lundi 12 janvier 2015

UN CAHIER D ECOLIER PENDANT LA GUERRE


 souvenirs de guerre d'un enfant de 11 ans :


http://www.pedagopsy.eu/journal_de_la_guerre_39_45.htm


dont voici quelques extraits :

 







Je suivais les avancées des troupes alliées et je les reportais sur des cartes. 
 


La libération approche
 
 
























samedi 10 janvier 2015

MARIE THERESE JOLIVET DECOREE






Marie-Thérèse Jolivet, entourée de sa fille Barbara et des représentants du Souvenir français: M.Louis Fournier; Président honoraire, M.Jean Convert Président du Souvenir Français, Françoise RACINE, journaliste et évrivain



M.Louis FOURNIER, Président Honoraire, et Marie Thérèse JOLIVET


Perros-Guirec
Souvenir français   --->     le-souvenir-francais.fr

Le Souvenir Français - Gardien de notre Mémoire  

Marie-Thérèse Jolivet honorée
10 janvier 2015 Marie-Thérèse Jolivet, entourée de sa fille et des représentants du Souvenir...



Marie Thérèse et Barbara JOLIVET


Marie Thérèse JOLIVET entre sa fille et son gendre




L'émotion était grande pour Marie-Thérèse Jolivet, dite Mythé, vendredi 9 janvier 2015.
Ses amis, sa fille et son gendre, son neveu et sa nièce étaient à ses côtés pour la remise officielle de la médaille de Vermeil du Souvenir français. Une décoration qui vient s'ajouter à la longue liste de celles déjà en sa possession (croix de Combattant volontaire de la Résistance, croix du Combattant 39-45, croix du Combattant - agrafe Libération, Médaille du Djebel (UNC-AFN) et qu'elle a souhaité recevoir le jour de l'anniversaire de son époux le Colonel Jolivet qui aurait eu 96 ans hier. « Je suis très émue de recevoir la médaille vermeil, a déclaré Marie-Thérèse Jolivet, finissant son allocution en déclarant " Vive la France" ».
Une jeune Résistante En juin 1942, résidant à Bégard, Marie-Thérèse Mudez n'a que 15 ans lorsqu'elle est contactée par la Résistance. Elle accepte immédiatement. Désormais, elle s'appellera Mythé dans la clandestinité. Ses missions sont multiples : elle devient secrétaire pour le maquis, tape à la machine pour les journaux clandestins locaux. Agent de liaison, elle transmet des tracts et des messages et participe au transport d'armes, d'un maquis à l'autre, en particulier celui de Kerguiniou à Ploubezre. Elle fait aussi du renseignement. Elle passe son brevet de secouriste afin d'obtenir un ausweiss et circuler librement, y compris dans la zone côtière interdite, grâce au petit fanion de La Croix-Rouge. Bien souvent, le guidon ou la pompe de sa bicyclette cachaient des messages pour le maquis. Marie-Thérèse n'a jamais tremblé, y compris lorsqu'elle fut arrêtée par les Allemands. Son aplomb et son jeune âge eurent raison de la méfiance suscitée chez l'occupant. 




mardi 6 janvier 2015

Quand l’Allemagne était occupée par la France








Histoire par


A l'issue de la guerre (1945), dans les rues de Baden-Baden.

Après la victoire des Alliés sur le nazisme, le contrôle du pays vaincu donna lieu à des épisodes peu glorieux (lundi 12 janvier à 22 h 20 sur Arte)Mai 1945, la guerre en Europe se termine. L’Allemagne, bien qu’en ruine, doit payer. Face à une population hagarde et affamée, les troupes alliées se partagent le territoire de l’ennemi. Invités de dernière minute à la table des vainqueurs, snobés par les Soviétiques, les Français se voient attribuer par les Britanniques et les Américains une zone située dans l’ouest du pays, peuplée d’environ six millions de personnes et comprenant des villes comme Mayence, Fribourg, Sarrebruck ou Baden-Baden, et des terres agricoles.

Synopsis de Quand la France occupait l'Allemagne

En 1945 commence pour l'Allemagne une longue période d'occupation par les armées alliées. La France dispose de sa propre zone, en Rhénanie et dans le Bade-Wurtemberg, un territoire plutôt rural qui compte six millions d'habitants. Plusieurs milliers de fonctionnaires français chargés d'organiser l'occupation s'installent. Parmi eux, Edgar Morin, jeune résistant démobilisé qui a repris du service, est chargé du service d'information. Pour faire face aux Soviétiques et se préserver des ambitions dominatrices de l'Allemagne, De Gaulle n'a qu'une seule solution : insérer l'Allemagne reconstruite dans un nouvel ensemble européen. Le processus de dénazification en pâtit. Malgré quelques procès pour l'exemple, de nombreux dignitaires du régime sont blanchis. Même Leni Riefenstahl, cinéaste personnelle d'Hitler, échappe à toute condamnation.

La critique TV de télérama du 10/01/2015

On aime beaucoup
Dans la longue histoire du couple franco-allemand, ce chapitre-là n'est sans doute pas le plus connu. La géographie a introduit le surnom piquant de « soutien-gorge français ». Deux bonnets triangulaires, c'est en effet la forme de la zone d'occu­pation dont hérite Paris à l'issue de la ­Seconde Guerre mondiale, de l'autre côté du Rhin. Etonnant retournement de l'histoire qui voit les Français s'installer dans un pays dont ils viennent de subir le joug, pendant les longues années de l'Occupation. De 1945 à 1949, militaires mais aussi fonctionnaires venus de France vont ­ainsi régir le quotidien de six millions d'Allemands aux prises avec le chaos de l'après-guerre, les privations alimentaires et des repères politiques à rebâtir.
Entre hoquets de la dénazification et tentative de reconstruction de la société en profondeur, ce sont quelques pages contrastées de cette « Allemagne année zéro » que retrace Tania Rakhmanova, récit nourri d'images d'archives d'une grande richesse. Parmi les témoins de cette époque, le sociologue Edgar Morin, responsable de l'information de la zone d'occupation française, qui tente d'ausculter « l'état mental d'un pays sans tête, hagard ». Un moment singulier dans l'histoire de l'Allemagne où il s'agit autant de faire prendre conscience à la population de l'horreur des crimes nazis que de contribuer à la ­formation des esprits en ouvrant des ­universités, en refondant les programmes scolaires. Pour mieux jeter les bases d'une paix durable. 

La géographie a introduit le surnom piquant de « soutien-gorge français ». Deux bonnets triangulaires, c'est en effet la forme de la zone d'occupation dont hérite ...

Quand la France occupait l'Allemagne

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Une région qui fut loin d’être imperméable à l’idéal national-socialiste et dont les habitants craignent les nouveaux occupants, notamment les nombreux soldats coloniaux de la 1re armée du général de Lattre. Comme cette zone d’occupation prend géographiquement la forme de deux bonnets triangulaires, certains beaux esprits parlent de « soutien-gorge français ».
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Une période mal connue du public

Riche d’archives, appartenant notamment à des familles ayant vécu dans la région du Palatinat, et de nombreux témoignages franco-allemands, ce passionnant documentaire inédit retrace une période peu connue du grand public, à savoir cette occupation française (1945-1949). Les premiers mois, incendies, pillages, vols et viols ne sont pas rares. « Des soldats français ont été fusillés pour viols », souligne un ancien de la 1re armée.
Agé de 24 ans à l’époque, Edgar Morin est nommé à l’automne 1945 directeur de l’information dans la zone française. Basé à Baden-Baden, le futur sociologue de renom, qui fut un grand résistant, en profite pour voyager à travers le pays occupé. Il en tirera un livre (L’An zéro de l’Allemagne) dans lequel il dresse un remarquable état des lieux, insistant sur l’état mental d’un peuple vaincu, en état de « somnambulisme », en proie à la faim et aux rumeurs.

La vie facile

Les autorités françaises estimant que l’occupation va durer de longues années, la vie s’organise. Après ses soldats, la France envoie outre-Rhin des instituteurs, ingénieurs, fonctionnaires, dont les conditions de vie n’au­ront rien à voir avec ce qu’endure la population locale. « Les Allemands habitaient dans des caves et nous dans des appartements. On avait une vie facile ! », se rappelle une Française qui fut institutrice en Allemagne occupée. « Pen­dant la guerre, nous n’avions pas souffert. C’est après la guerre que nous avons eu faim ! », répond en écho un témoin allemand.

Des regards apeurés

Les images d’archives nous font découvrir des visages durcis, des regards apeurés dans une boutique où le pain est pesé au gramme près. Le manque de charbon pour se chauffer, le marché noir en pleine expansion, les séances de dénazification, autant de réalités évoquées dans ce documentaire qui insiste aussi sur l’importance du phénomène culturel.
Les autorités françaises rouvrent les cinémas, les théâtres, font venir des artistes réputés. Avec la Südwes­t­rund­funk, les habitants peuvent écouter une radio qui diffuse des pro­grammes franco-allemands. Pour reconstruire le pays, il faut s’appuyer sur la jeunesse. D’où la construction, dès 1946, de l’université de Mayence, premier établissement universitaire voulu et bâti par une force occupante en Allemagne. Chaque année, plus de dix mille étudiants allemands enthousiastes y suivront des cours.
« Quand la France occupait l’Allemagne », de Tania Rakhmanova (France, 2014, 50 min). Lundi 12 janvier à 22 h 20 sur Arte






vendredi 26 décembre 2014

RESISTANCE



La couverture de l'ouvrage c'est le livre que je viens d'offrir à maman pour Noël

La Résistance, un engagement familial…

Un des documents de l'ouvrage
Un des documents de l'ouvrage

POUR LA PREMIÈRE FOIS, des familles de résistants anonymes ont accepté d’ouvrir leurs archives. Cette plongée dans l’intime montre que les combattants de l’ombre n’ont pas agi seuls. Derrière eux se tiennent des familles entières qui, entre 1940 et 1944, viennent en renfort, les soutiennent, et souvent de leur vie leur engagement. Des parents, des fils et des filles, des cousins et des cousines s’organisent, au péril de leur vie, pour se dresser contre l’occupant et le gouvernement de Vichy. Ils hébergent des aviateurs alliés, mettent sur pied des filières d’évasion, se chargent de missions de renseignements, participent à des opérations de sauvetage, rejoignent les maquis, cachent des enfants juifs ou des réfractaires au STO. C’est parfois un père, une mère qui montre l’exemple, ou un frère qui entraîne à sa suite l’ensemble des siens. Magnifiquement illustré, écrit avec rigueur et sensibilité, ce livre retrace les destins héroïques de vingt-cinq familles aux sensibilités politiques ou confessionnelles différentes. Ces aventures infiniment humaines dressent une autre image du monde résistant, toute en nuances, et donnent à ce livre sa force historique.

http://www.resistance-familles.com/consulter-louvrage/resume/
  • Un album de familles émouvant et poignant
  • 300 documents exceptionnels inédits (photos, lettres, dessins…) issus d’archives privées
  • Un livre retraçant des itinéraires très divers : catholiques, protestants, juifs, communistes, gaullistes… qui ont en commun le courage d’avoir dit NON

… l’héroïsme au quotidien


La couverture de l'ouvrage
Pour la première fois, des familles de résistants, anonymes ou célèbres, ont accepté d'ouvrir leurs archives. Cette plongée dans l'intime montre que les combattants de l'ombre n'ont pas agi seuls. Véritable album de famille poignant et richement illustré (300 photos, lettres, dessins issus d'archives privées), cet ouvrage retrace les destins héroïques de 25 familles aux sensibilités politiques et confessionnelles différentes




samedi 20 décembre 2014

LE SOUVENIR FRANçAIS






Le Souvenir Français est riche d’une histoire de près de 150 ans. De nombreux événements ont jalonné son existence.
Voici une sélection des principaux d’entre eux.

1872

Les origines du Souvenir Français remontent à la guerre franco-allemande de 1870. Cette guerre opposa le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés, entre le 19 juillet 1870 et le 29 janvier 1871.
La campagne militaire débute par de violents combats en Alsace et en Lorraine. L’armée française est malmenée. Elle doit se replier vers les Ardennes. Finalement encerclée dans Sedan, elle capitule le 2 septembre 1870, entraînant la chute du Second Empire de Napoléon III.
Les armées prussiennes et leurs alliés déferlent, alors, par le nord-est de la France et viennent mettre le siège devant Paris. Malgré un dernier effort des Armées de la Loire, la guerre se termine par une défaite française. Le bilan est lourd. En 6 mois, les combats ont fait 45.000 morts et 90.000 blessés. Et une des conséquences du Traité de Francfort, imposé par la Prusse le 10 mai 1871, est la perte du territoire français de l’ « Alsace-Moselle », appelée aussi Alsace-Lorraine.
La création du Souvenir Français intervient dans l’après-guerre de 1870. A Metz, comme en Alsace, une partie de la population continue à marquer son attachement à la France par un culte aux militaires « Morts pour la France » (entretien des tombes, offices religieux…). En Alsace, à la Toussaint, des jeunes filles en habit traditionnel déposent des cocardes sur les tombes des soldats de leur commune.
Un professeur alsacien, François-Xavier Niessen (1846-1919), refuse l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne. Il veut montrer les liens qui unissent les Alsaciens-Lorrains à la France et maintenir le souvenir des provinces perdues. Il pense que l’entretien des tombes doit permettre de garder présent dans les esprits le souvenir des « Morts pour la France » et le sentiment de l’unité nationale.

1887

Maltraité par l’occupant, François-Xavier Niessen est obligé d’émigrer à Neuilly sur Seine. En 1887, il crée l’Association Nationale du Souvenir Français dont le but est de maintenir le souvenir de la guerre de 1870 ainsi que les valeurs de la France et de la République.
Le 7 mars 1888, il appelle les Français à rejoindre l’association. Le succès est au rendez-vous. Puis, en 1889, le Souvenir Français étend son action hors du territoire national, en Belgique à Waterloo, et aux îles Pescadores à l’ouest de Taïwan.

1908

Pendant ce temps, en Moselle annexée, le Mosellan Jean-Pierre Jean suggère de célébrer des offices religieux et de faire des dépôts de fleurs dans chaque commune où sont tombés les glorieux soldats français pendant la guerre de 1870. Parallèlement, il met tout en œuvre pour ériger un monument commémoratif des batailles qui se sont déroulées autour de Metz. En 1907, avec le soutien de 13 communes situées sur les champs de bataille de la rive droite de la rivière Moselle, un site de la commune de Noisseville, au lieu-dit de l’Amitié, est choisi.
Le gouvernement allemand, après de difficiles tractations, donne son accord. Le monument du sculpteur Emmanuel Hannaux est inauguré le 4 octobre 1908. Le jour de l’inauguration, près de 120.000 Français annexés sont présents et, pour la première fois depuis 1870, des drapeaux français flottent sur la terre mosellane. C’est aussi la première manifestation massive des Mosellans pour affirmer leur attachement à leur unique patrie : la France.

1914

Au début du XXe siècle, les tensions entre la France et l’Allemagne se sont, à nouveau, dangereusement accentuées.
Le Souvenir Français, en Alsace-Lorraine, est brutalement dissous par les Allemands en janvier 1913. Ses membres sont, pour la plupart, incarcérés ou exilés par les autorités d’occupation.
Mais ce sont, en fait, les conflits dans les Balkans qui vont déclencher la Première Guerre Mondiale. Sur un front occidental de 700 kilomètres de longueur, les armées vont s’affronter pendant 4 ans. A l’issue des combats, le constat est douloureux. Cette guerre a causé plus de décès et de destructions matérielles que toutes les guerres antérieures. Plus de 60 millions de soldats y ont pris part. Environ 9 millions de militaires et de civils en sont morts et 8 millions devenus invalides.
Le Souvenir Français, pendant toute cette période, aide les familles à retrouver les corps des soldats tués et les soutient dans leurs démarches. En 1915, il crée 200 cimetières militaires et 50 monuments à la gloire des soldats morts au champ d’honneur. En 1918, ce sont 200.000 tombes qu’il entretient tant dans les cimetières du front que dans ceux de l’intérieur. Il y applique sa devise :
« A nous le souvenir, à eux l’immortalité »

1933

L’après-guerre est marqué par le culte dominant du souvenir des morts. La France a perdu 1.400.000 de ses fils. Le deuil partagé de toutes les provinces françaises détermine les communes à leur rendre hommage. Dans les années 1920-1925, ce sont environ 36.000 monuments aux morts qui sont érigés sur le territoire et dans les colonies.
Le Souvenir Français est particulièrement présent dans cette matérialisation de la mémoire. Il innove et entreprend même la construction de monuments thématiques. Ainsi un monument dit « des Crapouillots » est réalisé au Chemin des Dames, dans l’Aisne. Situé au Moulin de Laffaux, il reprend la forme de la torpille tirée par « Le Crapouillot », mortier de tranchée dont le nom était dû à la courbe bien spéciale qu’empruntait son projectile, et qui ressemblait au saut d’un crapaud. Il rend hommage aux 12.000 artilleurs de tranchées tombés entre 1914 et 1918 sur les fronts de France et d’Orient.
Le traité de Versailles, qui avait mis fin à cette première guerre mondiale et consacré la défaite allemande, portait en son sein les germes d’une revanche que le nazisme allait exploiter. En 1933, Hitler prend le pouvoir en Allemagne et prépare ses armées.

 

1939

Le 1er septembre 1939 commence la Deuxième Guerre Mondiale. Elle va durer 6 ans, jusqu’au 2 septembre 1945, et demeure le conflit armé le plus important que l’humanité ait connu jusqu’à nos jours. Mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, déployant les hostilités sur presque tous les continents, elle a entraîné la mort de 62 millions de personnes.
En France, on compta 570.000 victimes, parmi lesquelles 217.600 soldats, colonies incluses.
Le bureau du Souvenir Français avait fonctionné pendant toute l’occupation allemande. A partir de 1941, il effectue des travaux de recherche des sépultures provisoires disséminées sur tout le territoire français. Cette activité permet de renseigner les familles sur le sort de leurs combattants. Dans cette période trouble, il continue ainsi à faire face à ses devoirs civils et militaires et réussit à maintenir sa action morale et matérielle dans les limites permises par les évènements.

1946

À partir de 1946, et jusqu’en 1962, s’ouvre une autre tragédie : les guerres de décolonisation. L’accès à l’indépendance des anciennes possessions de l’empire colonial français se fait dans la douleur.
Le Souvenir Français remplit sa mission.
Durant toute la guerre d’Algérie, il organise des cérémonies du Souvenir les 1er novembre, notamment dans les cimetières de Bab-El-Oued, au cimetière musulman d’Elkettar du boulevard Bru et au cimetière d’El-Alia devant les carrés militaires français et anglais, avec dépôts de gerbes. Il participe, au cimetière du Petit Lac, à la cérémonie organisée pour les obsèques des 15 soldats tués dans une embuscade à Oran. Cette cérémonie se déroule sur le terre-plein de la nécropole précédant le monument du Souvenir Français.
En 1970, il participe à Marseille aux cérémonies du retour de 215 cercueils de soldats tués en Indochine et au cimetière national de Luynes à celles du retour de 59 autres « Morts pour la France » du Nord-Vietnam.


1993

En 1986, la plaie n’est toujours pas refermée et la ville de Fréjus propose d’accueillir le Mémorial des guerres en Indochine sur le site de l’ancien camp militaire Galliéni. Il y existait déjà un premier monument commémoratif dédié aux « anciens d’Indochine, combattants et victimes de guerre » depuis le 4 juin 1983.
Le 16 février 1993, Le Président de la République inaugure ce Mémorial financé en partie par le Souvenir Français et qui représente deux soldats grandeur nature, l’un vietnamien, l’autre du corps expéditionnaire, soutenant l’Indochine, ceinturée d’un dragon.

2014

L’association du Souvenir Français n’est pas pour autant une association du passé.
Il contribue, par son soutien financier, à l’organisation de très nombreuses cérémonies du Souvenir, tant en France qu’à l’étranger.
Chaque jour, ce sont des centaines de bénévoles qui participent à l’entretien des tombes des soldats « Morts pour la France ».
Chaque jour, il transmet le message laissé par tous ceux qui donnèrent leur vie pour défendre les valeurs de notre civilisation.
Et puisque l’Histoire continue, demain il participera moralement et matériellement à l’érection d’un monument à la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France en Opérations Extérieures (OPEX).





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