Les derniers feux de la guerre : “Libération(s), dans la joie et la douleur : l’espoir”
De l’horreur d’Oradour aux bombardements ou aux scènes de liesse populaire, il n’y a pas une seule « libération » de la France, mais plusieurs, que ce documentaire choisit de raconter à travers les témoignages de ceux qui ont vécu la période. Une série en trois parties qui humanise le récit historique.
emploi généralisé du singulier pour évoquer la Libération de la France ignore l’étalement dans l’espace et le temps d’un retour à la paix qui engendra de grandes liesses populaires, mais se solda aussi par des tragédies — à commencer par les massacres de Tulle et d’Oradour-sur-Glane, les 9 et 10 juin 1944. Pour retracer dans toute sa complexité la sortie progressive de l’Occupation, Valérie Manns a pris appui sur un tissage de témoignages de Français célèbres (Line Renaud, l’écrivaine Marie Chaix, le journaliste Jean-François Kahn, la philosophe Catherine Clément) ou inconnus.
La subjectivité des souvenirs sert une approche sensible de la période, au détriment de la distance historique prise
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