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Coulé dans le port de Perros depuis décembre, le bateau-bar Gwada Breizh a pu entamer ce mercredi 15 juin une brève traversée vers le quai du Linkin, où deux grues l'attendaient.
58 duels entre le RN et la Nupes.
Pourquoi invoque-t-on saint Antoine de Padoue pour les objets perdus ? |
Avez-vous perdu un objet ? Alors n'attendez plus : priez saint Antoine de Padoue, célébré ce lundi 13 juin ! Ce prêtre franciscain est souvent invoqué pour retrouver nos affaires personnelles. Mais pourquoi retient-on cette qualité ? Cela paraît presque anodin lorsque l'on regarde son parcours impressionnant : grand théologien, missionnaire, conseiller du pape Grégoire IX, fondateur d'un monastère à Brive-la-Gaillarde (Corrèze)... Il suffit parfois d'une petite anecdote pour faire la grande histoire ! |
“Saint Antoine de Padoue, grand voleur, grand filou, rendez ce qui n’est pas à vous !”
Cette phrase, bien connue alimente la dévotion populaire de saint Antoine. Car il est d’usage d’appeler à la rescousse Antoine pour retrouver des objets égarés ! Mais on a un peu oublié que ce saint portugais et prêtre franciscain est un mystique qui a été un grand théologien et également un missionnaire.
Antoine est né à Lisbonne, au Portugal, sous le nom de Fernando, en 1195. Fils aîné d’une famille noble et riche, il entre, à quinze ans, chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin. À vingt-cinq ans, il ordonné prêtre.
Disciple de saint Augustin et de saint François d’Assise, il se révèle un excellent prédicateur. C’est pourquoi il est envoyé en France pour lutter contre l’hérésie cathare. Beaucoup de personnes se convertissent en l’écoutant. Antoine fonde un monastère à Brive-la-Gaillarde. En 1230, il devient conseiller du pape Grégoire IX. En 1231, il se retire au couvent Sainte-Marie de Padoue où il meurt d’épuisement, le vendredi 13 juin, à trente-six ans. Canonisé dès 1232, saint Antoine de Padoue est proclamé docteur de l’Église en 1946.
Depuis le XVIIe siècle il est souvent invoqué pour retrouver les objets perdus. On raconte qu’un novice voulant quitter l’Ordre déroba à Antoine son psautier, annoté de sa main, et qu’il utilisait pour ses cours d’écriture sainte à ses confrères. Antoine pria pour retrouver son psautier. Le novice, repentant, rapporta l’ouvrage. Saint Antoine est aussi invoqué pour recouvrer la santé et pour exaucer un vœu. Devenu le saint patron du Portugal, les explorateurs portugais le font connaître au monde entier. Il devient le patron des marins et des prisonniers.
Le pape Léon XIII (1810 – 1903) disait de lui qu’il est « le saint de tout le monde ».
Bonnet blanc et blanc bonnet ? Dans la soirée du 12 juin, les macronistes ont défilé sur les plateaux télé. Une habitude les soirs d’élection. Ils se sont retrouvés dans une position dont ils n’ont pas l’habitude : envisager un scénario dans lequel ils n’existent pas. Dans plusieurs circonscriptions, les candidats de La République en marche ont été éliminés dès le premier tour. Le second se jouera sans eux. La gauche, réunie sous la bannière de la Nupes, affrontera ici ou là l’extrême droite. Dès lors, une question se pose : qui soutenir ? La tradition républicaine veut que le parti éliminé – en l’occurrence LREM – appelle à voter pour celui qui affronte le Rassemblement national. Mais pour les grandes figures de la macronie, la réponse n’est pas si évidente. Surtout après qu’Emmanuel Macron lui-même a renvoyé dos à dos la Nupes et le RN en déclarant au premier jour de la campagne dans la PQR : «Le projet de Jean-Luc Mélenchon ou de Marine Le Pen, c’est le désordre et la soumission.»
De délicats travaux se poursuivent sur cet ensemble bâti dans la foulée de l’Expo universelle de 1900, et qui vit défiler Chagall, Zadkine, Léger… Des films en plein air y sont projetés ce 13 juin, et diverses opportunités de visites sont prévues cette année.
C’est une ruche sans abeilles, qui célèbre cette année ses 120 ans. On la doit à un sculpteur nommé Alfred Boucher. Au début du XXe siècle, l’artiste, qui a notamment enseigné la sculpture à Camille Claudel, est au faîte de sa gloire. Se souvenant de ses origines modestes, il se met en tête d’offrir un abri aux artistes les plus démunis et, en promenade dans le quartier de Vaugirard, découvre un terrain abandonné. « L’histoire, explique Ernest Pignon-Ernest, artiste et vice-président de la Ruche, raconte que Boucher est allé discuter avec le propriétaire qui tenait un bistrot à quelques mètres de là. Celui-ci lui a répondu “J’ai cinq mille mètres carrés, tu me donnes cinq mille francs et le terrain est à toi”. »
L’affaire conclue, le sculpteur doit désormais construire ses fameux ateliers. Or on commence alors à démonter les bâtiments de l’Exposition universelle de 1900 : Boucher acquiert aux enchères un certain nombre d’éléments, dont un remarquable pavillon conçu par Gustave Eiffel pour héberger les vins de Gironde. Le sculpteur fait remonter la structure métallique sur son terrain, surélève le bâtiment et l’agrémente de briques : ainsi naît la Rotonde, l’édifice principal de la Ruche. Plusieurs constructions complètent le projet, que Boucher égaye d’autres pièces issues de l’exposition, empruntant les cariatides du pavillon de l’Indonésie ou encore la grille en fer forgé du pavillon de la Femme… Ainsi naît la Ruche, cité d’artistes et puzzle architectural, dont plusieurs théories expliquent le nom : une évocation du bourdonnement créatif de ses occupants ou la disposition, en alvéoles, de leurs ateliers autour de l’escalier de la Rotonde.
Les premiers à rejoindre la Ruche sont des artistes juifs de l’Empire russe et des pays de l’Est qui fuient les pogroms, comme Soutine, Zadkine ou Chagall. Les conditions de travail initiales sont difficiles : les ateliers sont humides et froids, ce qui vaut à Zadkine de les surnommer des « cercueils » et d’écourter son séjour. Pourtant, la Ruche devient bientôt le repaire des créateurs de l’époque : sculpteurs, peintres, scénographes, céramistes et poètes… En témoigne l’impressionnante liste de ses anciens résidents, où cohabitent Fernand Léger, Archipenko, Paul Rebeyrolle ou encore, Blaise Cendrars.
Dans les années 1960, menacée par un promoteur immobilier, la Ruche manque de disparaître, sauvée in extremis par un comité de défense qui réunit notamment Marc Chagall et Gisèle Halimi. Désormais géré par la Fondation La Ruche-Seydoux, l’ensemble héberge aujourd’hui une cinquantaine d’artistes. Il nécessite néanmoins une importante rénovation, financée par du mécénat et des aides publiques. Après plusieurs phases de travaux (couverture et remplacement des menuiseries de la Rotonde en 2009, aménagement d’une salle d’exposition en 2017), le chantier se poursuit cette année avec la restauration du bâtiment Fernand Léger qui domine le passage de Dantzig.
« Le bâtiment est dans un très mauvais état, explique Jérôme Clément, Président de la Fondation La Ruche-Seydoux. C’est un miracle qu’il ne se soit pas effondré. Il nous faut rénover l’ensemble, de la toiture jusqu’au sol en passant par les réseaux électriques. Il s’agit d’améliorer les locaux mais aussi de les sécuriser, notamment pour éviter les incendies. » Entamé en décembre 2021, le chantier doit durer un an. Les éléments empruntés à l’exposition universelle et les caractéristiques du bâtiment (immenses verrières, ossature bois) complexifient la mission. « On est sur une opération presque chirurgicale, analyse Charles Freudiger, co-architecte du projet. Elle nécessite de faire appel à des artisans méticuleux, capables de remplacer des pièces de bois gigantesques tout en étant précis au millimètre. » Passoire thermique, l’édifice doit être isolé sans intervention sur la façade. « On a tendance aujourd’hui à isoler tous les bâtiments par l’extérieur pour des questions d’efficacité, poursuit l’architecte. C’était hors de question ici, car on voulait préserver le patrimoine. »
Pour accompagner le chantier, le peintre Philippe Lagautrière a réalisé une fresque de vingt-cinq mètres carrés sur une bâche qui recouvre une partie de l’échafaudage. « J’ai imaginé un triptyque, explique-t-il, dont la première partie est consacrée à la construction de la Ruche. La deuxième rend hommage aux artistes qui y ont travaillé et la dernière imagine Alfred Boucher au ciel, regardant la Ruche aujourd’hui. » Parallèlement à la rénovation, la cité d’artistes multiplie les initiatives pour ouvrir ses portes au public. Si elle se visite lors des Journées européennes du patrimoine, la Ruche propose tout au long de l’année des expositions gratuites (les peintres grecs Ianna Andréadis et Manolis Charos seront à l’honneur à partir du 16 juin). Le 13 juin, une projection en plein air de films autour de l’œuvre Le Ballet mécanique de Fernand Léger est aussi annoncée dans le jardin central.
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À voir
La Ruche, 2, passage de Dantzig, Paris 15e. Les jours et horaires d’ouverture varient selon les expositions et sont annoncés sur la page Actualités du site. https://laruche-artistes.fr/
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