France Inter : une courte interview de Marine Le Pen diffusée sur les réseaux provoque la colère des journalistes
La pastille politique participe de la « peopolisation » de la vie politique, selon la Société des journalistes de la station. La directrice de l’information assume le format.
Reines, guerrières ou résistantes : pourquoi les femmes ont-elles disparu de l’Histoire ?
Elles s’appellent Brunehaut, Catherine Bernard ou Pauline Léon. Elles ont été de puissantes reines, de courageuses résistantes ou de « preuses » chevaleresses. L’Histoire est pleine de grandes femmes. Pourquoi, alors, en a-t-elle retenu si peu ? Une question à laquelle répond l’autrice Titiou Lecoq dans l’essai « Les grandes oubliées : pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ».
Ce soir lundi 24 janvier à la télésurveillance LCP PUBLIC SENAT.
La propagande de Vichy est une éclairante leçon d’histoire sur le maréchal Philippe Pétain et Vichy, qui décortique ce que fut la Collaboration.
Des images d’archives captivantes, des témoignages de celles et ceux qui n’étaient que des enfants et puis les commentaires de l’historien Denis Peschanski. La leçon d’histoire sur le maréchal Pétain et Vichy est éclairante.
Elle décortique ce que fut la Collaboration qui veut régénérer la France après la défaite de 1940. Déjà, la devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité est remplacée par Travail, Famille, Patrie. Vichy ne tarde pas à déployer une propagande intense. Le vieux maréchal est partout sur les affiches. Il visite les provinces selon une mise en scène bien étudiée. Tout le monde est réquisitionné pour chanter ses louanges.
Le documentaire souligne comment l’appareil de Vichy désigne ses adversaires. Les juifs, les communistes, les francs-maçons et les étrangers sont les cibles.
La leçon d’histoire est documentée par des extraits d’archives. Ils montrent, s’il en était encore besoin, que Vichy a mis en œuvre sa propre politique contre les juifs et ne s’est pas contenté d’obéir aux ordres des nazis.
Ce sont les pages idées et les débats qu’elles organisent sur les violences faites aux femmes, la sexualité, les inégalités, le climat, l’économie… C’est le suivi des grands procès, comme celui hors norme des attentats du 13 novembre.
Libération, c’est tout cela. Une couverture complète de l’actualité politique, économique, sociale, sociétale, médicale, technologique… Le suivi des personnalités, des tendances et des idées. Un journal libre et engagé, rigoureux dans l’enquête, anticonformiste par son point de vue, pluraliste dans ses débats.
Nelson Mandela, héros de la lutte contre l’apartheid et icône de la paix mondiale, est mort en décembre 2013 à l'âge de 95 ans.
Pour vous remercier de votre fidélité et à l'occasion des fêtes de fin d'année, nous avons le plaisir de vous offrir l’édition hommage que nous lui avons consacré il y a 8 ans, le 7 décembre 2013.
Faites un saut dans le passé en feuilletant ce numéro et découvrez nos pages évènement sur le premier président noir d’Afrique du Sud et le plus célèbre prisonnier politique de la seconde moitié du XXe siècle. Il aura consacré sa vie à lutter contre l’apartheid et pour l'unification d'une nation profondément divisée.
Jusqu’au 14 février, le musée de l’Homme accueille l’exposition Portraits de France qui met en lumière des figures des Outre-mer et de l'immigration. 58 personnalités issues de la diversité, connues et moins connues, qui ont fait l’histoire de France, sont mises à l’honneur.
Carla Bucero Lanzi•
Joséphine Baker, Aimé Césaire, Anna Marly ou encore Jean-Marie Tjibaou, côtoient 54 autres personnalités connues ou moins connues issues de la diversité ou de l’immigration en France. Ils font partis des 58 portraits mis en avant au Musée de l’Homme. L’exposition, “met en lumière des personnes qui ont choisi la France. Certaines sont dans l’oubli, mais elles étaient connues à l’époque. C’est un effacement de l’histoire que l’on veut changer”, explique Aurélie Clemente-Ruiz, co-commissaire de l’exposition.
Kaléidoscope
Pour commencer la visite, les 318 visages du rapport Portraits de France, accueillent les visiteurs. “Ce kaléidoscope permet d’incarner la diversité. Ces personnes se sont positionnées par rapport à la France. Douze périodes chronologiques, de 1789 à aujourd’hui, racontent la place des étrangers dans l’histoire de notre pays”, évoque Aurélie Clemente-Ruiz.
Ce rapport a été réalisé par le comité scientifique dirigé par l’historien Pascal Blanchard et remis au président de la République en mars. Son objectif : donner des idées aux maires français lorsqu’ils voudront renouveler des noms de rues, écoles ou lieux publics.
C'est l'occasion de découvrir Paulette Nardal. Cette femme a un destin incroyable, c’est la première étudiante noire à la Sorbonne. Elle a créé un cercle littéraire pour discuter de la culture noire
Aurélie Clemente-Ruiz, co-commissaire de l'exposition
“Lorsque ces noms ont été présentés à Emmanuel Macron, j’ai proposé à mes collègues Pascal Blanchard et Yvan Gastaut, de continuer ce travail. C’est ainsi que nous avons lancé cette exposition, réalisée en six mois. Les 29 femmes et 29 hommes ont été retenus sur les critères de parité, d’origines et de champ de compétences”, ajoute l’historienne de l'art.
Elisabeth découvre cet après-midi le portrait d’Aimé-Césaire, peint par Hom Nguyen. “C’est un artiste que je suis et il a réalisé cette œuvre exprès pour l’événement. C'est très bien que l’on mette en valeur la diversité et de montrer qu’elle ne date pas d’aujourd’hui.” Quelques mètres plus loin, Léna et sa fille, venues de Nantes, déambulent également au milieu des photos. “Nous sommes venues pour une autre exposition, mais les portraits à l’entrée ont attisé notre curiosité. Nous découvrons donc de nouvelles personnalités et re-découvrons certaines. C’est un très bon concept”
“Le projet maintenant est que l’exposition devienne itinérante. Développer les ressources pédagogiques également et de montrer que la diversité est universelle. Même si on est tous différents, nous sommes tous des humains”, conclue Aurélie Clemente-Ruiz.