vendredi 7 avril 2023

 


LITURGIE PASCALE

 

La liturgie du Jeudi Saint

Le Jeudi Saint en fin d’après-midi a lieu la Messe « in cœna Domini ». Ce jour-là, il n’est permis de dire qu’une seule Messe par église ou chapelle et les prêtres qui n’auraient pas à la célébrer assisteraient et communieraient à cette unique, messe. C’est une manière pour l’Église de nous rappeler l’unicité du sacerdoce et l’unicité du sacrifice du Christ.

Ce rappel de l’institution du sacrement de l’Ordre et du sacrement de l’Eucharistie (deux sacrements intimement liés) se fait avec un certain apparat : la croix de l’autel est voilée de blanc, l’autel est orné de fleurs, on chante le Gloria qu’on n’avait pas entendu durant le Carême, l’orgue se fait entendre jusqu’au Gloria.

Le choix des lectures et la cérémonie du lavement des pieds nous rappellent l’héritage que Notre Seigneur nous a laissé. Dans l’Epître, 8. Paul, instruit par la Tradition, nous rappelle l’institution du sacerdoce (« Faites ceci en mémoire de moi ») et l’institution du sacrifice de l’Autel (« Ceci est mon corps, ceci est mon sang qui a été livré pour vous »).

Appelés à nous unir au Christ et à son sacrifice par la communion, nous sommes invités à le faire dans de bonnes dispositions. Aussi l’Église supprime-t-elle en ces jours le Confiteor avant la communion, estimant que l’avertissement de S. Paul contenu dans l’épître est suffisant.

L’Évangile et la cérémonie du lavement de pieds insistent sur le précepte de la charité, qui est le signe distinctif du chrétien, et sur la nécessité de l’humilité pour vivre de la charité. Seul celui qui reconnaît son néant peut espérer être rempli de grâce et de charité.

La cérémonie du Jeudi Saint se termine avec la procession solennelle au reposoir où les chrétiens fidèles accompagneront par la prière le Christ au jardin des oliviers, tandis que les autels (qui représentent le Christ) sont dépouillés comme notre Sauveur l’a été le Vendredi Saint.

La liturgie du Vendredi Saint

La liturgie du Vendredi Saint a conservé une forme très ancienne. Elle compte aujourd’hui quatre parties principales : les lectures, les grandes oraisons, l’adoration de la croix et la Communion.

L’Église fait débuter l’office du Vendredi Saint avec trois lectures :

  • La première tirée du prophète Osée nous fait remarquer l’inutilité d’un retour à Dieu qui serait superficiel et sans lendemain. Nos efforts de Carême ne produiront de fruits salutaires que s’ils perdurent.
  • La deuxième lecture, tirée de l’Exode, remet devant nos yeux la signification originelle de la Pâques. C’est au moment d’être libérés d’Égypte que les juifs immolèrent l’agneau pascal, qu’il consommèrent avant de se mettre en route, et dont ils badigeonnèrent le linteau des portes pour être protégés de l’ange exterminateur. L’application au chrétien, sur le point d’être libéré des chaînes du péché par le sacrifice du Christ et préservé de la mort éternelle, est facile.
  • La troisième lecture est la Passion selon S. Jean.

Ceci étant fait, l’Église se met en prière. Les grandes oraisons du Vendredi Saint nous manifestent l’universalité du salut et les grandes intentions de l’Église. Qu’il s’agisse de sa hiérarchie ou du peuple chrétien, des catéchumènes ou des autorités politiques, des hérétiques ou des schismatiques, des juifs ou des païens, rien n’échappe à sa prière fervente en ce jour.

Le dévoilement de la croix et son adoration par le clergé et les fidèles mettent devant les yeux de tous la source de toute grâce et de tout salut : la croix du Sauveur. Malgré les infidélités des hommes (rappelées dans les Improprères), le Sauveur ne cesse de nous présenter sa croix comme l’instrument de notre salut.

Pour finir, l’Église nous offre la possibilité de communier, en ce jour où aucune Messe n’est célébrée. Le Jeudi Saint, Notre Seigneur avait offert par avance le sacrifice du Calvaire. La communion de Ce jour souligne ce lien entre la Messe, la communion et la mort du Christ.

La liturgie du Samedi Saint

La Vigile pascale commence par placer au milieu de l’église enténébrée le Christ ressuscité, symbolisé par le Cierge pascal. Béni en-dehors de l’église, le Cierge pascal est amené en grande solennité au milieu du chœur où il sera l’objet de nombreuses marques de vénérations (encensement, louanges dans l’Exsultet).

Afin de nous amener à entrevoir les rapports entre le Christ ressuscité et le baptisé, la liturgie remet devant nos yeux le dessein salvifique de Dieu, commencé avec Israël et continué aujourd’hui avec l’Église.

Voilà pourquoi les quatre lectures rappellent successivement :

  • la création,
  • la libération d’Égypte,
  • l’appel à la sainteté
  • les graves devoirs de celui qui est appelé à rentrer dans la Terre Promise.

L’application au baptisé est aisée : lui aussi a été recréé par la grâce sanctifiante, libéré de l’esclavage du péché, appelé à la sainteté et à l’accomplissement de ses devoirs comme enfants adoptifs de Dieu.

Suivent ensuite les rites de bénédiction de l’eau baptismale et de renouvellement des promesses de baptême, encadrés par le chant de la Litanie des saints. C’est par la fidélité à leur grâce baptismale que les saints sont entrés au Ciel.

La Vigile pascale se termine avec la Messe qui continue à mettre le Christ ressuscité, symbolisé par le Cierge pascal, à la première place. Nul besoin de luminaire pour accompagner le chant de l’Évangile : le Cierge pascal y pourvoit. Nul besoin de chanter l’Agnus Dei : l’Agneau de Dieu est parmi nous avec le Cierge pascal. Nul besoin de baiser de paix : le Christ ressuscité nous la donne par sa présence symbolique.

La Messe de la Vigile se termine avec le chant des Laudes qui remplacent l’antienne de Communion. En célébrant la Vigile pascale, le prêtre aura ainsi satisfait à la récitation des Matines et des Laudes. La Messe peut alors se conclure avec l’Ite missa est, alléluia, alléluia qui nous accompagnera durant toute l’Octave de Pâques.


jeudi 6 avril 2023

LES 3 MOUSQUETAIRES

 https://youtu.be/bSK1YDKvijk

6 AVRIL 1943

 

Le Petit prince : le best-seller d’Antoine de Saint-Exupéry fête ses 80 ans

Le conte d’Antoine de Saint-Exupéry est l’ouvrage le plus diffusé dans le monde après la Bible. Le plus grand collectionneur finance de nouvelles traductions pour défendre la diversité linguistique.

Le plus grand collectionneur du monde, Jean-Marc Probst, 67 ans, dans la pièce abritant des milliers d’éditions différentes.La sélection
OUEST-FRANCE

 S’il vous plaît… Dessine-moi un mouton…  Ou encore :  On ne voit bien qu’avec le cœur.  Ces citations parmi les plus connues de la littérature mondiale sont extraites du Petit prince, le conte du romancier aviateur de l’Aéropostale, Antoine de Saint-Exupéry.

Le texte onirique écrit pour la jeunesse touche en fait tous les âges par sa profondeur. Le philosophe allemand Martin Heidegger y voyait carrément  le message d’un grand poète par lequel nous sommes amenés à comprendre les grands mystères du monde  .

Le Petit prince, ce «  Petit homme venu des étoiles » comme l’a traduit la version nippone pour ne pas léser l’empereur du Japon, a été publié presque confidentiellement voici 80 ans, le 6 avril 1943. Les 550 exemplaires en anglais et les 260 en français parus le 6 avril 1943 à New York, s’échangent aujourd’hui pour « le prix d’une voiture », estime le spécialiste, Jean-Marc Probst.

Une collection de 6 700 éditions

De cet ouvrage, le plus vendu dans le monde après la Bible, rien n’échappe à ce grand collectionneur. La fondation de ce dernier, à Lausanne (Suisse), abrite  6 700 éditions du texte intégral traduit en 537 langues  et dialectes et patois différents. Du groenlandais au bambara du Mali ( le seul Petit Prince à la peau noire ) en passant par le gallo, le dialecte de l’île de Pâques, le Mapuche…

Les documents les plus rares sont protégés dans un coffre : l’exemplaire du Che dédicacé à un compagnon de lutte en 1959 en Bolivie, des éditions du 6 avril 1943, un autoportrait de Saint-Exupéry, la dernière lettre de l’aviateur en juillet 1944.

La soixantaine élégante, l’œil brillant dès qu’on évoque le sujet, l’Helvète intarissable conserve pour le Petit Prince l’âme de ses 17 ans, quand il a découvert le texte  en pension de montagne, offert par un professeur… Il a tapé dans le 1 000. 

Chef d’entreprise et ancien député

Pourtant, le pedigree évoque plus le businessman de la quatrième planète que le candide tombé de l’astéroïde B 612 : ingénieur de formation à la tête d’une holding familiale qui commercialise les grues et machines de chantier (près de 200 salariés),

n° 2 du patronat suisse, vice-président du commerce suisse, ancien député…

Mais son cœur se déclare voué au Petit Prince dont il  approuve les valeurs , notamment son  absence de matérialisme . Pour le chef d’entreprise, l’ouvrage exalte  les valeurs de créativité, de générosité, de don de soi, de confiance en soi, esquisse des réponses sur l’existence. Et il procure du réconfort à différents moments de la vie. Enfin, c’est une œuvre littéraire majeure. 

Le PDG a laissé ces dernières années la direction opérationnelle du groupe à deux de ses trois fils (le troisième fait carrière à Singapour) et dégage plus de temps pour s’adonner au grand œuvre de sa vie.

Candidat de « La course autour du monde »

D’où est venue l’idée de collecter les éditions ? En 1979, après des études à l’école polytechnique de Zürich, le jeune ingénieur est sélectionné pour participer à l’émission très en vue des chaînes de télé francophones La course autour du monde. Caméra au poing, le Lausannois de 23 ans enjambe les continents durant sept mois et livre, une fois par semaine, un reportage.  Au Japon, en Inde, en Arabie, j’ai trouvé des éditions locales du Petit prince. Ça a été le début de ma collection. 

Malgré les exemplaires rapportés de l’étranger par des proches ou des amis de la famille, plus tard, la bibliothèque ne s’étoffe guère chez le chef d’entreprise et père de famille qui se lance aussi dans la politique…

Son épouse Simonette se souvient :  Quand nous nous sommes rencontrés, il n’avait que 350 livres.  Il faut attendre les années 90 et Internet pour qu’explosent les échanges dans le monde entier. Simonette Probst accompagne depuis son mari dans cette quête lors de voyages, d’expos qui tournent toujours autour du Petit prince. Heureusement, elle partage le goût et loue les qualités humaines de  Jean-Marc, il est hypergentil, il pense beaucoup aux autres. 

Le Petit Prince pour éclairer Poutine ?

La fondation Jean-Marc Probst pour le Petit prince créée en 2013 protège la collection et  entend aussi participer au rayonnement de l’œuvre  en finançant des traductions (déjà une quarantaine) et en les diffusant dans les pays concernés.  La fondation rémunère symboliquement le traducteur 1 000 €, 1 000 dollars ou 1 000 francs suisses, fait la mise en page et assure la publication. 

Aujourd’hui, éditer est facile : les droits d’auteur de l’œuvre n’existent plus dans le monde entier depuis 2015 (à l’exception de trois pays du continent américain et la France). Mais plus compliquée est la diffusion pour que les livres soient distribués dans les bibliothèques et les écoles, fassent l’objet d’animations, de lectures pour promouvoir la langue et l’écrit. D’où le besoin de relais sur place.

L’infatigable Lausannois vient de passer un contrat avec une jeune association française, Piaf solutions, dédiée à  la coopération internationale culturelle, linguistique et technique . Son représentant, Nicolas Mezzalira, ex-directeur des Alliances françaises au Pérou, a déjà aidé, en 2020, la fondation suisse à diffuser les ouvrages traduits en shipibo-konibo dans la zone de l’Amazonie péruvienne en 2020.

Piaf va solliciter les Alliances françaises pour assurer la diffusion localement de 15 nouvelles traductions du Petit Prince d’ici à 2026 dans quinze pays, financées par la fondation.

Jean-Marc Probst souhaite aussi œuvrer pour la paix en Ukraine à partir d’une information dénichée dans une interview diffusée en 2018 :  Le Petit Prince est l’un des cinq ouvrages préférés de Vladimir Poutine. » 

Voici quelques jours, le collectionneur a donné une idée au ministre des Affaires étrangères suisse. « Le président Poutine est sensible aux messages de Saint-Exupéry dans son Petit Prince. Cela pourrait certainement être un prétexte pour établir un dialogue de paix.  La sagesse du Petit Prince convoquée pour infléchir la politique guerrière du Maître du Kremlin, Saint-Exupéry n’aurait sans doute pas désapprouvé…

samedi 1 avril 2023

  l'Office du tourisme de la Colle-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes, a fait encore plus fort. Elle a annoncé accoler un sponsor à son nom, pour devenir par exemple Colle Cléopatre, Colles UHU ou encore Colle Scotch. 

La blague est même allée très loin, avec un passage à la radio du directeur de l'Office du tourisme. 


PLOUMANAC'H

 [ Nouveauté ! ]


L'équipe des gardes du littoral ont le plaisir de vous annoncer qu'une phase expérimentale de gestion par éco-pâturage est engagée à Ploumanac'h !


D'ici quelques jours, pas moins de 27 wallabies 🦘 seront introduits dans les landes situées entre la Maison du Littoral de Ploumanac'h et le Tertre de La Clarté !


⚠️ Aucune clôture ne sera installée, cette espèce tout à fait innoffensive pour l'Homme pourra ainsi parcourir tout l'espace protégé voire au-delà vers le bourg de Ploumanac'h...


Les plus curieux et observateurs d'entre vous ont sans doute déjà remarqué la présence de Rocky, tout premier wallaby missionné pour contribuer à l'entretien des milieux naturels locaux. Vous pourrez le reconnaître sur la photo ci-dessous.


L'équipe des gardes réfléchit parallèlement à introduire des petits singes 🐒 pour initier une grande collecte de pommes de pins !


Bon week-end !


Conservatoire du littoral 

Ville de Perros-Guirec




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