M.Louis FOURNIER, Président Honoraire, et Marie Thérèse JOLIVET |
Perros-Guirec
Marie-Thérèse Jolivet honorée
10 janvier 2015 Marie-Thérèse Jolivet, entourée de sa fille et des
représentants du Souvenir...
Marie Thérèse et Barbara JOLIVET |
Marie Thérèse JOLIVET entre sa fille et son gendre |
L'émotion était grande pour Marie-Thérèse Jolivet, dite Mythé, vendredi 9 janvier 2015.
Ses amis, sa fille et son gendre, son neveu et sa nièce étaient à ses côtés
pour la remise officielle de la médaille de Vermeil du Souvenir français. Une
décoration qui vient s'ajouter à la longue liste de celles déjà en sa
possession (croix de Combattant volontaire de la Résistance, croix du Combattant
39-45, croix du Combattant - agrafe Libération, Médaille du Djebel (UNC-AFN) et
qu'elle a souhaité recevoir le jour de l'anniversaire de son époux le Colonel Jolivet
qui aurait eu 96 ans hier. « Je suis très émue de recevoir la médaille vermeil,
a déclaré Marie-Thérèse Jolivet, finissant son allocution en déclarant "
Vive la France" ».
Une jeune Résistante En juin 1942, résidant à Bégard, Marie-Thérèse Mudez
n'a que 15 ans lorsqu'elle est contactée par la Résistance. Elle accepte
immédiatement. Désormais, elle s'appellera Mythé dans la clandestinité. Ses
missions sont multiples : elle devient secrétaire pour le maquis, tape à la
machine pour les journaux clandestins locaux. Agent de liaison, elle transmet
des tracts et des messages et participe au transport d'armes, d'un maquis à
l'autre, en particulier celui de Kerguiniou à Ploubezre. Elle fait aussi du
renseignement. Elle passe son brevet de secouriste afin d'obtenir un ausweiss
et circuler librement, y compris dans la zone côtière interdite, grâce au petit
fanion de La Croix-Rouge. Bien souvent, le guidon ou la pompe de sa bicyclette
cachaient des messages pour le maquis. Marie-Thérèse n'a jamais tremblé, y compris
lorsqu'elle fut arrêtée par les Allemands. Son aplomb et son jeune âge eurent
raison de la méfiance suscitée chez l'occupant.