliers de débris qui mettraient en péril les autres objets spatiaux, comme l’explique Philippe Adam, général de division aérienne et commandant de l’espace.
La dernière partie semble raviver nos souvenirs de bataille navale sur des feuilles à carreaux, mais c’est un leurre. Le game a changé et c’est très sérieux, voire inquiétant. En effet, les scénarios les plus solides élaborés par la Red Team estiment que la prochaine (cyber)guerre, forcément mondiale, pourrait être navale. Une guerre des océans.
L’argent investi dans les chantiers navals chinois, dont ceux de la ville de Sanya, donnent le tournis. La moitié du commerce mondial transite par la mer de Chine. L‘essentiel du trafic Internet passe par des câbles en partie sous-marins. Du sabotage du gazoduc Nord Stream aux tensions entre la Chine et Taïwan, en passant par les drones armés embarqués à bord de sous-marins, les zones maritimes méritent toute notre attention, souligne ce documentaire saisissant.
r Soirée spéciale C dans l’air, « La guerre d’après », présentée par Caroline Roux, dimanche 24 septembre à 21 h sur France 5. Le documentaire Demain la guerre : la France est-elle prête ?, de Coraline Salvoch et Alain Pirot, sera suivi d’un débat.
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Synopsis
La guerre en Ukraine est-elle le laboratoire militaire d'un affrontement plus global ? Depuis les premiers discours menaçants de la Russie et de la Chine en 2008, les grandes puissances développent des armes nouvelles et dangereuses. Jamais ces puissances n'avaient autant menacé d'utiliser ce nouvel armement