C DANS L'AIR

 C dans l'air du 7 mai 2024 - Bernard Pivot : mais qui lit encore ? Bernard Pivot est mort. À 89 ans, l'écrivain, animateur de télévision d'"Ouvrez les guillemets" puis d'"Apostrophes", s'est éteint hier à Neuilly-sur-Seine.

⬛ Bernard Pivot : la fin des livres… l’ère des écrans ?

Bernard Pivot nous a quittés à l’âge de 89 ans. L’écrivain et animateur de télévision, célèbre pour ses émissions « Ouvrez les guillemets » et « Apostrophes », est décédé hier à Neuilly-sur-Seine. Il laisse derrière lui un héritage considérable dans la promotion de la littérature. Ayant découvert sa passion pour la lecture lors de son travail de journaliste littéraire au Figaro, il a su démocratiser ce domaine à travers ses émissions télévisées. Lancée en janvier 1975, « Apostrophes » est rapidement devenue un rendez-vous incontournable pour les amateurs de littérature, rassemblant des millions de téléspectateurs et influençant même les achats de livres en France.
Cependant, cinquante ans après le lancement d' »Apostrophes », le paysage de la lecture a considérablement évolué. Bien que le secteur du livre ait encore généré un chiffre d’affaires important en 2023, le temps consacré à la lecture diminue, notamment chez les jeunes, qui passent de plus en plus de temps devant les écrans. Cette tendance inquiétante a conduit certains gouvernements, dont celui de la France, à envisager des mesures pour limiter l’addiction aux écrans, comme le blocage des réseaux sociaux pour les moins de 13 ans.
En parallèle, l’avènement de l’intelligence artificielle soulève des questions sur l’avenir de l’emploi et de la société dans son ensemble. Si certains prévoient un impact positif sur l’emploi, d’autres craignent la disparition de certains métiers traditionnels. Des entreprises françaises ont déjà commencé à remplacer une partie de leurs effectifs par des systèmes d’IA, suscitant des inquiétudes quant à la qualité des services et à la stabilité de l’emploi.
L’héritage de Bernard Pivot dans la promotion de la littérature demeure indéniable, mais face à l’omniprésence des écrans et à l’avancée de la technologie, il est essentiel de trouver des moyens de préserver la place des livres dans notre société et de lutter contre l’addiction aux écrans. Cela nécessite une réflexion sur la manière dont nous utilisons la technologie et sur les mesures à prendre pour garantir un équilibre entre les bénéfices qu’elle apporte et ses effets néfastes sur notre mode de vie et nos habitudes de lecture.

 

Pont du 8 Mai et de l’Ascension. C'est l’un des moments les plus chargés de l'année sur les routes de France. Bison futé voit rouge dès ce mardi. L’organisme prévoit plutôt une journée orange dans le sens des départs demain.

 

positions non éligibles sur la liste de Renaissance

L’ex-Première ministre occupera la 81e et dernière position sur la liste du camp présidentiel. Édouard Philippe (76e) et François Bayrou (78e) y figurent également.

 

On en parle

● Mort de Bernard Pivot. L’animateur et écrivain s’est éteint hier à l'âge de 89 ans. Il avait popularisé la littérature et la dictée pendant des décennies, notamment à la télévision. Dans «Apostrophes», il a reçu quelques-uns des géants du XXe siècle, donnant lieu à des séquences qui ont fait entrer cette émission dans la légende du PAF. De François Busnel à Augustin Trapenard en passant par les libraires professionnels, tout le monde de la littérature lui a rendu hommage.

TRANSAT CIC

 

Yoann Richomme remporte la rugueuse Transat CIC en Imoca

C’est une nouvelle victoire pour Yoann Richomme ! Et un refrain auquel il va peut-être falloir s’habituer, tant le skipper de l’Imoca Paprec - Arkéa a semblé maîtriser son sujet depuis le départ de Lorient le 28 avril. Arrivé à 20h32 (heure de Paris) sur la ligne, il signe un temps de course de 8 jours, 6 heures, 53 minutes et 32 secondes. Soit 3 293, 55 milles avalés à 16,56 nœuds de moyenne.

POLARYSEVoin plin

Thibaud VAERMAN.Publié le 06/05/2024 à 20h28

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Au bout de l’effort, après avoir rencontré des dépressions (plus ou moins sympathiques), des fronts, de la mer ou de la pétole, Yoann Richomme remporte The Transat CIC, celle qui se veut l’héritière de la Transat Anglaise. Et si cette parenté fait débat, l’épreuve en aura eu la couleur et la texture !

La cartographie en direct.

Après le Retour à la Base, c’est une deuxième victoire de suite pour « le phénomène », aux commandes d’une machine qui semble déjà archi prête. Surtout, c’est un deuxième succès à suivre, sur une transat aussi exigeante qu’atypique - si on la compare aux glissades alizéennes des Transat Jacques Vabre ou Route du Rhum. De très bon augure à six mois du Vendée Globe.

LIRE AUSSI : The Transat CIC. Surprise en tête : Yoann Richomme prend les commandes, Charlie Dalin freiné

Aux commandes depuis le 2 mai, le skipper du 60 pieds Paprec-Arkéa aura déroulé une partition sans fausse note depuis. Avec ou sans vent, le Forojulien aura su maintenir à distance ses adversaires. « Sous la pression » de Boris Herrmann depuis la fin du week-end, Yoann Richomme aura finalement passé la ligne virtuelle - placée à 110 milles au large - avec une avance « confortable » de 25 milles.

Prochain skipper attendu sur la ligne, l’Allemand Boris Herrmann (Malizia - Seaexplorer) précède la 3e, Samantha Davies (Initiatives-Coeur), d’une trentaine de milles.

• The Transat CIC
• Yoann Richomme
• Paprec Arkéa

 BOURSE AUX ÉQUIPIERS

 Cherche équipier(e) sortie journée La Rochelle du 13 au 21/0513/05/2024 au 21/05/2024Publié le 04/05/2024 10:53:55

 PROMO: Reste 2 places en cabine partagée ou privatisée pour...11/05/2024 au 18/05/2024Publié le 02/05/2024 16:26:00

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En continu

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CAP MARTINIQUECap Martinique. 4e solitaire sur la ligne, Régis Vian remporte la transat en temps compensé

SAILGPSail GP. Victoire des Espagnols aux Bermudes. Coup d’arrêt pour les Français

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Ouest-France

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 Le monde est devenu un grand hôpital psychiatrique où les fous se promènent en liberté.

Chaque pays a élu son chef, "le Roi des fous". Et pour ne pas que les rois s’ennuient, on leur a donné des jouets, des petits soldats, des camions, des avions à réaction, et les rois des fous du monde entier s'invitent entre eux pour jouer, au cours de petits goûters, ils se comparent leurs jouets.
– Tu as vu mon sous-marin ?
– Et toi, tu as vu mon canon comme il tire bien ?
Tous les soirs, ils jouent très tard, ils font la bombe, ils poussent leurs petits soldats qui tombent sous les billes. Quand il n’y en a plus, ils les remplace, et puis les rois des fous échangent leurs jouets :
– J’te prête mon pétrole, mais toi tu me prête ta bombe à neutrons.
– D’accord, file-moi ton uranium et j’te prêterai mes camions de soldats.

Et puis, il y a des rois des fous qui n’ont rien à échanger, pas de jouets, même pas de quoi manger, à quatre heures, ils ont droit à un petit goûter à partager en trois, ils vivent au tiers, c’est le tiers-monde, ils traînent derrière eux, au bout d’une ficelle, un lapin qui joue du tambour, et en les voyant passer, les rois des fous du monde entier leur jettent pour s’amuser, des petits noyaux d’olive nucléaire.

Et puis de temps en temps, il arrive un docteur qui veut soigner les fous, on l’appelle "Prix Nobel de la paix", on lui met une grosse médaille sur le cœur qui brille au soleil pour qu’on voit bien l’endroit où il faut tirer pour le tuer, et la vie continue.

Les rois des fous du monde entier s’entourent de débiles qu’ils choisissent eux-mêmes ; le premier débile, le débile des armées, le débile des finances, ça s’appelle un gouvernement. Et dans le monde entier, les débiles donnent des conseils aux rois des fous pour gouverner les Cons, et les Cons cherchez pas, dans l'histoire, c’est toujours nous !

Mais si les cons du monde entier voulaient se donner la main, on obligerait les fous à ranger leurs jouets, leurs chars, leurs canons, leurs avions, et nous pourrions enfin nous promener en paix sur les jardins de la terre qui sont si jolis quand on n’y fait pas la guerre.

Roland Magdane

dictée

   

ÉLEVONS LA CULTURE

« Moi, architecte de la tour de Babel, j'en bave des ronds de chapeau! La jalousie effrénée de mes confrères babyloniens, les affres irraisonnées dues à la nouveauté, la trouille des soi-disant astronomes quant aux effets pernicieux des syzygies sur les cimes et les faîtes, la colère du peuple contre les dépenses exorbitantes et le surcoût des travaux, la crainte des dieux... Que de rebuffades et d'avanies j'ai essuyées! Combien de plans hardis, d'idées futuristes ai-je, sous la pression de l'intelligentsia (ou intelligentzia), abandonnés. »

« Mais enfin la tour grimpe. Dans mille cinq cent vingt et un jours, elle sera inaugurée par notre souverain. Je suis toutefois troublée par la confusion des langues. Jamais ziggourat n'a été bâtie par une main-d'oeuvre aussi mélangée. Les uns parlent l'akkadien, les autres ânonnent un vocabulaire entendu dans les music-halls phéniciens, dans les hittites parades (ou hittites-parades) et dans les panathénées importées par les Grecs. Quelle pétaudière! Mes oreilles de Mésopotamienne en sont tout écorchées, mon cerveau enchifrené. J'aurais bien aimé, afin que la tour de Babel s'élevât jusqu'à l'empyrée adoré, qu'entre-temps un esprit futé inventât la traduction simultanée... »