Dès les années 1950, la photographe met en valeur les femmes qu’elle croise, mais aussi les Afro-Américains et, plus tard, les Amérindiens. Son militantisme, et ses combats très modernes, se déploie également dans sa vie.
Six mois rien qu’à elle. À parcourir la planète, d’Asie en Europe, en passant par l’Afrique. Avec des escales aux Philippines, au Yémen, en Inde, en Égypte et l’Italie pour destination finale. En cette année 1959, moins de 1 % de la population mondiale voyage d’un pays à un autre pour le plaisir. Qu’importe, Vivian Maier a décidé de s’offrir un tour du monde en paquebot, au départ de Los Angeles. Elle a demandé un congé sabbatique aux parents des trois garçons Ginsburg, dont elle s’occupe depuis trois ans. À elle l’aventure ! « Si les hommes le font, pourquoi pas les femmes », l’entend-on dire. « Les Ginsburg ont toujours vu en elle une ardente féministe », confie Ann Marks, sa biographe. Les hommes ? Elle a grandi avec l’idée qu’elle ne pouvait pas compter sur eux. Sa grand-mère adorée, Eugénie Jaussaud, avait dû quitter ses Hautes-Alpes natales pour l’Amérique, laissant derrière elle sa fillette de 4 ans – Marie –, conçue avec le garçon de ferme de ses parents qui avait refusé de l’épouser. Lorsque celle-ci put enfin la rejoindre aux États-Unis, elle épousa le père de Vivian, un être abject, alcoolique et violent dont elle se sépara alors que la petite avait 1 an. « Il est fort probable que sa mère lui ait transmis une vision négative, voire une peur des hommes. » Au fil des ans, elle refusera d’ailleurs tout contact physique avec eux...
On s’inquiète des incendies s’ils sont visibles de la plage ou s’ils menacent un zoo. On se préoccupe de la sécheresse si elle gêne les cultivateurs de maïs, les patrons de golf ou les kayakistes. Sécheresse dont on peut facilement se prémunir grâce au savoir des sourciers. Quant à la canicule, un climatiseur ou un survol des Alpes en avion vous en soulageront.
« Le feu s’approche des plages ! » alerte Audrey Crespo-Mara en ouverture du 20 heures, samedi dernier. Catastrophe, « une quinzaine d’incendies se sont déclarés en Bretagne », c’est la panique à TF1. Non parce que le Morbihan est victime d’un phénomène que l’on croyait réservé au sud du pays, mais parce que « certains incendies sont visibles depuis la plage, suscitant l’inquiétude ». Si ces feux pouvaient se cantonner à quelques massifs inaccessibles, l’inquiétude serait moindre. Sur place, un reporter confirme : « Les vacanciers n’en croient pas leurs yeux » ; « ce touriste a vu toute la scène ». Les journalistes sont unanimes : des incendies en Bretagne, passe encore, mais aux abords des plages, c’est inadmissible. « Les restrictions, par endroits, passent mal, poursuit Audrey Crespo-Mara. Certains agriculteurs continuent à arroser leurs champs. » L’occasion de faire connaissance avec ces valeureux résistants à l’arbitraire bureaucratique. Comme au Gué-d’Alleré, en Charente-Maritime. « En théorie, Pascal Ribreau n’a plus le droit d’arroser ses champs. Contrevenir à la loi, c’est risquer deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Il a pourtant choisi d’ignorer l’arrêté préfectoral. » Le Jean Moulin de l’irrigation explique : « Sinon, sur le maïs, c’était 100 % de perte, aucune récolte. ».
[ Cérémonie patriotique : libération de Perros-Guirec 🇫🇷 ]
🌟 Le 10 août dernier, le Maire, les élus et autorités civiles et militaires étaient réunis pour commémorer la libération de Perros-Guirec en 1944.
Deux voitures d'époque : une Jeep américaine et une traction, icône de la Résistance étaient également présentes.
🫶 Le 3 août, la BBC lance « Le chapeau de Napoléon est-il toujours à Perros-Guirec ? ». Ce message donne l’ordre de l’insurrection générale pour empêcher l’arrivée des renforts ennemis sur le Front de Normandie. Le 4 août, les Allemands détruisent le bateau de sauvetage, l’abri de Pors Karmor, la jetée du Linkin et les phares de Ploumanac’h et de l’île aux Moines.
ℹ️ Après une intervention du Docteur SALIOU, adjoint au Maire et engagé dans la compagnie Gabriel PERRI, les Allemands acceptent de se rendre et la reddition est signée le 10 août, au Poste de commandement de la Résistance de Lannion.
SUR LES ROUTES DE COMPOSTELLE (5/6) - En cette année jacquaire, nous abordons la plus mythique des randonnées. Dans ce cinquième volet, on passe les Pyrénées via le col de Bentarte. Une étape de 24 kilomètres à parcourir en un ou deux jours au milieu des collines verdoyantes du Pays basque…
Il y a 230 ans avait lieu la prise du palais des Tuileries par les sans-culottes : c’était la chute de la royauté et un premier acte vers la fondation de la Ière République. Mais qui en parle ? Sûrement pas Macron !
Quelques années avant son sacre à l’affiche du film « Grease », elle s’était fait connaître avec « I Honestly Love You » aux États-Unis.
Cheveux laqués et blousons de cuir, Olivia Newton-John s'était rendue mondialement célèbre en incarnant Sandy dans la comédie musicale culte Grease, aux côtés de John Travolta. « Ma chère Olivia, tu as rendu nos vies meilleures. Ton influence a été incroyable. Je t'aime tant. Nous vous reverrons sur la route et nous serons tous à nouveau ensemble. À toi, dès le premier instant où je t'ai vue, et pour toujours ! » a réagi l'acteur de Pulp Fiction dans un communiqué publié sur Instagram.
T
oute star connaît son sacre médiatique. Pour Olivia Newton-John, ce fut la scène mythique deGrease débarque en perfecto et pantalon de latex noir – cousu directement sur elle – pour séduire John Travolta sur l'air mythique « You're the One That I Want »… La Sandy nunuche et cucul se transforme soudain en bombe électrisante sur un tube qui va se faire trémousser toute une génération. Et voilà Olivia Newton-John devenue du jour au lendemain un véritable sex-symbol planétaire, dans la lignée des Bardot et Marilyn…
Rien ne prédestinait la Britannique à suivre un parcours cinématographique. Son truc à elle, c'était d'abord la musique. Née en 1948 à Cambridge, elle passe une grande partie de sa jeunesse en Australie, où ses parents s'installent alors qu'elle n'a que 5 ans. Dix ans plus tard, elle est à la tête d'un petit girls band avec ses copines et fait ses premières armes dans les télé-crochets et les radios locales. Quand elle revient en Angleterre, c'est pour sortir un premier single à seulement dix-huit ans. Elle tourne dans un premier film musical qui fera un flop et enchaîne ses premiers disques, dont un produit par son fiancé de l'époque, guitariste des Shadows.
En 1974, elle perce aux États-Unis avec son titre « I Honestly Love You ». Bien décidée à capitaliser sur ses premiers succès, la blonde flamboyante traverse l'Atlantique et s'impose dans la country-pop, raflant des prix dont un Grammy Award. La carrière d'Olivia semble alors toute tracée lorsqu'elle croise la route du producteur Allan Carr qui a racheté les droits d'une comédie improbable sur des flirts d'adolescents bons à rien qui jouent des muscles au milieu d'un parterre de filles mâcheuses de chewing-gum…
Elle redoute le navet
Carr a déjà trouvé son héros, Danny, avec un John Travolta ultragominé. Mais il lui faut une fille blonde bien sage capable de se métamorphoser sous les feux de l'amour… Le premier contact n'est guère concluant, Olivia n'est pas emballée, elle se trouve trop vieille avec ses 29 ans au compteur et sent le bide à plein nez. « J'étais inquiète à l'idée de revenir au cinéma, confiera-t-elle plus tard. Ma carrière musicale se portait bien et je ne voulais pas la gâcher en tournant un autre navet… »
Mais les premiers essais avec Travolta sont concluants, Olivia se laisse convaincre. Le tournage se déroule dans une ambiance potache mais soutenue, les délais sont courts, il faut mettre en boîte la comédie en deux mois pendant l'été torride de 1977, avec un faible budget et une Paramount qui ne croit pas une seconde à ce projet guimauve. La scène légendaire de « You're the One That I Want » prend à elle seule sept heures et laisse le duo sur les rotules… Mais Travolta pressent que le passage va marquer les esprits, notamment avec cette transformation de Sandy-Olivia en vamp. « Je l'ai trouvée bombesque, a raconté l'acteur à Vanity Fair. Marilyn Monroe croisée avec une motarde. Un mélange qui, je le savais, allait faire un tabac. Dans la pièce de théâtre, ce passage faisait rire. Dans le film, ça faisait un effet WOW ! »
Le nouveau monde a vite été rattrapé par la nature humaine. La présidence d'Emmanuel Macron est marquée par des intrigues de palais, des coups fourrés, des règlements de comptes entre ministres.
L'histoire dégénère même entre le président et son premier chef de gouvernement, Edouard Philippe. La réussite de certains, comme Sébastien Lecornu ou Gabriel Attal, suscite la jalousie de tous les autres. La trajectoire solitaire de Bruno Le Maire attire les regards toujours, les piques parfois, la sympathie rarement.