Route du Rhum. Après le départ, ce n’est pas le vent qui inquiète mais la houle de 6 mètres !
Si le départ de la Route du Rhum, dimanche à 13h02, devrait se passer dans des conditions maniables, la situation se gâte après la pointe de la Bretagne. L’état de la mer, qui devrait être très forte, avec des creux de 6 m, inquiète beaucoup de concurrents.
Quatre à six mètres de creux après la pointe de la Bretagne. Voilà, ce que qui attend la flotte des 138 bateaux de la Route du Rhum. Pour les premiers, les Ultims, dès la soirée de dimanche, pour le reste, a partir de lundi matin. La très grosse dépression qui approche de l’Ouest de France, va certes engendrer des vents violents, pouvant monter jusqu’à 45 - 50 nœuds. Mais, ce qui inquiète la direction de course et les concurrents, c’est l’état de la mer au large de la Bretagne, au passage de ce premier front qualifié de court, mais tonique par Francis Le Goff, directeur de course.
Dans ces conditions de mer, très difficile, les Ultims devraient pouvoir manœuvrer. En revanche, pour les Ocean Fifty, trimaran de 15m, bas sur l’eau et très volages, l’inquiétude est légitime. Tout comme les Multi Rhum, pas tous adaptés, loin de là, à naviguer dans des conditions.
Concernant les Ocean Fifty, on a toujours conseillé les bateaux à être prudents poursuit Francis le Goff. Entendre par là, qu’il ne serait étonnant que certains, choisissent de se mettre à l’abri dans les ports de la Manche ouest et de la pointe du Finistère ensuite.
Les fichiers des modèles européens, annoncent Plus de 40 nœuds de vent de sud-ouest, lundi au large de la Bretagne. | WINDY
Mer très forte
La houle au large de la Bretagne devrait atteindre 5 à 6 m de creux, pour une séquence de 10 secondes. | WINDY
Une halte qui ne serait, de toute façon pas pénalisante, puisque les escales effectuées dans un rayon de 150 milles autour de Saint-Malo, ne font pas l’objet d’une pénalité.
Route du Rhum. Où se placer pour voir les bateaux le jour du départ ?
Le dimanche 6 novembre 2022, ils seront 138 solitaires à s’élancer de la pointe du Grouin, à Cancale, pour le départ de la 12e édition de la Route du Rhum. Pour ne rien rater du spectacle : voici les meilleurs spots pour admirer tous ces bateaux.
PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
Le dimanche 6 novembre 2022, à 13 h 02, ce sera le grand départ pour 138 marins engagés dans la 12e édition de la Route du Rhum. Des milliers de visiteurs voudront assister au spectacle. Suivez le guide des meilleurs spots pour profiter un maximum du départ. Petit conseil: n’oubliez pas d’emporter une paire de jumelles.
La pointe du Grouin
La ligne de départ de la course se situe face à cette avancée rocheuse, située à Cancale. L’accès au site sera uniquement piéton et l’extrémité de la pointe sera bloquée. Les spectateurs auront tout de même une vue intéressante sur la flotte des concurrents. La ligne de départ a été légèrement décalée vers l’Ouest et une zone de prairie de 2ha a été dégagée à l’ouest de la pointe pour le public.
Sens de circulation unique, sur la route côtière, dans le sens pointe du Grouin-Saint-Malo et parking interdit côté mer de la chaussée.
Il est fortement conseillé de venir tôt pour être bien placé. La pointe du Grouin est une zone naturelle sensible. Attention à ne pas piétiner la végétation et à bien rester dans les zones dédiées. C’est aussi un lieu qui peut s’avérer dangereux. Attention à bien surveiller les enfants.
Pour se garer, pas de parking dédié. Les visiteurs pourront stationner en haut de Port-Mer et le long de la départementale entre Cancale et Saint-Malo, côté terre.
Pas de service de navette entre Saint-Malo et la pointe mais les lignes régulières 5 et 9. La 9 sera déviée à Saint-Coulomb vers le centre de Cancale et repartira vers la pointe du Grouin. Informations: horaires sur le site Internet du réseau Mat.
Les meilleurs spots pour voir les bateaux de la Route du Rhum le jour du départ. | INFOGRAPHIE : OUEST-FRANCE
Entre Cancale et Saint-Malo
La circulation sera modifiée dimanche 6 novembre, jour du départ de la Route du Rhum. | OUEST-FRANCE
Culminant à 46 mètres au-dessus de la mer, la pointe du Meinga constitue un magnifique point de vue sur le littoral. Deuxième promontoire rocheux le plus avancé dans la mer du département d’Ille-et-Vilaine, le spot peut être une bonne solution pour éviter la grande foule. Autre possibilité : la pointe des Grands-Nez, à Saint-Coulomb également.
Pour ceux qui veulent aller à la Pointe du Meinga : parking de la plage des Dunes du Port, aire naturelle de stationnement de La Guimorais. Pour la pointe des Grands nez : parking de la Touesse, côté plage et parking de La Touesse, côté rue de La Mare. Ligne de bus n°9.
La pointe de la Varde va accueillir des centaines de curieux. À l’écart du centre-ville, c’est un bon endroit pour voir passer la flotte des concurrents. En ville, dans le village de la course, des écrans géants retransmettront le départ en direct.
Par arrêté préfectoral, l’accès à l’ensemble du site de l’île de Cézembre est interdit au public jusqu’ au 7 novembre à 9h.
Entre Dinard et le cap Fréhel
À Saint-Lunaire, à la pointe du Décollé. À Saint-Briac, à la pointe de la Garde-Guérin. À Saint-Cast-Le-Guildo : pointe de L’Isle et pointe de la Corbière.
Avec la pointe du Grouin à Cancale, c’est l’autre lieu incontournable pour vivre l’ambiance du départ.
Les voiliers passent entre deux bouées face aux falaises, avant de prendre la direction de la Guadeloupe. Des milliers de personnes vont affluer sur ce site protégé, mais la jauge sera limitée.
Dimanche, tous les espaces naturels seront fermés au public, avec un renforcement du gardiennage. La circulation est fermée dès le bourg de Plévenon. Les spectateurs sont invités à rejoindre le cap à pied, à vélo ou en navettes.
En amont des accès au cap Fréhel, quatre parkings gratuits seront ouverts au public, offrant une capacité totale d’environ 9 100 places : trois dans le centre bourg de Plévenon, et un dans la commune de Fréhel, sur la route du Vieux-Bourg (D117). Un parking vélos obligatoire d’une capacité totale de 900 places sera installé sur le parking de La Teignouse, à proximité immédiate du cap Fréhel.
Le dimanche 6 novembre 2022, à 13 h 02, ce sera le grand départpour 138 marins engagésdansla 12e édition de la Route du Rhum. Des milliers de visiteurs voudront assister au spectacle. Suivez le guide des meilleurs spots pour profiter un maximum du départ. Petit conseil: n’oubliez pas d’emporter une paire de jumelles.
La pointe du Grouin
La ligne de départ de la course se situe face à cette avancée rocheuse, située à Cancale. L’accès au site sera uniquement piéton et l’extrémité de la pointe sera bloquée. Les spectateurs auront tout de même une vue intéressante sur la flotte des concurrents. La ligne de départ a été légèrement décalée vers l’Ouest et une zone de prairie de 2ha a été dégagée à l’ouest de la pointe pour le public.
Sens de circulation unique, sur la route côtière, dans le sens pointe du Grouin-Saint-Malo et parking interdit côté mer de la chaussée.
Il est fortement conseillé de venir tôt pour être bien placé. La pointe du Grouin est une zone naturelle sensible. Attention à ne pas piétiner la végétation et à bien rester dans les zones dédiées. C’est aussi un lieu qui peut s’avérer dangereux. Attention à bien surveiller les enfants.
Pour se garer, pas de parking dédié. Les visiteurs pourront stationner en haut de Port-Mer et le long de la départementale entre Cancale et Saint-Malo, côté terre.
Pas de service de navette entre Saint-Malo et la pointe mais les lignes régulières 5 et 9. La 9 sera déviée à Saint-Coulomb vers le centre de Cancale et repartira vers la pointe du Grouin. Informations: horaires sur le site Internet du réseau Mat.
Les meilleurs spots pour voir les bateaux de la Route du Rhum le jour du départ. | INFOGRAPHIE : OUEST-FRANCE
Entre Cancale et Saint-Malo
La circulation sera modifiée dimanche 6 novembre, jour du départ de la Route du Rhum. | OUEST-FRANCE
Culminant à 46 mètres au-dessus de la mer, la pointe du Meinga constitue un magnifique point de vue sur le littoral. Deuxième promontoire rocheux le plus avancé dans la mer du département d’Ille-et-Vilaine, le spot peut être une bonne solution pour éviter la grande foule. Autre possibilité : la pointe des Grands-Nez, à Saint-Coulomb également.
Pour ceux qui veulent aller à la Pointe du Meinga : parking de la plage des Dunes du Port, aire naturelle de stationnement de La Guimorais. Pour la pointe des Grands nez : parking de la Touesse, côté plage et parking de La Touesse, côté rue de La Mare. Ligne de bus n°9.
La pointe de la Varde va accueillir des centaines de curieux. À l’écart du centre-ville, c’est un bon endroit pour voir passer la flotte des concurrents. En ville, dans le village de la course, des écrans géants retransmettront le départ en direct.
Par arrêté préfectoral, l’accès à l’ensemble du site de l’île de Cézembre est interdit au public jusqu’ au 7 novembre à 9h.
Entre Dinard et le cap Fréhel
À Saint-Lunaire, à la pointe du Décollé. À Saint-Briac, à la pointe de la Garde-Guérin. À Saint-Cast-Le-Guildo : pointe de L’Isle et pointe de la Corbière.
Avec la pointe du Grouin à Cancale, c’est l’autre lieu incontournable pour vivre l’ambiance du départ.
Les voiliers passent entre deux bouées face aux falaises, avant de prendre la direction de la Guadeloupe. Des milliers de personnes vont affluer sur ce site protégé, mais la jauge sera limitée.
Dimanche, tous les espaces naturels seront fermés au public, avec un renforcement du gardiennage. La circulation est fermée dès le bourg de Plévenon. Les spectateurs sont invités à rejoindre le cap à pied, à vélo ou en navettes.
En amont des accès au cap Fréhel, quatre parkings gratuits seront ouverts au public, offrant une capacité totale d’environ 9 100 places : trois dans le centre bourg de Plévenon, et un dans la commune de Fréhel, sur la route du Vieux-Bourg (D117). Un parking vélos obligatoire d’une capacité totale de 900 places sera installé sur le parking de La Teignouse, à proximité immédiate du cap Fréhel.
Menace sur les festivals en 2024 : le monde culturel ne veut pas périr dans les flammes olympiques
Après l’annonce par le ministère de l’Intérieur d’une possible déprogrammation de certaines manifestations culturelles pour concentrer les forces de l’ordre sur l’organisation des JO, le secteur replonge dans le flou. Une entrevue rue de Valois mercredi n’a pas rassuré ses principaux acteurs.
Au festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en juillet. (Quentin Vernault/Quentin Vernault)
Aux Jeux olympiques, le revers de la médaille se dévoile généralement après la manifestation, loin des cérémonies fastueuses et annonces tonitruantes, lorsque les infrastructures érigées à la hâte commencent à prendre la poussière, creuser des trous béants dans les comptes ou défigurer des lieux de vie – Athènes ou Londres en ont fait les douloureux frais après les Jeux de 2004 et 2012, respectivement. Mais il semblerait que pour ces JO 2024, la fête commence à tourner à l’aigre avec un temps d’avance. Les prochains Jeux olympiques, qui doivent se tenir à Paris du 26 juillet au 11 août 2024, suivis par les Jeux paralympiques (du 28 août au 8 septembre), vont en effet mobiliser un nombre conséquent de policiers, gendarmes et sociétés de sécurité. Tellement conséquent qu’il risque de compromettre les manifestations culturelles qui se tiendront au même moment, rendant leur sécurisation, de fait, impossible...
Sur son fil Twitter, l’infographiste Clara Dealberto s’est livrée à une expérience rigolote : recenser, département par département, les plus courts et les plus longs noms de communes, dans deux cartes de France – une pour les petits noms, une autre pour les longs. L’occasion de découvrir qu’Y n’est pas seulement un chromosome, mais aussi une commune de la Somme. Et d’avoir une pensée pour les habitants de Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson, qui doivent faire preuve de beaucoup de patience quand il s’agit de renseigner leur adresse.
Un animal à la une ce n'est pas tous les jours. Mais Laïka le mérite bien. Cette chienne fut le premier être vivant envoyé dans l'espace par l'homme. C'était il y a juste 65 ans, le 3 novembre 1957. Laïka est expédiée dans les airs à bord d'un satellite. Il s'agit pour les Russes de continuer à préparer l'envoi d'un homme dans l'espace. Pour cela, il faudra attendre encore plus de trois ans avec le premier vol habité dans le cosmos. Ce sera celui de Youri Gagarine le 12 avril 1961 qui permettra à l'URSS de marquer un point par rapport aux USA alors que les deux grandes puissances de l'époque sont engagées dans une course pour la maîtrise de l'espace. Laïka fournira des indications précieuses aux ingénieurs russes. Son rythme cardiaque, par exemple, sera analysé tout au long des heures qu'elle passe dans son tout petit satellite. " C'est une nouvelle étape dans la conquête des espaces interplanétaires que les savants russes viennent de franchir ", peut-on lire le lendemain de ce vol historique, le 4 novembre 1957, en publiant cette photo attendrissante du brave toutou cosmonaute qui en fait est sacrifié sur l'autel de la technologie spatiale. Il n'est pas prévu que Laïka revienne sur terre. Pendant longtemps, les savants russes expliqueront qu'elle est morte après avoir mangé des aliments volontairement empoisonnés pour adoucir ses derniers instants. Mais c'est sans doute le manque d'oxygène ou la chaleur qui ont provoqué la fin de Laïka, en tout cas des conditions bien moins douces que la version officielle.
Laïka est une chienne du programme spatial soviétique et le premier être vivant mis en orbite autour de la Terre. Elle est lancée par l'URSS à bord de l'engin spatial Spoutnik 2 le 3 novembre 1957, un mois après le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1.
La navigatrice britannique Samantha Davies est connue sur tous les pontons pour ses performances. Elle parcourt les mers du globe en solitaire et a choisi d’allier des valeurs solidaires à ses objectifs sportifs en portant les couleurs d’une association humanitaire. À bord d’Initiatives-Cœur, la skippeuse prendra le départ de la Route du Rhum, le 6 novembre.
Samantha Davies est une navigatrice inépuisable. Le 30 juillet dernier, elle a eu la joie de mettre à l'eau un nouveau voilier de 18,28 m, capable d'affronter les mers les plus redoutables. La Route du Rhum, qui rallie Saint-Malo à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), sera son baptême du feu.
Pour Samantha Davies, la mer est une histoire de famille. Celle que tout le monde sur- nomme "Sam" est née à Portsmouth, en Angleterre. Dans son arbre généalogique, un grand-père commandant de sous-marins, l'autre responsable de chantiers navals. Des parents passionnés de voile qui l'emmènent en mer chaque été. La petite Sam baigne dans cet univers jusqu'à devenir, adulte, une figure de la course au large. Plusieurs tours du monde en équipage et en soli- taire ont fait d'elle une navigatrice accomplie.
La voici, à 48 ans, à la barre d'un bateau neuf, baptisé Initiatives-Cœur, construit pour elle. Une opportunité rare dans ce monde si élitiste. Mais pas question pour l'aventurière de se limiter au projet sportif. Sam Davies profite des compétitions auxquelles elle participe pour mettre en lumière l'associationMécénat Chirurgie cardiaquequi permet d'opérer des enfants souffrant de malformation cardiaque. "Mes courses sont très suivies. C'est formidable de profiter de cette visibilité pour améliorer le quotidien des autres", confesse la skippeuse.
Ainsi, l'opération 1 clic = 1 cœur sur les réseaux sociaux permet de lever des fonds en vue d'opérer des enfants venant de pays défavorisés. "Pendant les courses, mes sponsors s'engagent à donner un euro à chaque like ou partage", explique-t-elle. Lors du dernier Vendée Globe, en 2020, son engagement a rendu possible l'opération de 103 enfants. Depuis la mise à l'eau de son nouveau bateau, Sam Davies se prépare. Entre entraînement physique, cours de météo et sorties en mer, la navigatrice au grand cœur s'efforce de donner le meilleur d'elle-même: "Pour la Route du Rhum, nous avons l'objectif de sauver une vingtaine d'enfants."
Au départ de la Route du Rhum, 138 skippers s'élanceront le 6 novembre de Saint-Malo (Ille- et-Vilaine). Parmi eux, 38 naviguent en Imoca – les bateaux du Vendée Globe – comme Sam Davies, qui participe pour la seconde fois à cette épreuve.
Initiatives-Cœur est équipé de foils. Ces deux grandes moustaches situées de part et d'autre du bateau permettent à la coque de se soulever au-dessus de l'eau et d'aller plus vite. Dans le hangar technique à Lorient (Morbihan), l'équipe s'affaire à fiabiliser ces pièces maîtresses.
Lorsque Sam Davies n'est pas en mer, elle s'entraîne à terre. Cette sportive de haut niveau se doit de travailler son corps tout autant que sa technique de navigation.
Elle est assistée par Anne Beaudart, préparatrice physique de skippers. Les marins manipulent des voiles lourdes et soumettent leur corps à des efforts considérables. Sous l'œil avisé de sa coach, Sam Davies enchaîne une série d'exercices pour renforcer les muscles de ses cuisses, des bras et du dos. "Ce n'est pas tant pour la performance que pour la prévention des blessures", souligne Anne Beaudart.
Dans sa jeunesse, Sam Davies a pratiqué la natation synchronisée. Autant à l'aise dans l'eau que sur l'eau, la navigatrice nage régulière- ment en mer. À la plage de Toulhars, à Larmor-Plage (Morbihan), elle profite d'une pause entre midi et deux pour faire des longueurs.
L'équipe Initiatives-Cœur, est composée d'une dizaine de personnes qui prennent en main chaque aspect du projet: ingénierie, électronique, communication, accastillage (manilles, mousquetons, treuil), cordage. "C'est grâce à mon équipe que le bateau marche", assure Sam Davies. La skippeuse sait qu'elle peut les appeler à tout moment.
Lors de la navigation, le sommeil se fait rare. Les marins doivent veiller à la bonne conduite du bateau, régler ou changer de voiles dès que le vent tourne. Sur des courses longues comme le Vendée Globe, Sam Davies dort entre quatre et six heures toutes les vingt-quatre heures. Avant de s'allonger, elle met en route une alarme pour être certaine de se réveiller.
L'analyse de la météo est un autre aspect de la navigation. Le skipper doit choisir la meilleure option pour prendre le moins de risques tout en permettant au bateau d'aller le plus vite possible. Ces choix stratégiques, Sam Davies apprend à les faire en assistant aux formations météorologiques proposées par Lorient Grand Large, premier pôle européen de course au large.
L'avitaillement, c'est tout ce que le navigateur embarque sur son bateau, dont la nourriture. Sam Davies travaille avec une diététicienne qui confectionne avec elle les repas qu'elle emporte. La skippeuse reconnaît avoir du mal à s'alimenter en mer. Il faut donc lui proposer des repas variés. Certains aliments sont lyophilisés pour être plus légers et prendre moins de place.
En 2018, lors de sa première participation à la Route du Rhum, la skippeuse avait dû abandonner à cause d'une avarie. Cette fois, elle veut profiter de la course pour connaître au mieux son bateau. Si elle réussit à passer la ligne d'arrivée, elle sera qualifiée d'office pour le Vendée Globe 2024. La navigatrice solidaire est confiante: "J'ai l'expérience pour choisir les bonnes options."