mercredi 12 juillet 2023

TOUR CYCLISTE DE MARTINIQUE

 

Parcours et profils des étapes FAM.indd
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Vous ne voulez surtout pas vous retrouver face à une route bloquée : voici la carte et le détail de l'étape de ce mercredi entre Rivière-Salée et Macouba.

Ce mercredi 12, pour la cinquième étape, les coureurs s'élancent de Rivière-Salée pour rejoindre Macouba. 115 kilomètres sont au programme

MONUMENT PRÉFÉRÉ DES FRANÇAIS

 

Le Fort Saint-Louis parmi les 14 finalistes du monument préféré des Français



Par  12/07/2023 - 06:03 • Mis à jour le 12/07/2023 - 06:49



Le 30 juin dernier, lors de l’émission le Village préféré des Français, Stéphane Bern a annoncé le nom des 14 monuments en lice pour la grande finale du monument préféré des Français 2023, et le Fort Saint-Louis en fait partie.

    Le Fort Saint-Louis parmi les 14 finalistes du monument préféré des Français
Photos : FAA

Châteaux, places, musées, œuvres du génie civil, 42 monuments (trois par région) issus du patrimoine culturel, historique et architectural français ont été sélectionnés pour le monument préféré des Français. Et, à l’issue de la première phase de votes, chez nous en Martinique, c’est le fort militaire français de type Vauban situé à Fort-de-France, et abritant la base navale de la Marine nationale aux Antilles qui a été retenu face à la bibliothèque Schœlcher et le théâtre Aimé Césaire.

Fort Saint-Louis Photo FAA

Pour Gilles Remignon, capitaine de Frégate et commandant de la base navale de Fort-de-France, cette annonce très satisfaisante permettra non seulement de montrer au monde ce monument historique, mais aussi les acteurs et les actions opérées sur cette base navale.

Cela sert à ça aussi, leur montrer qu'on est capable d'engager des jeunes qui ont la volonté de s'engager, d'acquérir des compétences et puis d'essayer de faire le bien autour d'eux. Parce que le but des armées ici, c'est quand même bien de s'occuper essentiellement des populations.

Un atout pour le tourisme

Fort Saint-Louis Photo FAA

Pour les acteurs du tourisme qui promeuvent ce monument historique durant l’année, cette annonce est accueillie avec joie et permettra une meilleure visibilité de la destination Martinique. Carine Trieste, chargée de communication à l’Office Centre Martinique.

Très belle surprise et agréable surprise, d'autant plus qu'à l'Office de tourisme du Centre, nous conduisons des visites guidées tout au long de l'année. C'est véritablement avec un très grand enthousiasme que nous accueillons cette déjà première étape de la sélection. C'est une façon originale et interactive de valoriser la destination Martinique à travers un des sites incontournables et les plus fréquentés de la ville de Fort-de-France.

Désormais, pour hisser ce monument au rang de monument préféré des Français 2023, les votes sont ouverts sur le site de france.tv et par SMS jusqu’au 21 juillet à 12 heures. Le résultat final sera annoncé à l’occasion des 40e Journées européennes du Patrimoine prévues les 16 et 17 septembre 2023 sur France 3.

Fort Saint-Louis Photo FAA

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mardi 11 juillet 2023

LES ALGUES VERTES

 Jolivet aurait certes pu tabler sur un docufiction ou un film-enquête vérité. Il a préféré injecter du romanesque et créer de beaux personnages. Son long-métrage en forme de polar, tendu, nerveux, sans la moindre graisse, n’en reste pas moins une adaptation scrupuleuse du roman graphique d’Inès Léraud, dessiné par Pierre Van Hove, et paru en 2019, Algues vertes. L’histoire interdite.

Vendue à plus de 150.000 exemplaires, cette BD avait mis au jour le scandale de la pollution du littoral breton par les algues vertes. Et cela, malgré une série de pressions de toute nature venant pêle-mêle du lobbying agroalimentaire, d’une forme de déni régional, d’intimidations et menaces diverses et variées, sans oublier le silence gêné des édiles, voire la disparition fortuite de certains dossiers sensibles.

Dans l’album, l’enquêtrice n’apparaît pas. L’histoire se livre telle quelle dans toute sa tragique vérité. Pierre Jolivet ne s’en est pas laissé conter. Il a voulu filmer une héroïne, parce que l’époque en a besoin. Pour cela, il a choisi avec pertinence Céline Sallette. L’actrice de L’Amour flou incarne avec justesse cette jeune journaliste d’investigation, spécialisée dans les questions environnementales qui aura réussi, pour cette enquête au long cours, à jeter un pavé dans la mare armoricaine. Là même où l’omerta celte n’a rien à envier à celle de la Corse.

En se focalisant sur cette Erin Brockovich à la française, Jolivet réussit son coup. Le spectateur s’immerge dans l’enquête sans barguigner. Avec sa douce détermination, l’héroïne tend son micro à tous ceux qui veulent lui parler, et aussi à tous les autres qui tentent de l’éviter. Dans un bar des Côtes-d’Armor, un agriculteur viendra lui dire: «Ne vous amusez pas à foutre par terre notre belle région!»


Un homme politique, interprété par Jonathan Lambert, lui fait observer qu’elle est «la femme à abattre, parce que tout le monde a peur dans cette affaire». Julie Ferrier, qui interprète la veuve d’un des deux hommes victimes du H2S, le gaz mortel s’échappant de ces fameuses algues toxiques (ayant également tué un cheval et 36 sangliers), explique à l’enquêtrice qu’«il faut comprendre qu’ici chaque famille a quelqu’un qui travaille dans l’agro».

Rien n’arrêtera cette lanceuse d’alerte. Jolivet montre le courage et la révolte d’une personne qui tient à tout prix à faire surgir les faits dans leur exactitude. Le film décortique tous les mécanismes en action pour nier l’évidence. On pense au film américain Dark Waters (2019) de Todd Haynes, ou encore à La Fille de Brest (2016) d’Emmanuelle Bercot, sur le scandale du Mediator.

Tourné en Bretagne, le long-métrage est souvent filmé caméra à l’épaule (respectant ainsi le droit d’usage), car le réalisateur n’a pas obtenu d’autorisation de tournage sur les lieux exacts des investigations, qu’il s’agisse d’une déchetterie ou de la plage de Saint-Michel-en-Grève. Le résultat n’en est que plus palpitant, avec cette forme d’urgence frémissante qui colle bien au film.


 

 

Tour Cycliste Martinique 2023

 3E ÉTAPE - FORT-DE-FRANCE - TRINITÉ (125,3 KM)

Tour cycliste : un Laurent Néror, taille patron à l'issue de la 3e étape


Raphaël CLEMENCIO remporte la première étape du Tour Cycliste Martinique 2023

Le coureur est arrivé au Marin un peu avant 13h15 et remporte officiellement la première étape de la course. Il est suivi de Mickaël Stanislas et Urcel Damien.







ÉTAPE 10

 10 ème étape 


La 10e étape du Tour de France 2023 se déroule ce mardi 11 juillet 2023 entre Vulcania (Saint-Ours-les-Roches) et Issoire, exclusivement tracée au Puy-de-Dôme, sur une distance de 167,2 kilomètres.


 Tour de France 2023 : découvrez la 10e étape entre Vulcania et Issoire

La journée de repos a fait du bien aux organismes des coureurs. Et ils en auront besoin dans cette 10ᵉ étape au profil accidenté qui pourrait être propice à une échappée.

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La 10e étape est probablement une des plus belles de ce tour 2023.(©A.S.O./Aurélien Vialatte)

Une étape pour costauds. Le Tour reste dans le Massif central ce mardi 11 juillet 2023 à l’occasion de la 10ᵉ étape. Après une journée de repos bien méritée, les coureurs vont se frotter au relief de l’Auvergne. 

C’est Michael Wood (Israel premier Tech), qui est arrivé en tête ce lundi. Pour le moment, le top 3 est composé de Jonas Vingegaard (DEN/TJV), Tadej Pogacar (SLO/UAD) et Jai Hindley (AUS/BOH).

Ce mardi, pas d’énorme ascension, mais une multitude de petits cols parfois raides. Une étape pour baroudeurs. Une échappée de puncheurs, costauds, pourraient l’emporter. 

Le départ de l’étape est prévu à 13 h 05 et l’arrivée vers 17 h 20 pour une course de 167 km.

La carte de la 10e étape du Tour de France 2023.
La carte de la 10ᵉ étape du Tour de France 2023. (© A.S.O)

Vers une échappée ?

Ce n’est pas une étape de montagne, mais l’on s’en rapproche. Avec quatre cols de troisième catégorie et un de deuxième, il faudra des puncheurs solides pour l’emporter en échappée. 

« Les places seront chères pour intégrer l’échappée », prophétise d’ailleurs Christian Prudhomme, directeur du Tour.

Le profil de la 10e étape du Tour de France 2023.
Le profil de la 10ᵉ étape du Tour de France 2023. (© A.S.O)

Le groupe en tête en haut de la Côte de la Chapelle-Marcousse (6,5 km à 5,6 %), sera sûrement celui jouant la gagne à Issoire. 

Les pronostics sont difficiles, mais Tom Pidcock paraît capable de décrocher cette belle, mais rude, étape.

dimanche 9 juillet 2023

9 ème ÉTAPE

 Depuis le début de ce Tour de France à Bilbao et avant la première journée de repos ce lundi à Clermont-Ferrand, on a l’impression d’être coincé dans une cour de récré où, jour après jour, les étapes au sommet se ressemblent. Les deux mêmes gamins, Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, rejouent leur partition préférée du «à toi, à moi». Ils occupent toute l’attention au classement général et ne laissent que des miettes aux autres dès que la route s’élève. Sur la photo de classe, Hindley, Rodriguez, les jumeaux Yates, tout le monde a les yeux rouges, sauf eux, au premier rang, l’un souriant, l’autre plus renfrogné.

Dimanche, dans une étape qui s’annonçait volcanique jusqu’au sommet du Puy-de-Dôme, et dont ne se sont échappées que quelques fumées, il y a eu trois courses. A l’avant, une échappée de quatorze courageux a vite pris une importante avance sous le cagnard auvergnat. Après quelques peignées de bon aloi entre les différents protagonistes, ­devant une bande de Schtroumpfs à moitié déculottés, une pancarte «Même les gros aiment le vélo», une autre «Retraite à 33 ans, Pinot président», et un nombre incalculable d’Astérix et Obélix (un peu d’imagination s’il vous plaît !), la victoire semblait promise à Matteo Jorgenson. Mais dans les derniers 600 mètres, dans un silence impressionnant, sans aucun spectateur, tandis que la route ne voulait pas faiblir, l’Américain de la Movistar s’est fait dévorer par Michael Woods, d’Israel-Premier Tech. Lâché plus tôt dans la plaine, le Canadien de 36 ans est revenu à l’expérience, avalant un à un ses adversaires, gardant leurs dossards en trophées comme un vieux trappeur empilant sur son épaule ses fourrures en sortant du bois. Il signe sa première victoire sur le Tour.

Tripous jusqu’à la lie

A l’arrière, malgré les encouragements de tout un peuple arverne présent en nombre pour ce spectacle gratuit, les cadors ont longtemps hésité. Sur la route, le Puy-de-Dôme se voit de loin. Son pylône TDF titille le regard et rappelle à quel point cela va être dur. Le peloton est arrivé le frein sur la pédale. Ce n’est qu’à 2 kilomètres de l’arrivée que Tadej Pogacar décida de placer une première flèche, immédiatement suivi par Jonas Vingegaard. Pour les rares survivants encore là, ce fut le tripous jusqu’à la lie. Les Français ayant un vague espoir de bien figurer étaient déjà loin derrière et la suite de la compétition s’annonce un calvaire sans cesse renouvelé pour Gaudu, Bardet, Pinot, Martin.

On ne sait pas si Pogacar et Vingegaard avaient eu le mémo de l’affrontement épique entre Anquetil et Poulidor, en 1964, lorsqu’ils se retrouvèrent épaule contre épaule. Une semaine pourtant qu’on nous nourrissait avec comme des petits canards avant les fêtes de Noël. Le summum fut dimanche matin à Saint-Léonard-de-Noblat, village départ et le bourg de «Poupou». Fleurissement de la tombe du grand homme, vélo de papi offert à son petit-fils Mathieu Van der Poel, fanfares multiples, ce fut la totale, dans une bourgade enluminée de photos, de maillots et de cycles de la gloire disparue, sur les murs de l’hôtel fermé, aux vitrines des magasins, sous les préaux des églises, probablement dans les poches des vieilles dames. Passé un temps, on a cligné des yeux et vu tout violet : un coup de chaud probablement ou alors l’abus de pruneaux confits, la spécialité locale. En tout cas, le Slovène et le Danois n’ont pas complètement rejoué le duel de leurs illustres prédécesseurs. Parti trop tard, le coursier de l’UAE n’a réussi à prendre que huit secondes à son ennemi de la Jumbo-Visma. Et s’il mène désormais 2 à 1 dans leur confrontation, s’il semble être dans une dynamique favorable, il n’a pas réussi à lui reprendre le maillot jaune.

Combat fascinant

Cette journée de dimanche ne restera donc pas dans les mémoires, ce qui n’est pas dit de cette première semaine. Outre les trois victoires du bolide Jasper Philipsen et le triste abandon de Mark Cavendish, qui ne battra pas le record d’Eddy Merckx, l’ours jaune et noir et le loup blanc ont mis en place les bases de ce qui pourrait devenir l’un des plus beaux duels depuis longtemps.

Avec dix-sept secondes entre eux, peut-être cela se jouera-t-il à coups de secondes jusqu’aux Champs. Leur niveau à peu près égal, à des années-lumière des autres, tout comme leurs personnalités absolument opposée rend ce combat fascinant (à défaut d’être forcément cré­dible). Entre l’un, le Slovène, petit prince à qui tout a toujours souri, personnalité taquine et solaire et le second, le Danois, aussi froid qu’un hiver nordique, incapable de se dérider, climatisant une salle par sa simple présence, le public et les suiveurs ont choisi leur camp. A chaque attaque du premier, un frisson de joie parcourt les ­travées. Il y a pourtant dans l’impossibilité d’être au monde de Jonas Vingegaard quelque chose de touchant. Une forme de malaise, une difficulté sociale, qu’il serait trop facile de prendre pour de l’arrogance. Il sait qu’il n’arrivera pas à faire changer le regard sur lui. Ce n’est pas grave, il en a pris son parti.

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