LA CRÈCHE DE LA CHAPELLE SAINT GUIREC DE PLOUMANAC'H
Perros-Guirec. Une crèche qui met en scène Ploumanac’h
Dans la chapelle Saint-Guirec, à Perros-Guirec, une crèche maritime met en scène Ploumanac’h.
Pour la 4e année consécutive, la chapelle Saint-Guirec, à Perros-Guirec, abrite une crèche de Noël atypique : elle met en scène Ploumanac’h.
A l’initiative de l’Association pour le Pardon de Saint-Guirec, des reproductions de la poudrière, de la guérite, des rochers et de la lande accueillent les santons
Cette année la réalisation de la crèche s’inspire d’un bâtiment existant sur la côte, vestige d’un passé militaire. Il s’agit d’un ouvrage en granit appelé »poudrière » qui s’inscrivait dans le cadre du déploiement des travaux nécessaires à la défense côtière au XVIIIe et XIXe siècle.
Pour les besoins de l’histoire, les bénévoles ont réalisé deux reproductions qui ne sont pas sans rappeler les petits bâtiments situés sur le littoral, la guérite ronde et la poudrière.
La crèche est visible tous les jours jusqu’au dimanche 6 janvier, de 10 h à 17 h.
CRECHE DE NOEL SAINT
GUIREC 2018
La défense côtière - Les bâtis militaires
Dans le monde Chrétien et bien au delà, la nuit de
Noël est un instant de grâce, de quiétude, de paix, de recueillement, de
joie...Un enfant est né dans une crèche, magnifique dans sa nudité, insouciant,
plein de vie et tellement vulnérable....
Jésus est né dans une étable à Bethléem. Pour fêter
cet événement partout dans le monde on s'applique à recréer cette étable, cette
crèche modeste...Ce lieu mythique où tout a commencé...
Aussi, dans notre chapelle de Saint Guirec, nous
avons souhaité que cette réalisation soit intimement liée au milieu maritime ou
à l'histoire du pays. Cette année donc, la réalisation de notre crèche de Noël
s'inspire d'un bâtiment existant sur la côte, vestige d'un passé militaire. Il
s'agit d'un ouvrage en granit appelé "Poudrière" qui s'inscrivait
dans le cadre du déploiement des travaux nécessaires à la défense côtière au 18
et au 19ème siècle.
Pour les besoins de l'histoire les bénévoles ont réalisé deux
reproductions qui ne sont pas sans rappeler les petits bâtiments situés sur le
littoral "La guérite ronde" et "La poudrière". Cette
dernière constituera la crèche de Noël où va naître l'enfant Jésus.
Avec tous nos remerciements aux
bénévoles qui ont réalisé cette crèche.
Joyeux Noël à tous et
que la paix soit avec vous
Historique
Les grands travaux de fortifications littorales
entamés sous Louis XIV par Vauban ont dotés les côtes de Bretagne de
retranchements, forts et batteries aptes à refouler les incursions
anglo-hollandaises venues de la mer.
Tout au long du 18 ème siècle la défense du littoral
se poursuit selon des formules très classiques. L’Île aux Moines, dans
l'archipel des Sept Îles constitue à ce titre un exemple remarquable.
Au début du 19 ème siècle, Napoléon rationalise les ensembles fortifiés en
rassemblant dans un même édifice dit ouvrage-modèle ou réduit de batterie de
côte: le corps de garde, la poudrière, la guérite, les magasins et la batterie
en terrasse.
Pourtant, toutes ces
fortifications n´ont guère fait la preuve de leur efficacité militaire.
Situation
Localement, plusieurs batteries défendent la rade et le port de Perros,
comme l'atteste les «épingles rouges» symbolisant les canons pointés vers le
large figurant sur la carte de la capitainerie de Lannion dressée en 1710.
La batterie de Ploumanac'h est la dernière installée en 1804 à sa pointe
la plus avancée, face aux Sept Îles. En 1819, le cadastre napoléonien en est
fait mention,
Équipée
de deux canons de 36, elle est protégée par un épaulement de terre. En retrait,
la poudrière est bien abritée par les chaos granitiques. Une guérite située
plus
Selon certaines sources, le corps de garde se situait au port, à Pen Ar
Crec'h, dans un ensemble encore visible comprenant l'actuelle capitainerie.
En 1858,
considérée comme inutile au service militaire, la batterie de Ploumanac'h est
affectée aux services des Douanes.
Batterie
de côte sous l'Empire par Victor HUEN (1927)
Artillerie et Canonniers garde-côtes 1810 par
Charles Vernier.
merci à Jean-Paul Le Gaouyat pour cette documentation
