Claude Chirac, la fille de l’ancien président de la République, évoque son deuil et la santé de sa mère, Bernadette Chirac dans l’émission « Ruth Elkrief, le rendez-vous ». Le document sera diffusé sur BFMTV samedi 26 septembre à l’occasion du premier anniversaire de la mort de Jacques Chirac.
Un extrait d’une interview accordée par Claude Chirac à BFMTV a été mis en ligne sur Twitter par la chaîne vendredi 25 septembre. À la veille de la diffusion de l’entretien dans son intégralité le 26 septembre dans l’émission « Ruth Elkrief, le rendez-vous », la séquence de 40 secondes montre que la fille de Jacques et Bernadette Chirac abordera des thèmes personnels.
La spécialiste en communication de 57 ans évoque l’impact psychologique du décès de son père il y a un an et l’état de santé de sa mère, relaye également Télé-Loisirs.
« Vous m’autorisez à vous demander des nouvelles de votre maman ? », demande Ruth Elkrief. « Ma mère va le mieux possible », indique Claude Chirac. Elle explique que le premier anniversaire de la mort de l’ancien président de la République, décédé le 26 septembre 2019, sera vécu par le clan Chirac « en famille, autour d’elle et paisiblement ».
« Ce premier anniversaire de la mort d’un proche, c’est toujours un moment […] un peu particulier, un peu douloureux », témoigne celle qui a été la conseillère de son père. « Mais ça va, ça va », affirme-t-elle néanmoins.
Il y a un an jour pour jour, la France perdait Jacques Chirac, mort le 26 septembre 2019 à l'âge de 86 ans. L'occasion, pour Emmanuel Macron et Jean Castex, de saluer la mémoire de l'ancien président de la République.
"Jamais nous n'oublierons ses combats et ce qu'il a fait pour la France", écrit l'actuel chef de l'Etat pour accompagner une vidéo revenant sur l'hommage national rendu à Jacques Chirac.
Les honneurs funèbres militaires, la messe à Saint-Sulpice... Une succession de moments qui ont suivi la disparition de l'ancien président de la République, le tout sur l'air de l'"Impromptu" de Franz Schubert, interprété ici par Daniel Barenboim.
Une vidéo-hommage de l'actuel chef de l'Etat qui a été précédé par un tweet de Jean Castex. Le Premier ministre a rendu un très sobre hommage, sans texte, à l'ancien président avec une photo en noir et blanc de Jacques Chirac.
Cette attaque frontale sur les bars/restaurants est étrange. L'immense majorité des clusters et des sources de contaminations sont dans le milieu professionnel, à l'école et dans le cercle familial selon les données de Santé Publique France. Ça ressemble plus à une mesure marketing du genre "regardez, on agit" qu'à une véritable réponse à la situation. Parce que de 2 choses l'une : soit on est dans la même situation qu'en mars et ça sera loin de suffir, soit le risque est incomparable et c'est un choix qui n'a pas vraiment de sens.
Une explication autre vBillet D'HUMEUR enant d’un médecin urgentiste de Guadeloupe : les urgences sont saturées par un nombre délirant d’accidentés de la route. Première cause de ces accidents l’alcool, donc on ferme les bars et restaurants.
100 000 personnes en état de morbidité en Guadeloupe, chiffre tiré du ministère de la santé, et c'est sans compter les personnes cardiaque, en hyper tension, en diabète etc... Ce qui représente 80% de la pop Gwada. C'est un chiffre énorme. Et même si ce n'était que les 100K personne, avec le taux de létalité, il ne faut pas oublier ces gens là et ne pas dire qu'ils sont une excuse.
Le médecin dont je parle vient de Grenoble, une agglomération où il y’a déjà pas mal d’accidents de la route mais, celui-ci m’a dit que ici c’est juste de la folie.
Je ne sais pas quoi en conclure hormis le fait que je croise un nombre de gars et de nanas irrespectueux croissant sur la route avec des bagnoles modifiées qui puent, fument comme des porte containers.
Donc, on ne sature plus les urgences, les esprits se calment et le mieux dans tout ça, la planète ❤️ respire
La réalité est bien plus complexe. Tout est clivage dans ce monde. C'est notre société qui est construite ainsi : les pro IOS se foutent sur la gueule avec les pro Android dans les salons, les anti nucléaires tapent sur les pro nucléaires à la moindre occasion, les anti masques insultent ceux qui en portent, les végétariens s'en prennent aux omnivores .... et réciproquement pour tous, bien sûr. Il n'y aurait pas assez de place pour ne lister que le plus visible.
La dérive liberticide est en place depuis des décennies. Et durant ces décennies on a mis au pouvoir inlassablement ceux qui avaient cette dérive dans leur programme. C'est ça le centre du problème. Lors de chaque élection la majorité est donnée à des gens qui ne proposent que la continuité et à aucun moment un changement radical. Probablement par la peur de perdre son confort quotidien, quelque soit son niveau.
Je partage cette analyse, en soulignant qu’il s’agit là de restreindre les contacts en sphère privée, plus dévolue aux échanges et à la dynamique de groupe que la sphère publique ou professionnelle.
Cette dérive liberticide est sournoise et dangereuse, elle clive la société entre soumis et rebelles, ces derniers se trouvant culpabilisés et montrés du doigt sur la base d’une analyse totalement faussée de la situation...
Le palais Galliera consacre une rétrospective à la grande couturière Coco Chanel, du 1er octobre au 14 mars. Retour sur le parcours de l’incontestable icône du chic français, qui avait aussi sa part d’ombre et ses secrets inavouables… que la légende aimerait bien faire oublier.
Pour sa réouverture après travaux, le palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, consacre sa première exposition à la grande couturière Gabrielle Chanel (1883-1971). Un tel choix s’imposait, puisque la maison qui porte son nom a financé l’agrandissement du musée. Si cette créatrice d’avant-garde, que ses contemporains disaient insaisissable, a marqué l’histoire du vêtement, il existe aussi une stupéfiante affaire Chanel. Elle commence en juin 1923, au moment où le préfet de police de Paris reçoit une étrange alerte des renseignements militaires. Ils signalent « les agissements suspects d’une certaine demoiselle Tchannen, couturière à Zurich ». Celle-ci séjourne depuis un mois à l’hôtel Meurice, à Paris, « en compagnie d’un prince russe soi-disant prétendant au trône de Russie ». Sa liaison « n’est pas sans intérêt pour l’Allemagne », dont elle paraît être l’informatrice. La lettre précise que « les sœurs Tchannen faisaient partie, pendant la guerre, des services secrets allemands ».
Coco Chanel, la face cachée derrière le mythe
Un tel choix s’imposait, puisque la maison qui porte son nom a financé l’agrandissement du musée. Si cette créatrice d’avant-garde, que ses contemporains disaient insaisissable, a marqué l’histoire du vêtement, il existe aussi une stupéfiante affaire Chanel. Elle commence en juin 1923, au moment où le préfet de police de Paris reçoit une étrange alerte des renseignements militaires. Ils signalent « les agissements suspects d’une certaine demoiselle Tchannen, couturière à Zurich ». Celle-ci séjourne depuis un mois à l’hôtel Meurice, à Paris, « en compagnie d’un prince russe soi-disant prétendant au trône de Russie ». Sa liaison « n’est pas sans intérêt pour l’Allemagne », dont elle paraît être l’informatrice. La lettre précise que « les sœurs Tchannen faisaient partie, pendant la guerre, des services secrets allemands ». Après enquête, les Renseignements généraux établissent qu’il s’agit de « Chanel, Gabrielle, née à Saumur (Maine-et-Loire), le 21 août 1884 ». Elle exploite « un important magasin de couture » et « rien ne permet de la considérer comme suspecte au niveau national ». Erreur sur la personne, sans doute. Le dossier Chanel est clos. Provisoirement.
Gabrielle Chanel est bien née à Saumur, mais le 19 août 1883. Elle a passé une enfance triste dont on sait peu de chose. Sa mère est morte douze ans après sa naissance (six ans, selon certaines sources). Son père, un colporteur ou marchand de vin sans le sou, l’aurait placée dans un orphelinat catholique corrézien mais, selon une autre version, elle aurait été recueillie par ses tantes à Thiers. Vers 17 ou 18 ans, elle aurait appris la couture dans une pension de jeunes filles à Moulins. Un jeune officier fortuné, Étienne Balsan, l’emmène à Paris. La petite brune s’épanouit dans la capitale. Elle est de toutes les fêtes et plaît aux hommes. On la surnomme « Coco ». Pour les uns, c’est parce qu’elle se lève au chant du coq. Pour sa biographe et amie Edmonde Charles-Roux (1920-2016), on l’appelle ainsi car avec sa sœur elle chantait sans cesse dans les cafés de Moulins Qui qu’a vu Coco dans l’Trocadéro ?
“Je l’ai installée dans un petit commerce de chapeaux, mais ça n’a pas bien marché. Cependant, elle est active, elle a des qualités de businesswoman.” La comtesse de Gramont
En 1908, elle s’éprend d’un ami de Balsan, le jovial Arthur Capel, alias « Boy », un riche Anglais qui possède des mines de charbon. « Coco est intelligente », dit-il à son amie la comtesse de Gramont, mais elle souffre d’oisiveté. « Quand elle a fini de se polir les ongles, de 2 à 8 c’est le néant ; naturellement, je n’aime pas qu’elle traîne.[…]Je l’ai installée dans un petit commerce de chapeaux, mais ça n’a pas bien marché. Cependant elle est active, elle a des qualités de businesswoman. » Alors, en 1912, Boy Capel l’aide à ouvrir une boutique à Deauville. En écoutant ses clientes, elle a un pressentiment de génie : l’avenir est au sport. En voyant des maillots de marins, elle décide de tailler des vêtements dans du jersey, dont elle acquiert tout un stock. En 1914, les riches Parisiennes, fuyant l’avance allemande pour la Normandie, s’en entichent. La paix revenue, elle achète un à un les immeubles de la rue Cambon, à Paris, près de la place Vendôme, en commençant par le 31. Jusqu’à vingt-huit mille pièces de vêtement par an en sortiront.
Sus au corset !
L’orpheline devient la reine de la mode, l’un des rares domaines où les femmes peuvent se faire remarquer dans une société qui ne les écoute pas. Elle a compris que leur corps avait soif de liberté. Pendant la Grande Guerre, elles ont pris la place des hommes partis au front, et elles entendent bien la garder. Fini les corsets comprimant la taille et les jupes entravées obligeant à marcher à petits pas. Une robe droite, un grand cardigan, une marinière : un vêtement Chanel donne « de vrais bras, de vraies jambes, des mouvements sincères et le pouvoir de rire et de manger sans, pour cela, se trouver mal ». Adoptée par les garçonnes aux cheveux courts, son chic désinvolte est facile à fabriquer. « Chanel est elle-même sa modéliste, raconte la comtesse de Gramont. Pendant deux mois, elle s’enferme, la bouche pleine d’épingles et les cheveux fous elle coupe, taille, ajuste et crée des modèles dont les femmes raffolent. » Elle y ajoute des bijoux fantaisie qu’elle drape en écharpe ou noue comme du textile.
En 1926, Chanel impose la petite robe que l’on porte toute la journée, et même en sortant le soir. Elle est conçue pour le siècle de la vitesse et de l’efficacité. Une seule couleur : le noir. « De qui donc êtes-vous en deuil ? » lui demande le couturier Paul Poiret (1879-1944). « Mais de vous, monsieur », lui réplique-t-elle, cinglante. Tout le monde copie « la Ford T de Chanel », comme l’appelle le magazine Vogue. Loin de s’en alarmer, elle en est fière. Mi-admiratif, mi-moqueur, l’écrivain Paul Morand (1888-1976) trouve les mots justes : avec sa « pauvreté pour milliardaire », Chanel est « l’ange exterminateur d’un style XIXe siècle ».
Un parfum “artificiel comme une robe, c’est-à-dire fabriqué”
On porte du Chanel sur les scènes des théâtres et dans les films américains. Sa créatrice s’entoure d’artistes. Elle lance le poète Jean Cocteau, soutient les Ballets russes de Serge de Diaghilev. Généreuse, elle octroie des bourses à de jeunes écrivains. Dans son hôtel particulier aux boiseries XVIIIe, elle invite le peintre Pablo Picasso, le compositeur Igor Stravinsky.
En 1921, elle se met au parfum. À Grasse, le chimiste Ernest Beaux lui propose quelques essais de « jus ». Elle choisit le cinquième. Il ne sent ni la rose ni le jasmin, car Chanel le veut « artificiel comme une robe, c’est-à-dire fabriqué ». Pour le produire, elle s’associe avec Pierre Wertheimer (1888-1965), qui possède avec son frère Paul la maison Bourjois. Ils auront 70 % du capital des Parfums Chanel. Vingt pour cent iront au fondateur des Galeries Lafayette, Théophile Bader, et la couturière devra se contenter de 10 %. Après tout, elle ne fait qu’apporter son nom.
Dans son flacon géométrique et minimaliste, le No 5 est un succès mondial. Les Américaines s’en aspergent. L’argent coule à flots. « La Grande Mademoiselle », considérée comme la femme la plus riche de France, s’estime pourtant lésée. Selon Bruno Abescat et Yves Stavridès, auteurs d’une enquête parue dans L’Express en 2005, cette « atroce emmerdeuse » traite Pierre Wertheimer de « bandit » et « entre dans un délire que fortifie son antisémitisme d’époque ». Pour défendre ses intérêts, elle rémunère un jeune avocat, René de Chambrun (1906-2002). En 1935, il épousera Josée Laval, la fille de Pierre Laval, le président du Conseil. Fils de général,« René est intime avec Pétain, qui le tutoie », écrit l’historien Renaud Meltz dans sa biographie de Laval. Lequel « profite des réseaux de son gendre pour atteindre un milieu qui lui est inconnu et toucher le maréchal Pétain ».
Coco, elle, n’a pas de chance en amour. Son amant Boy Capel a épousé une héritière anglaise avant de se tuer au volant de sa voiture de sport, entre Fréjus et Monaco, en 1919. Après l’épisode du grand-duc Dimitri Pavlovitch, elle a une liaison avec Hugh Grosvenor, duc de Westminster, dit « Bendor », mais renonce finalement à l’épouser. La légende lui attribue ce jugement : « Il existe vingt ducs en Angleterre, mais il n’y a qu’une Chanel dans le monde. »
Une patronne pas vraiment sociale
Avec Paul Iribe (1883-1935), le défenseur du luxe à la française, elle croit enfin accéder au bonheur. Dessinateur, créateur de meubles, joaillier, cinéaste pour Hollywood, cette figure de l’Art déco sait tout faire. Il dirige même une petite revue d’extrême droite, Le Témoin. En février 1935, il fait placarder dans Paris des caricatures du radical-socialiste Édouard Daladier et du socialiste Léon Blum arborant les insignes maçonniques et portant une cagoule noire. Avec ce slogan : « Si vous n’aimez pas ça, lisezLe Témoin.» Selon un mensuel de l’époque, Notre Temps, le couple adhère à la ligue antiparlementariste du lieutenant-colonel de La Rocque : « Mme Chanel étant croix-de-feu — le commerce de luxe a ses exigences —, M. Iribe ne l’est pas moins. »La presse annonce leur mariage. Hélas, Iribe meurt d’une crise cardiaque pendant une partie de tennis en septembre 1935. Nouveau drame, nouvelle solitude.
Pendant quelques mois, « la reine sans roi » se mêle de politique. En 1936, elle lance un éphémère hebdomadaire, Futur, qui passe cette fois pour progressiste et proclame : « La République sera réformatrice ou ne sera plus. » Chanel y critique l’hypocrisie des libéraux, qui rejettent l’État mais l’appellent au secours à la moindre difficulté. Elle propose sa solution : une « économie ordonnée ».
Avec la victoire du Front populaire au printemps 1936, la France laborieuse se met joyeusement en grève. Trois cents employés et ouvriers occupent les ateliers de la rue Cambon. La couturière se croyait pourtant une patronne sociale, elle leur avait déjà accordé les congés payés. Et, quand elle termine une collection, elle invite à dîner toute son équipe, mannequins compris. Par un de ces coups d’éclat dont elle a le secret, elle offre son entreprise aux salariés. Ils n’en veulent pas. Le Syndicat des couturières et tailleurs pour dames demande simplement que la convention collective soit appliquée. Mais l’ancienne ouvrière en canotier et sautoir de fausses perles refuse de supprimer le paiement du travail à la pièce. La grève s’éternise. Chanel sera la dernière maison de couture à reprendre son activité.
Dîners chez l’ambassadeur de Vichy
Quand la guerre éclate, en septembre 1939, elle met tout le monde à la porte. Après la défaite de juin 1940, et alors que Pierre Laval s’empare du pouvoir avec le maréchal Pétain, elle fréquente plus que jamais ses amis noceurs. Avec Chambrun, elle se rend à des dîners somptueux chez l’ambassadeur allemand Otto Abetz ou chez le journaliste Fernand de Brinon, dit « l’hitlérophile von Brinontrop », bientôt nommé ambassadeur de Vichy en zone occupée. Depuis des années, avec Abetz, Brinon œuvre pour amener les élites françaises dans le giron des nazis. Chambrun le croisait au Grand Pavois, un club huppé des Champs-Élysées. Selon un témoin, c’était « le cercle le plus antisémite de Paris ».
Gabrielle Chanel retrouve aussi son ami le baron Hans Günther von Dincklage (1896-1974), un officier de l’Abwehr, les renseignements militaires allemands. En 1935, Le Filet Brun, un livre sur les réseaux hitlériens, dénonçait « l’agent de la Gestapo Dincklage », dit « M. Spatz», chargé de la propagande nazie à Paris. Son nom avait circulé dans la presse. Dans les années 1930, Dincklage s’était aussi rendu en Afrique du Nord pour organiser des « pogroms contre les Juifs ». Mais « Spatz » est élégant, prévenant. Chanel le connaît depuis longtemps et se jette dans ses bras. Dans son livre Dans le lit avec l’ennemi,le journaliste Hal Vaughan (1928-2013) raconte que Dincklage fait jouer ses relations pour que Chanel continue à vivre à l’hôtel Ritz, place Vendôme, résidence des officiels nazis et des collaborateurs français de marque.
Agent “Westminster”, numéro F-7124
Bientôt, Dincklage lui présente un play-boy qui a dilapidé sa fortune au jeu, Louis de Vaufreland. Lui aussi est payé par l’Abwehr. La couturière a un neveu prisonnier en Allemagne. En échange de la promesse de sa libération, elle se met au service de l’occupant. Selon les archives de la préfecture de police de Paris, elle devient l’agent « Westminster », avec le numéro F-7124. L’Abwehr va l’utiliser pour tisser des relations avec des Anglais germanophiles. En août 1941, elle se rend avec Vaufreland à Madrid pour prendre contact avec des diplomates britanniques. Pendant l’hiver 1943, Westminster rencontre à Berlin le général Walter Schellenberg, chef des services de renseignements de la SS. Il veut qu’elle approche Winston Churchill, le Premier ministre anglais, un vieil ami du temps de « Bendor ». Il s’agit, semble-t-il, d’amener Londres à négocier une paix séparée avec Berlin. Car un débarquement allié en Normandie ouvrirait un front à l’Ouest et risquerait de faire tomber l’Allemagne aux mains des Soviétiques. C’est l’opération Chapeau de couture. Début 1944, l’agent F-7124 se rend de nouveau à Madrid, mais la mission tourne court.
Les FFI (Forces françaises de l’intérieur) l’arrêtent en septembre 1944, pour la libérer quelques heures plus tard, sans doute sur intervention de Churchill. Elle se réfugie en Suisse, où Dincklage la rejoint. Convoquée par la justice française en 1946, elle se présente devant un magistrat, nie tout en bloc avec son culot légendaire, et repart libre.
“Je me porte acquéreur de la totalité des actions Parfums Chanel qui […] sont encore la propriété de Juifs.” Gabrielle Chanel
Le juge ne sait pas que, pendant la guerre, Gabrielle Chanel, aidée de Vaufreland, a tenté de spolier les frères Wertheimer. Elle l’a écrit aux services de Vichy : « Je me porte acquéreur de la totalité des actions Parfums Chanel qui[…]sont encore la propriété de Juifs. » Mais, pour éviter l’« aryanisation », Pierre Wertheimer avait vendu l’entreprise à un prête-nom, l’industriel français Félix Amiot, qui, par ailleurs, fabriquait des bombardiers pour la Luftwaffe ! Après la Libération, Pierre Wertheimer récupère la société, et Coco relance à ses trousses Chambrun, qui, dans le même temps, essaie de sauver la tête de Laval, son beau-père, finalement condamné à mort pour haute trahison.
Un accord amiable entre Chanel et les Wertheimer soldera les comptes en 1947. Tout le monde gardera le silence sur ces tractations. Chanel s’efforce de faire oublier son passé. Selon Hal Vaughan, elle paie une retraite à l’ancien chef des services de renseignements de la SS pour qu’il se taise.
Une dernière vitupération contre les minijupes
Quand, en 1954, elle relance sa maison de couture à plus de 70 ans, Pierre Wertheimer, moins rancunier qu’elle, lui apporte un soutien sans faille. Sa première collection paraît démodée, mais, après des débuts difficiles, elle retrouve les sommets. Son sac matelassé et ses escarpins bicolores deviennent des classiques. Les riches Américaines s’arrachent ses tailleurs en tweed ou en jersey, emblèmes du goût français. Jacqueline Kennedy, l’épouse du président, ne peut plus s’en passer. Et Marilyn Monroe confesse ne porter la nuit que quelques gouttes de No 5.
Mademoiselle meurt le 10 janvier 1971, à l’hôtel Ritz, après une ultime vitupération, cette fois contre les minijupes : « Quand on déballe tout, on n’a plus envie de rien. […]Paris est en train de perdre son prestige. Ça devient vulgaire. » La famille Wertheimer continue l’activité jusqu’à aujourd’hui. À la fois malheureuse et chanceuse, éblouissante et minable, Gabrielle Chanel aura incarné comme personne ce XXe siècle de modernité et d’obscurantisme, de passions et de haine.
Jean-François Revel commente la féminisation des mots :
Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.
Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?
Absurde!
Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.
Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit: «Madame de Sévigné est un grand écrivain» et «Rémy de Goumont est une plume brillante». On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.
Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres. Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.
Certains substantifs se féminisent tout naturellement: une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse. Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. L’usage est le maître suprême.
Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à toute une jeunesse.
J’ai entendu objecter: «Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ?». Certes. Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants. Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.
Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique. Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.
Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique: faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes.
C'est en fait une Super Lune. Cela signifie que la Lune sera beaucoup plus proche de la Terre.
Cela rend l'attraction gravitationnelle entre la Lune et la Terre beaucoup plus intense. Cela influence aussi beaucoup plus nos émotions.
Cette énergie ressemblera beaucoup à une pleine lune. Nous avons des Énergies intenses en route car cette Énergie nous mènera à l'équinoxe d'automne des prochaines semaines.
Cette Nouvelle Lune ouvrira en fait un PORTAIL nous menant dans une fenêtre de 2 semaines de Pure MAGIE.
Il est très important que vous ne restiez pas seulement positif, mais que vous vous manifestiez.
Une nouvelle lune est toujours plus forte les deux semaines qui suivent, mais cette lune est chargée du pouvoir de l'équinoxe.
Cette nouvelle lune apporte également un NOUVEAU cycle avec elle.
MAINTENANT est le moment de visualiser à quoi vous voudriez que le reste de l'année ressemble.
Cette Nouvelle Lune apporte également beaucoup de SAGESSE de la Terre.
Nous aurons 6 planètes en signes de la Terre avec cette Nouvelle Lune. Nous avons le Soleil et la Lune en Vierge, Uranus en Taureau et Jupiter, Pluton et Saturne en Capricorne.
Ce sont des placements puissants lorsqu'il s'agit de faire de grands changements ou des changements dans votre vie.
Cela ajoute un peu de puissance à vos manifestations, donc ce n'est PAS le moment de s'inquiéter ou d'être stressé.
Il est temps de s'organiser et de se concentrer sur vos objectifs.
C'est aussi un moment formidable pour se connecter avec les royaumes élémentaires.
Votre Etre vous a rappelé que vous pouvez trouver de la MAGIE partout où vous la cherchez.
C’est le bon moment pour jouer avec les fées ou pour sortir de Barefoot.
Cette énergie doit être ancrée et c'est la dernière saison de l'énergie de la Vierge.
C’est un moment fort pour ancrer et planter nos intentions.
Faites attention à ce que vous ressentez dans ces énergies.
Vous devriez vous sentir reposé et rechargé avec ce Changement.
Si ce n'est pas le cas, il est temps d'éliminer plus de blocages.
Cette Lune devrait éclairer les zones sur lesquelles vous devez continuer à travailler.
Cette Super Lune sera la première des trois Super Lunes au cours des prochains mois.
En tant que Macrophobe, ce texte est tout à fait le reflet de ma pensée.😢😡🏴☠️
🌎 JE CHOISIS AMISH ! 🌎
Hier, j’ai entendu Macron comparer les opposants de l’installation de la 5G à des Amish. Alors, comme il a un talent non négligeable pour générer en moi colère et indignation, j’ai décidé de lui écrire une lettre, ouverte, en me disant que peut-être l’idée folle qu’il tombe dessus pourrait devenir réalité. Ainsi, il pourrait lire ces mots et voir à quel point sa bêtise m’éreinte l’esprit chaque jour qui passe et qu’il occupe le trône de France. Il pourrait voir aussi, à quel point mon désir qu’il parte de là ou il est arrivé par erreur grandit aussi exponentiellement que le Covid de septembre.
“Monsieur le président,
Vous avez récemment osé instrumentaliser la cause écologique pour justifier votre installation de la 5G en France. Vous avez donc montré tout le mépris que vous portez véritablement à ce que l’on peut considérer aujourd’hui comme le péril climatique. Ensuite, pour justifier de cette prétendue avancée sociale et technologique vous avez, avec toute la nausée que vous inspirez, comparée la France qui s’oppose à cette technologie inutile, potentiellement dangereuse et absolument pas nécessaire à l’heure actuelle, à des Amish, communauté au mode de vie simple, pacifique, austère, certes très patriarcale, et proche de la nature.
Face à autant de dédain, d’ignorance crasse et de tristesse de la pensée, voici ce que je vous réponds, en espérant que ces mots puissent faire office d’un déclic dans votre esprit corrompu par les pires vices que le formatage d’un système malsain puissent engendrer.
Premièrement, depuis votre arrivée au pouvoir, jamais la France n’a été autant divisée, autant fracturée et autant portée sur ce que vous appellez l’ensauvagement.
Si je pense au contraire que l'ensauvagement est surtout un ensauvagement des élites, je crois fermement que vous devriez arrêter de mettre de l’huile sur le feu en permanence.
Si vous ne pouvez pas vous empêcher de cracher publiquement sur les gens qui ne viennent pas de votre monde d’enrobage superficiels de vraies valeurs humaines, ce qui semble être une composante essentielle de votre personne que l’on nous vend comme sacrée, peut-être serait-il préférable de ne plus jamais prendre la parole publiquement jusqu’à la fin de votre quinquennat.
Cette nouvelle attitude permettrait de soulager un grand nombre de français et françaises et de, sans en douter grandement, calmer une grosse partie du pays que vous excitez en permanence à travers votre arrogance insupportable. Sachez que l’homme arrogant qui fait preuve d’ignorance ne renvoie que du ridicule. Pour cela, encore faudrait-il pouvoir pour la première fois de votre vie vous regarder avec introspection.
Deuxièmement, une petite leçon de science pourrait effectivement vous faire le plus grand bien.
Avant de valider une technologie, cette dernière fait obligatoirement l’objet de ce qu’on appelle de la “recherche scientifique”.
Ensuite, selon les résultats, nous pouvons estimer la dangerosité d’une technologie que l’on s'apprête à installer sur tout le territoire.
Il n’existe de fait rien à l’heure actuelle qui atteste que la 5G n’est pas cancérigène ni une catastrophe écologique en devenir.
Affirmer donc que vous allez déployer cette chose en toute transparence et dans le respect des règles environnementales à ce stade de la recherche sur la 5G est pour le mieux un mensonge (pour lequel nous sommes habitués de votre part) pour le pire une grosse ignorance béante (pour laquelle nous sommes habitués aussi) ou encore une soumission totale à cette idée de progressisme qui ne ressemble finalement qu’à une effrayante conception de la société faite de privatisations et de domination de son prochain.
Vous pourriez choisir de ne pas passer en force sans céder à la pression de vos copains des entreprises numériques scrupuleux de rien d’autre que de bénéfices et remettre à plus tard cette décision absurde.
Mais vous n’avez pas été élu pour satisfaire les besoins de l’intérêt général, encore moins en fin de quinquennat.
Si pour les habitants de ce pays, la politique est le moyen nécessaire de gestion de leur quotidien, je sais que pour vous elle n’est qu’un jeu de pouvoir dans l’entre soi des hauts murs de privilèges.
Maintenant, je sais que la science ne semble plus non plus être une limite à votre obstination à creuser toujours davantage dans l’indignité.
Sachez que la science ne peut se nourrir de la dissonance de votre personnalité.
La science est raison, expérimentations et faits.
Elle se situe totalement à l’inverse de vous, qui n’êtes que le symbole du “en même temps” au service de votre narcissisme et de votre glorification personnelle.
La science ne se transforme pas au gré des vents comme vos convictions fantômes qui donnent le tournis.
Restez-donc loin d’elle, vous ne vivez pas dans le même monde. Même si vous en êtes immunisé depuis longtemps, l’indécence dont vous faites preuve au quotidien et l'effondrement de votre dignité commencent durablement à peser dans les moeurs de la population.
Enfin, nous savons que vous avez besoin de Marine Le Pen au deuxième tour en 2022 pour espérer être réélu.
En effet, un second tour face à elle assurerait à une betterave le trône sur lequel vous pérorez depuis déjà trop longtemps.
Mais ce n’est pas une raison pour rabaisser votre fonction (pour la personne c’est déjà fait) et le peuple que vous représentez en comparant les autres partis politiques d’opposition et notamment les écologistes avec la communauté Amish, en sous-entendant que le terme Amish serait une insulte.
C’est sans doute une insulte suprême pour vous, qui êtes une création se situant entre luxure et hautes sphères bourgeoises de homards géants et de haine du pauvre mais je ne suis pas comme vous, ni une majorité de personnes en France.
Votre référence cynique à la communauté Amish révèle toute l’ignorance certes mais également la hauteur que vous semblez prendre concernant cette communauté dont l’étude permet de constater la différence qui émane de leur manière de concevoir le monde et la votre.
À quel moment avez-vous cru que le modèle de société que vous essayez d’imposer était un idéal de vie ? Comment peut-on avoir le cran d’ironiser sur le modèle Amish lorsqu’on incarne autant la souffrance et l’inégalité sociales ?
Je ne suis pas Amish mais pour votre bellicisme qui pactise avec des groupes armés et qui vend des armes aux plus offrants je choisis leur pacifisme.
Je ne suis pas Amish mais pour votre arrogance jaillissante et en permanence agressant nos esprits saturés je choisis leur tranquillité.
Je ne suis pas Amish mais pour m’épargner vos mensonges éhontés, votre inculture, vos discours narcissiques et votre recherche obsédée de gloire je choisis leur simplicité.
Je ne suis pas Amish mais entre vos chasses à courre, vos privatisations de forêts, vos projets de mines d’or en Guyane et le monopole des pesticides tueurs d’abeilles et d’êtres humains je choisis leur dévotion à la nature.
Avancer avec l’énergie du désespoir de celui qui souhaite imposer sa légende c’est forcément provoquant de drôlerie.
De la superficialité de votre être vous en avez fait un but.
La postérité ne peut pas forcer son chemin et encore moins par le factice et l’imposture.
Je ne suis pas Amish mais face à votre dépravation je préfère encore leur rigueur morale !”